Eva Joly

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Eva Joly
Eva Joly en juin 2013.
Eva Joly en juin 2013.
Fonctions
Députée européenne
En fonction depuis le
(6 ans 7 mois et 12 jours)
Élection 7 juin 2009
25 mai 2014
Législature 7e et 8e
Groupe politique Verts/ALE
Biographie
Nom de naissance Gro Eva Farseth
Date de naissance (72 ans)
Lieu de naissance Oslo (Norvège)
Nationalité Drapeau de la Norvège Norvégienne
Drapeau de la France Française
Parti politique EELV
Diplômé de ENM
Profession Juge d'instruction

Eva Joly, née Gro Eva Farseth[1] le à Oslo, en Norvège, est une magistrate franco-norvégienne, devenue femme politique en France. Elle est députée européenne (groupe Verts-ALE) depuis 2009.

Elle se fait connaître dans les années 1990 en instruisant des dossiers politico-financiers médiatisés, tels que des affaires concernant Bernard Tapie et l'entreprise Elf.

En 2009, elle est élue députée européenne dans la circonscription Île-de-France, sur la liste Europe Écologie. Elle est candidate d'Europe Écologie Les Verts à l'élection présidentielle de 2012 où elle recueille 2,31 % des voix.

En 2015, elle exerce comme avocate au barreau de Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Gro Eva Farseth[2] naît le 5 décembre 1943 à Motzfeldts gate (rue Motzfeldt), dans un quartier modeste d'Oslo[3], d'une famille issue de l'agriculture.

Elle passe une partie de son enfance dans le quartier ouvrier de Grünerløkka (blanchisseries, boulangeries, meuneries, fabriques de voiles pour bateaux…), à Oslo, et en fréquente les écoles.

À 18 ans, après avoir fini troisième au concours de Miss Norvège[4], elle quitte son pays natal avant d'exercer divers métiers : fille au pair[5], secrétaire aux Disques Barclay, dactylo, couturière à domicile[6].

En 1967, elle épouse un étudiant en médecine, Pascal Joly, le fils aîné de la famille où elle travaillait au pair[7], malgré l'opposition de ses futurs beaux-parents[8]. C'est ainsi qu'elle obtient, à 24 ans, la double nationalité norvégienne et française. Ils ont une fille, Caroline, qui deviendra avocate au Barreau de Paris, et un fils, devenu architecte. Tout en poursuivant des études de droit, Eva Joly gagne sa vie comme styliste en décoration d'intérieur[3]. Quand son mari termine ses études de médecine, le couple s'installe à la campagne, à Bouray-sur-Juine, près d'Étampes[3]. Eva Joly obtient une licence en droit et un DEA de sciences politiques[9], et devient conseillère juridique de l'hôpital psychiatrique d'Étampes.

En 1981, elle réussit un concours exceptionnel d'entrée à l'École nationale de la magistrature, et précise : « Il n'y avait pas d'épreuve de culture générale et cela me convenait »[10]. La même année, à 38 ans, elle est nommée substitut du procureur de la République à Orléans.

En 1989, elle est détachée au comité interministériel de restructuration industrielle (CIRI), organisme rattaché au ministère de l'Économie et des Finances, qui épaule les entreprises en difficulté dans les zones sinistrées. Elle en devient la première secrétaire générale adjointe à ne pas sortir de l'École nationale d'administration (ENA). Elle est également auditrice de l'Institut des hautes études de Défense nationale, dont elle a suivi l'enseignement en 1996[11].

Affaire Elf[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Affaire Elf.

Nommée en 1990 juge d'instruction au pôle financier du palais de justice de Paris, elle instruit des affaires en vue, comme celle de Bernard Tapie[12] (article détaillé : Affaire Tapie - Crédit lyonnais opposant Bernard Tapie au Crédit lyonnais et l'Affaire du Phocéa opposant Bernard Tapie à l'administration fiscale), puis se voit confier le dossier Bidermann, qui conduit via Elf-Gabon à l'affaire Elf, qu'elle instruit avec Laurence Vichnievsky[13]. Le , Eva Joly fait incarcérer Loïk Le Floch-Prigent, ancien PDG d'Elf Aquitaine et président en exercice de la SNCF.

Puis elle ouvre les dossiers de l'affaire des frégates de Taïwan et de l'affaire Dumas-Deviers-Joncour. En 1998, elle met en examen Roland Dumas, président du Conseil constitutionnel[14], qui est contraint à la démission. Condamné en première instance en 2001, il est relaxé en appel en 2003.

En 2001, en pleine affaire Elf, Eva Joly est marquée par le suicide de son mari (dont elle était séparée)[15]. La même année, elle est lauréate, pour le travail exceptionnel effectué dans cette affaire, du prix de l'intégrité décerné par l'ONG Transparency International[16].

En 2003, elle est l'une des initiatrices de la Déclaration de Paris avec l'ancien procureur de Genève Bernard Bertossa, le juge espagnol Baltasar Garzón, le juge italien Antonio Di Pietro[17] et le Chilien Juan Guzmán Tapia (es), qui a inculpé Augusto Pinochet.

Retour en Norvège[modifier | modifier le code]

Après l'affaire Elf, Eva Joly souhaite s'éloigner de la France. Elle explique son départ en Norvège comme un véritable exil pour se mettre à l'abri : « J'ai quitté la France. Je suis partie parce que je ne voulais laisser à personne les moyens et le temps de se venger »[18].

En 2002, elle se met en disponibilité de la magistrature pour devenir conseillère du gouvernement norvégien dans la lutte contre la corruption et la délinquance financière internationale, déplorant au passage la complaisance en France pour les malversations financières.

Entre 2004 et 2006, pour le compte de l'Agence norvégienne de développement et de coopération, elle est conseillère du président de la République malgache, Marc Ravalomanana[19],[20].

En 2005, elle crée, avec l'appui du ministère des Affaires étrangères, le « Network », réseau privé de juges et d'enquêteurs engagés dans la lutte contre la corruption. Ses membres représentent notamment plusieurs pays en voie de développement auxquels le Network apporte non seulement un soutien psychologique et moral grâce aux échanges et réunions organisés régulièrement, mais aussi, à l'occasion, une aide matérielle, comme l'exfiltration d'un membre dont la sécurité serait menacée. Comme le disent certains membres du réseau, cette initiative unique et salutaire ne pourra réellement avoir un impact significatif que si une cour internationale est créée afin de poursuivre les criminels financiers, seule façon de faire appliquer les lois communes en vigueur[21].

Son nom est choisi par la promotion 2007 de l'École nationale de la magistrature. Dénonçant toujours la soumission de la magistrature au pouvoir politique, elle a critiqué le projet de Nicolas Sarkozy visant à dépénaliser le droit des affaires[22].

Enquête sur la crise financière en Islande[modifier | modifier le code]

En , Eva Joly est appelée par le gouvernement islandais pour servir en tant que conseillère spéciale dans une enquête sur une possible criminalité financière qui aurait aggravé la crise financière dans le pays[23].

Elle rend un rapport de 2 000 pages en . La chanteuse islandaise Björk estime que cette mission a constitué un apport immense pour son pays[24].

Eva Joly renonce ensuite à ce poste, la raison officielle de ce départ étant sa préparation à la campagne présidentielle française de 2012, comme candidate du mouvement écologique Europe Écologie Les Verts[25].

Engagement politique[modifier | modifier le code]

Eva Joly en meeting à Grenoble le 12 avril 2012, comme candidate d'Europe Écologie Les Verts aux présidentielles.

Proche du Mouvement démocrate[modifier | modifier le code]

Eva Joly est, en 2007-2008, proche du Mouvement démocrate[26] et aurait, selon Nicolas Hulot, approché François Bayrou pour être tête de liste MoDem aux élections européennes[27], mais, ne recevant pas l'investiture souhaitée, elle n'aurait pas donné suite. Elle expliquera plus tard ce départ en jugeant que François Bayrou « n'a pas de programme »[6].

Engagement écologiste[modifier | modifier le code]

En octobre 2008, elle rejoint le rassemblement Europe Écologie[28], en deuxième position sur la liste des écologistes en Île-de-France en vue des élections européennes[29]. La liste conduite par Daniel Cohn-Bendit recueille 20,86 % des voix, et elle est élue députée européenne, le .

Dès 2010, elle annonce son intention de se présenter sous les couleurs écologistes à l'élection présidentielle française de 2012[30],[31]. Eva Joly est considérée comme la favorite de la primaire écologiste[32] jusqu'à la déclaration de candidature de Nicolas Hulot.

Elle bénéficie du soutien de certains Verts de premier plan, mais pas de la direction[33]. Elle arrive cependant en tête du premier tour, fin , manquant de l'emporter à 63 voix près. Le , elle est proclamée vainqueur de la primaire avec 58,16 % des voix face à Nicolas Hulot : Eva Joly devient ainsi la candidate officielle d'Europe Écologie Les Verts pour l'élection présidentielle de 2012[34].

À deux reprises, Eva Joly tient des propos remarqués sur DSK et le Prix de l'humour politique lui est décerné pour sa formule « Je connais bien Dominique Strauss-Kahn : je l'ai mis en examen »[35], qu'elle prononce en , alors que sa candidature à la présidentielle 2012 se précise et qu'on l'interroge sur ses rivaux socialistes potentiels.

En , pendant les primaires écologistes et la campagne qui les précède, l'ancienne juge d'instruction fait ce commentaire sur l'ex-directeur du FMI, alors que l'affaire du Sofitel de New York est à la une des médias du monde entier : « C'est un homme ; il est riche, puissant et connu, face à une femme faible, pauvre et inconnue : il a perdu !! »[36].

Le elle obtient le prix Sophie de l'environnement et du développement durable pour son engagement dans la lutte contre les paradis fiscaux.

Campagne pour l'élection présidentielle de 2012[modifier | modifier le code]

Logotype utilisé dans le cadre de sa campagne.

Deux jours après avoir été désignée pour représenter Europe Écologie Les Verts à cette élection, sa campagne connaît un début très mouvementé, dès sa première proposition de candidate : le remplacement du défilé militaire de la fête nationale sur les Champs-Élysées par un « défilé citoyen »[37].

Dans les mois qui suivent, elle fait d'autres propositions qui provoquent aussi des polémiques : par exemple, l'abandon du droit de véto et du siège de la France au Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations unies, au profit d'un représentant européen unique[38] et la création de deux jours fériés, un pour les juifs et un pour les musulmans, afin que « chaque religion ait un égal traitement dans l'espace public »[39]

Le , en désaccord avec les virulentes critiques qu'elle adresse au Parti socialiste alors qu'Europe Écologie Les Verts avait signé avec eux un accord de gouvernement, Yannick Jadot, son porte-parole, démissionne de l'équipe qui dirige sa campagne[40].

Le , la chronique dans laquelle Patrick Besson parodie l'accent étranger de la candidate écologiste[41] déclenche une vive polémique et une réponse d'Eva Joly[42], qui considère que ce billet est « une attaque raciste »[43].

Le , l'ancienne magistrate est condamnée à une amende avec sursis pour avoir diffamé David Douillet[44].

Lors de la campagne, Eva Joly prend position sur ce qu'elle considère comme l'occupation et la colonisation du Tibet par la Chine, soutenant la demande d'une réelle autonomie par l'administration centrale tibétaine et se préoccupant de l'immolation de Tibétains depuis mars 2011[45]. Elle cosigne avec Jean-Marc Brûlé et Élodie Bernard un article sur le Tibet publié par Mediapart[46] et critique Jean-Luc Mélenchon qui soutient la Chine contre le Tibet[47].

Le , Le Monde regroupe des analyses sur ses mauvais scores dans les sondages d'opinions et sur ses rapports difficiles avec les journalistes, d'où il ressort, entre autres, « qu'elle ne possèderait pas les codes nécessaires » pour mener une campagne électorale, qu'elle « manque de métier », que « les écologistes n'ont pas tranché certains problèmes, et c'est elle qui paie la facture » voire qu'« on a le droit de ne pas vouloir faire émerger des têtes, de ne pas jouer le jeu de la Ve République, mais alors on ne se plaint pas des journalistes, et on ne présente pas de candidat », conclut Christophe Barbier[48].

Totalisant 2,31 % des voix (828 345 voix) au premier tour[49], Eva Joly termine sixième de cette élection présidentielle loin derrière François Bayrou et devant Nicolas Dupont-Aignan, se trouvant ainsi à un niveau légèrement supérieur à celui de Dominique Voynet en 2007 (1,57 %) mais bien en dessous de celui de Noël Mamère en 2002 (5,25 %). Elle appelle dès le soir du premier tour à voter pour François Hollande au second tour.

Après-campagne[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de l’Organisation des Nations unies, Eva Joly est chargée en juin 2012 d’une mission anti-corruption en Afghanistan, où elle se déplacera avec deux experts internationaux au cours du mois de juillet[50].

Le , elle lance le think tank « #engagement » qui se veut une plate-forme d'échange d'idées[51].

Le , elle se dit favorable à un départ d'EELV du gouvernement actuel estimant de celui-ci : « C'est un système libéral et orthodoxe, qui concentre les richesses entre peu de mains, et laisse les territoires et les quartiers difficiles tous seuls », alors que « Nous étions d'accord pour soutenir un gouvernement de gauche avec une politique de gauche : une politique pour les quartiers, contre le chômage. »[52],[53]. Ce départ aura lieu en avril.

En décembre 2014, elle est condamnée pour diffamation pour des propos visant Christian Vanneste dans le cadre de la polémique sur la déportation des homosexuels en France[54]. Le même mois, elle déclare vouloir devenir avocate[55]. Elle se présente devant le Conseil de l'Ordre de Paris pour s'expliquer sur ses motivations et est inscrite à l'ordre en février 2015[56],[57].

État d'urgence en France en 2015[modifier | modifier le code]

Le 30 novembre 2015, elle compte parmi les signataires de l'Appel des 58 : « Nous manifesterons pendant l'état d'urgence »[58],[59].

Œuvre[modifier | modifier le code]

  • Notre affaire à tous (avec la collaboration de Laurent Beccaria, éds Les Arènes, Paris, 2000) (rééed. « Folio documents », Gallimard, Paris, 2002) (ISBN 2-912485-18-5)
  • (no) Korrupsjonsjeger: Fra Grünerløkka til Palais de Justice, Aschehoug (2001) (ISBN 978-2702846995)
  • L'Abus de biens sociaux à l'épreuve de la pratique, éditions Economica, 2002 (ISBN 2-7178-4389-2)
  • Est-ce dans ce monde-là que nous voulons vivre ?, éds Les Arènes, Paris, 2003 (rééd. « Folio documents », Gallimard, Paris, 2004) (ISBN 2-912485-48-7)
  • (de) Im Auge des Zyklons, Riemann I. Bertelsmann Vlg, 2003 (ISBN 3-570-50051-9)
  • * La Force qui nous manque. Petit traité d'énergie et d'orgueil féminin (avec la collaboration de Judith Perrignon), témoignage, éds Les Arènes, Paris, 2007 (ISBN 2-35204-035-3)
  • Des héros ordinaires (avec Maria Malagardis), éds Les Arènes, Paris, 2009 (ISBN 978-2-35204-085-9)
  • Les Yeux de Lira, avec Judith Perrignon, mai 2011, éditions Les Arènes (ISBN 978-2-35204-150-4)
  • Sans tricher, 2 février 2012, éditions Les Arènes, collection Documents, 250 pages, (ISBN 978-2-35204-181-8)

Bibliographie et filmographie[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

Films[modifier | modifier le code]

L'affaire Elf a inspiré les auteurs de fictions :

  • Les Prédateurs, téléfilm de Lucas Belvaux (2007)
    Téléfilm en deux épisodes produit par Canal+, fiction sur l'affaire Elf, Nicole Garcia y joue le rôle d'Eva Joly. Eva Joly a « adoré ce film » qui « rend bien compte de ce qui s'est passé »[60].
  • L'Ivresse du pouvoir, film de Claude Chabrol (2006)
    le cinéaste Claude Chabrol s'est inspiré de l'affaire Elf et de la vie d'Eva Joly pour son film L'Ivresse du pouvoir. Eva Joly a critiqué le film comme « un petit théâtre de mœurs qui conforte chacun dans l'immobilisme », et souligné que dans la réalité, « des circuits financiers occultes d'une ampleur sans précédent en Europe ont été découverts. La justice a apporté la preuve de détournements massifs (jusqu'à 150 millions d'euros) par les dirigeants de la firme, en grande partie pour leur usage personnel. Elle a éclairé les citoyens sur les pratiques corruptrices entre les pays développés et ceux en voie de développement. » Elle a estimé que le film réduisait l'enquête à « une suite de clichés » et regretté que Claude Chabrol ait selon elle violé l'intimité de sa vie privée, ajoutant lors de la promotion du film « des détails sordides et erronés sur [sa] vie personnelle[61]. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. David Servenay, article « Eva Joly, meilleure chance d'Europe Écologie pour 2012 ? », 31 mars 2010, Le Post.
  2. Huffington Post.
  3. a, b et c Gilles Gaetner, « L'inflexible », L'Express,‎ (lire en ligne)
  4. Eva Joly, Judith Perrignon, La Force qui nous manque, 2007.
  5. Le Nouvel Obs.
  6. a et b Sylvia Zappi, « Eva Joly, la nouvelle égérie écolo », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. et cousin de Sylvie Joly
  8. « Eva Joly, juge médiatique et bientôt députée européenne au côté de Daniel Cohn-Bendit », sur politique.net,‎
  9. « Eva Joly », sur MYTF1NEWS (consulté le 7 décembre 2015)
  10. « Les quatre vérités d'Eva Joly », sur Le Point.fr,‎ (consulté le 7 décembre 2015)
  11. Discours de clôture d’Eva Joly lors des journées d’été d'Europe Écologie, 20 août 2011.
  12. Alain Rollat, « En 1994, quand Bernard Tapie s’est fait piéger par Eva Joly », Le Temps,‎
  13. Libération.
  14. Armelle Thoraval, « Triple perquisition hier. L'affaire Elf frappe chez Roland Dumas. Les juges Joly et Vichnievsky ont saisi des documents appartenant au président du Conseil constitutionnel », Libération,‎
  15. Eva Joly et les hommes de sa vie, L'Express, 19 août 2010
  16. (en) Integrity Awards winners 2001, sur le site transparency.org
  17. à l'origine de l'opération Mains propres
  18. La force qui nous manque, sur le site cteb.fr
  19. L'échappée malgache d'Eva Joly, sur le site lexpress.fr
  20. Eva Joly : le ver est dans le fruit…, sur le site lequotidien.re
  21. Le Monde, 23 mars 2009.
  22. Le Monde, 13 septembre 2007, p. 11.
  23. "Eva Joly, icône au pays des Vikings", Challenges, 12 mars 2009.
  24. Gilles Médioni, « Björk plébiscite Eva Joly », L'Express,‎ (lire en ligne)
  25. (en) Eva Joly quits Iceland bank crash investigation, Icenews, 13 octobre 2010.
  26. « Européennes : Eva Joly possible candidate », dépêche AFP, 8 juin 2008.
  27. « Hulot : “Eva Joly avait demandé à François Bayrou d’être tête de liste aux européennes” », Le Parisien, 10 juin 2011.
  28. « Pourquoi je rejoins le Rassemblement », sur le site europeecologie.fr
  29. Eva Joly rejoint Cohn-Bendit et l’union des écolos pour l’Europe, Libération, 17 septembre 2008.
  30. « Cécile Duflot ne souhaite pas être candidate à la présidentielle de 2012 », Le Nouvel Observateur, 19 août 2010.
  31. « Europe Écologie : Eva Joly fait un pas de plus vers 2012 », Le Figaro, 15 août 2010.
  32. « Derrière le consensus écolo pour Eva Joly, des tensions demeurent », Le Monde, 18 août 2010.
  33. Julien Bayou, Marie-Christine Blandin, Pascal Canfin, Yves Contassot, Karima Delli, François de Rugy, Yannick Jadot, Alain Lipietz, Noël Mamère, Caroline Mécary, Michèle Rivasi, Dominique Voynet, Hélène Flautre, François Alfonsi, Lucile Schmid, Andrée Buchmann, cf. Rodolphe Geisler, Primaire écolo : Joly et Hulot comptent leurs soutiens, Le Figaro, 14 juin 2011
  34. « Primaire écologiste : Eva Joly l'emporte par 58 % des voix », Le Monde, 12 juillet 2011.
  35. « Eva Joly lauréate 2010 du prix humour et politique », Libération, 20 septembre 2010.
  36. « Accusé, levez-vous ! », Le Point, 16 juin 2011.
  37. « Eva Joly propose la suppression du défilé militaire du 14 juillet », Le Monde, 14 juillet 2011.
  38. « Nouvelle cacophonie à gauche », Le Figaro, 25 novembre 2011.
  39. Eva Joly favorable à un jour férié pour Kippour et l’Aïd-el-Kebir, Le Monde, 11 janvier 2012.
  40. « Yannick Jadot démissionne de la direction de campagne d'Eva Joly », Le Monde, 23 novembre 2011.
  41. Patrick Besson, « Eva Joly, présidente de la République », sur Le Point,‎ (consulté le 8 janvier 2016)
  42. Eva Joly, « Xénophobie salonnarde : le retour », sur Le Point,‎ (consulté le 8 janvier 2016)
  43. « Eva Joly dénonce une attaque raciste », L'Express, 4 décembre 2011.
  44. « Eva Joly condamnée à une amende avec sursis pour avoir diffamé David Douillet », Le Monde, 8 décembre 2011.
  45. Réponse de Mme Eva Joly le 06/04/2012, site du Comité de soutien au peuple tibétain
  46. Eva Joly, Jean-Marc Brûlé et Élodie Bernard Le Tibet, un combat profondément écologiste, Mediapart, 9 mars 2012
  47. Joly: pas la même idée de la liberté que Mélenchon pro Chavez, pro-Castro AFP, 30 mars 12
  48. "Eva bashing" : Joly contre les éditorialistes, article du quotidien Le Monde, daté du 25 février 2012.
  49. Décision Déclaration premier tour présidentielle 2012 du 25 avril 2012, consulté le 26 avril 2012.
  50. « Eva Joly en mission anti-corruption pour l'ONU en Afghanistan », lemonde.fr, 25 juin 2012.
  51. Eva Joly de retour avec un « club de réflexion », Le Figaro, 23 août 2012.
  52. « EELV devrait quitter le gouvernement (Joly) », sur lefigaro.fr,‎ (consulté le 25 janvier 2014)
  53. AFP, « Eva Joly souhaite voir EE-LV quitter le gouvernement », sur liberation.fr (consulté le 25 janvier 2014)
  54. Justice: Joly condamnée pour des propos visant Christian Vanneste, liberation.fr, 11 décembre 2014
  55. Olivia Elkaïm, « Eva Joly : "Pourquoi je vais devenir avocate" », lavie.fr, 11 décembre 2014.
  56. « Eva Joly avocate ? Verdict la semaine prochaine », sur Le Lab Europe 1,‎ (consulté le 16 février 2015)
  57. Pierre-Antoine Souchard, « Eva Joly est devenue avocate », sur Yahoo Actualités France,‎ (consulté le 16 février 2015)
  58. Collectif, « L'appel des 58 : « Nous manifesterons pendant l'état d'urgence » », Club de Mediapart,‎ (lire en ligne).
  59. AFP, « État d'urgence : 58 personnalités revendiquent la liberté de manifester », Le Point,‎ (lire en ligne).
  60. « La juge Eva Joly et l'actrice Nicole Garcia parlent des “Prédateurs” », Télérama, 15 octobre 2007.
  61. Claude Chabrol a rétréci l'affaire Elf, Le Monde, 17 mars 2006

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