Debout la France

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Debout la France
Image illustrative de l'article Debout la France
Logo officiel
Présentation
Président Nicolas Dupont-Aignan
Fondation 23 novembre 2008[note 1]
Scission de Union pour un mouvement populaire
Siège 55 rue de Concy
91330 Yerres
4 rue de Courty 75007 Paris (Île-de-France)
Vice-présidents Dominique Jamet, François Morvan, Anne Boissel et Patrick Mignon
Adhérents 13 000 revendiqués (2013)[1]
Positionnement Droite
Slogan « Ni système, ni extrêmes »
Idéologie Patriotisme
Gaullisme
Euroscepticisme
Républicanisme
Souverainisme
Conservatisme social
Interventionnisme étatique
Protectionnisme
Affiliation européenne EUDemocrats (avant 2015) ADDE (depuis 2015)
Couleurs Mauve
Site web http://www.debout-la-france.fr/
Représentation
Députés
1 / 577
Conseillers départementaux
5 / 4 108
Conseillers régionaux
0 / 1 722
Maires
60 / 36 635

Debout la France (abrégé en DLF) est un parti politique français fondé en février 1999 par Nicolas Dupont-Aignan sous le nom de Debout la République (DLR). Courant du RPR, puis de l'UMP jusqu'en novembre 2008, il devient alors un parti politique à part entière. Debout la République devient Debout la France en octobre 2014.

Le parti revendique 13 000 adhérents en 2013[1]. Il est membre du parti politique européen Alliance pour la démocratie directe en Europe, après avoir été membre de EUDemocrats.

Historique[modifier | modifier le code]

Debout la République[modifier | modifier le code]

Au sein de l'UMP[modifier | modifier le code]

Debout la République est fondé le 3 février 1999 par Nicolas Dupont-Aignan, en tant que courant « gaulliste authentique » du RPR.

La majorité de ses membres participe à la fondation du Rassemblement pour la France, créé à la suite de la liste souverainiste conduite par Charles Pasqua et Philippe de Villiers aux élections européennes de 1999.

Le courant DLR est relancé une première fois en mai 2000 et devient une passerelle entre les pasquaïens du RPF et les séguinistes du RPR.

Le 7 septembre 2002, DLR est relancé une seconde fois en tant que courant « gaulliste et républicain » de l'UMP, par huit parlementaires[note 2].

Le 9 juillet 2003, les parlementaires Jacques Baudot, Nicolas Dupont-Aignan, Patrick Labaune, Lionnel Luca, Étienne Mourrut et François-Xavier Villain présentent les clubs locaux du mouvement. Candidat à la direction de l'UMP en trio « gaulliste et républicain » avec Sylvie Perrin et Christophe Beaudouin, son président Nicolas Dupont-Aignan crée la surprise au Congrès fondateur en obtenant 15 % (17 novembre 2002) des suffrages face au trio Juppé-Gaudin-Douste-Blazy. Il obtient ensuite 9 % au congrès du 28 novembre 2004. Debout la République est alors représenté au bureau politique de l'UMP par deux des trente membres élus : Nicolas Dupont-Aignan et Sylvie Perrin[note 3], puis par Élisabeth Laithier.

Le 9 mai 2004, la motion de Debout la République obtient 19,7 % au Conseil national de l'UMP sur l'Europe. Le 6 mars 2005, DLR ne dépose pas de motion défendant le « Non » au projet de Constitution européenne, la motion « L'Europe mérite un « Oui » obtenant 90,8 %. Dès lors, DLR se structure sur l’ensemble du territoire et participe à la campagne de Nicolas Dupont-Aignan pour l'élection présidentielle de 2007 puis aux élections législatives de 2007 avec 62 candidats, date à partir de laquelle le parti n'a plus aucun lien avec l'UMP.

Un parti autonome[modifier | modifier le code]

Le congrès fondateur du parti a lieu le 23 novembre 2008. À la Mutualité, lors du meeting qui voit les statuts du parti approuvés et Nicolas Dupont-Aignan être élu président, plus de 1 000 personnes sont présentes, parmi lesquelles des gaullistes et des républicains, mais aussi des anciens du MPF, du MRC et des villepinistes. À cette occasion, le Président nouvellement élu annonce qu'il présentera des listes aux européennes de 2009. Le jeune rassemblement gaulliste et républicain part pour sa première campagne nationale en toute indépendance lors des élections européennes de 2009. Une alliance avec Libertas a été repoussée du fait de certaines positions libérales du parti et ambiguës de Declan Ganley sur la Turquie en Europe. Nicolas Dupont-Aignan déclare : « J'ai beaucoup d'admiration pour Declan Ganley, qui a fait un immense travail pour faire gagner le non en Irlande. Je l'ai rencontré longuement cet été. Nous n'avons pas «conclu» car il est favorable à l'entrée de la Turquie dans l'Europe, hostile à la PAC et partisan d'un libre-échangisme économique total »[2]. DLR présente ainsi des listes partout en France, avec le slogan : « Osons une Europe différente » et un programme prônant la création d'une Europe confédérale, une Europe des agences.[réf. souhaitée]

Lors de son conseil national du , Debout la République valide les noms des chefs de file pour les élections régionales de 2010 et prévoit de présenter des listes dans la moitié des régions seulement, en raison du coût important des campagnes régionales[3]. Le mouvement ne présente finalement des listes que dans trois régions : en Haute-Normandie, en Île-de-France et en Lorraine.

En décembre 2012, dans le cadre du financement public des partis politiques et de la deuxième tranche pour l'année 2013, deux députés se déclarent rattachés à Debout la République : Nicolas Dupont-Aignan et Lionnel Luca[4],[5].

Nicolas Dupont-Aignan au congrès fondateur de Debout la France. Paris, 12 octobre 2014.

En décembre 2013, ce sont cette fois six députés[note 4],[6] qui se déclarent rattachés à Debout la République, ainsi que quatre sénateurs[note 5],[7].

Debout la France[modifier | modifier le code]

À l'occasion d'un congrès le , Debout la République change de nom et devient Debout la France. Ce changement de nom est validé par 87 % des 1 300 militants présents lors du congrès refondateur[8]. Deux anciens de l'équipe de campagne de Jean-Pierre Chevénement de 2002 prononcent les discours argumentaire: l'un en faveur du changement de nom (François Morvan) tandis que Claude Rochet s'y oppose.

Lors de cet évènement instaurant Debout la France, plusieurs personnalités de la société civile tiennent un discours à la tribune, dont l'économiste Jacques Sapir[9] et le lanceur d'alerte Hervé Falciani[10].

Programme politique[modifier | modifier le code]

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Le programme de Debout la France peut se résumer par la volonté de retrouver à l'échelon national la maîtrise du budget, de la monnaie, des frontières, des lois et de la politique étrangère[11],[12].

Économie[modifier | modifier le code]

DLF rejette l'euro, monnaie unique accusée selon le parti de favoriser sinon d'être facteur de nombreux problèmes économiques dont souffre le pays: ainsi, sa surévaluation serait l'une des grandes causes du déficit compétitif des entreprises, tandis que le fait que cette monnaie (qui est celle de 18 États aux fortes disparités socio-économiques) ne prendrait pas assez en compte ces réalités trop disparates entre pays serait facteur de déséquilibres importants (chômage, dettes...). En outre, le parti critique la monnaie unique comme projet avant tout politique et fédéraliste, qui viserait à imposer une structure supranationale inefficace et nuisible, voire dangereuse économiquement[13]. Le programme de DLF propose ainsi de revenir aux monnaies nationales, sans toutefois abandonner complètement l'Euro : la monnaie unique serait transformée et deviendrait « monnaie commune de l'Europe », unité de compte d'un nouveau système monétaire européen devant permettre l'ajustement de parité[13]. Le parti argue de plus qu'une telle sortie ne ferait pas exploser la dette ni les taux d'intérêt si « les gouvernements imposent une conversion en monnaie nationale avant la dévaluation » préconisée par Dupont-Aignan[13]. DLF pointe comme autre avantage de ce retour aux monnaies nationales la possibilité de monétiser la dette publique[13].

DLF refuse tout libéralisme total, présenté comme « anarchique », et milite pour un retour du contrôle des frontières nationales. Cependant, n'étant ni anticapitaliste ni complètement antilibéral, il est favorable à une économie de marché (libre entreprise, secteur privé important) qui, loin d'être sans règle ni ordre, serait « raisonnée » et n'irait pas à l'encontre des acquis sociaux des citoyens[14]. DLF se place de ce fait plus sur une ligne parfois qualifiée de « sociale-démocrate », ou, plus exactement, de troisième voie entre socialisme et libéralisme économique. Son discours protectionniste, qui doit faire appel à un patriotisme économique « modéré » (droits de douane « ciblés », aide aux entreprises innovantes, protection des fleurons nationaux stratégiques...), dit s'opposer au libre-échange globalisé et total dont les effets n'ont été, selon le parti, que délocalisations, chômage de masse, chute des investissements et du pouvoir d'achat, accroissement des déficits[15]. Dupont-Aignan veut un « État-stratège », qui puisse organiser des coopérations solides avec des partenaires européens dans le cadre de l'Europe confédérale voulue par DLF, tout en sachant protéger et favoriser ses entreprises au sein de la concurrence mondiale (baisse des cotisations fiscales à l'investissement sur le territoire national, facilités de crédit, partenariats public-privé...).Plus généralement, le parti concède la nécessité de réduire la dépense publique et les déficits budgétaires afin de faire face à la dette publique croissante, mais considère que vouloir réduire fortement les déficits sans favoriser parallèlement le secteur privé (entreprises) est inefficace et peu souhaitable.

DLF se montre, sur le plan économique, très sévère à l'encontre de la mondialisation actuelle, factrice selon le parti de libre-échange excessif, de capitalisme sans règle et d'affaiblissement de la souveraineté nationale au détriment des populations (notamment les classes moyennes et populaires) mais au profit de grandes multinationales, des marchés financiers et des grandes banques[14].

Chômage[modifier | modifier le code]

Le parti entend lutter contre le chômage, entraîné selon lui par les délocalisations et une monnaie unique surévaluée[15], tout en défendant un système social juste et équitable, sans tomber cependant dans l'assistanat[15]. Ambitionnant de « remettre l’économie au service de l’ensemble des citoyens »[15], il propose (outre « reprendre la liberté monétaire ») de « faire reposer le commerce mondial sur des zones régionales homogènes de libre échange » en appliquant ce principe à l'Europe[15], de « créer une grande loi de Patriotisme Économique » (rétablissement d'un système d'actions préférentielles dans les secteurs stratégiques, obligation pour les administrations d'acheter français, droits de douane sur certains produits...)[15] et de réformer le système fiscal en faveur des entreprises (réduction des cotisations sociales par la « mise à contribution » des produits étrangers, simplification des démarches administratives, réduction de l'impôt sur les sociétés, encouragement de l'investissement...)[15]. En outre, DLF veut « refaire de la France un champion industriel » par la mise en place de projets de long terme, tels que des investissements dans la recherche scientifique ou les nouvelles technologies. L'un de ses objectifs en la matière est notamment de « mettre en place un nouveau Commissariat au Plan chargé de définir une vision de long terme du développement économique [du] pays »[15], qui encouragerait l'activité sans toutefois se substituer au secteur privé.

Le parti reprend dans son programme socio-économique le projet gaulliste de l'« économie participative » (c'est-à-dire la participation des salariés au résultat de leur entreprise, donc l'association du travail et du capital chère à de Gaulle). En partant de l'observation que le pouvoir d'achat des classes populaires et moyennes « stagne ou régresse » tandis que les profits des multinationales « ont explosé » depuis vingt ans[15], il se dit vouloir « renforcer la participation des salariés à la vie de l'entreprise » par plusieurs mesures, comme la fixation d'un objectif de 15 % d'actionnariat-salarié dans chaque entreprise française, la mise ne place d'avantages fiscaux visant à accroître la participation salariale, l'obligation du vote des salariés aux élections professionnelles, ou l'encouragement du développement des associations d'actionnaires salariés afin de peser sur les prises de décision[15]. Il veut aussi instaurer un salaire maximum dans les entreprises dans lesquelles l'État a une participation de 36 fois le SMIC[16].

Protectionnisme[modifier | modifier le code]

Présentées comme des mesures de « protectionnisme intelligent »[17], Debout la France propose dans son programme des mesures de protectionnisme ciblé, dont l'objectif est de relocaliser un milion d'emplois sur cinq ans. L'une des mesures-phare de ce programme est la mise en place de droits de douane et de quotas dont le produit serait affecté au financement de la protection sociale[17]. Le programme indique également que les administrations devront prioritairement « acheter français » à prix égal[15].

Par ailleurs, le mouvement préconise un étiquetage plus précis des produits vendus sur le territoire national qui permettrait d'identifier facilement le pourcentage du « fabriqué en France » de chaque produit[15], et l'obligation pour les produits importés de répondre aux exigences environnementales françaises, sous peine de se voir imposer une taxe compensatoire.

Retraite[modifier | modifier le code]

Le parti souhaite le maintien de la réforme de 2010 avec la retraite à 62 ans. En revanche, il propose de passer à un système de points[18],[19].

Dette publique[modifier | modifier le code]

Le parti affirme vouloir abroger de la loi de 1973 interdisant à la Banque de France de prêter à l'État directement sans passer par les marchés financiers.

Nicolas Dupont-Aignan entend retrouver la liberté de création monétaire et souhaite donc se libérer des marchés. Concrètement, il souhaite donner la possibilité à la Banque de France de monétiser la dette publique[20] et permettre à l'État d'emprunter à taux zéro auprès de la Banque de France[21]. Aussi les banques de dépôts et les banques d'affaires devront être séparées.

Cette loi de 1973 a pourtant été abrogée par l'article 35 de la loi no 93-980 du 4 août 1993 dans l'objectif de mise en conformité du statut de la Banque de France avec les obligations issues du traité de Maastricht[22],[23].

Nicolas Dupont-Aignan et ses conseillers reçus à l'Élysée

Finance[modifier | modifier le code]

Le parti souhaite la règlementation des bonus en interdisant les parachutes dorés. Afin de limiter les agences de notations privées, Nicolas Dupont-Aignan veut la création d'une agence publique de notation[24].

DLF prend une mesure souvent reprise par les courants altermondialistes, la création d'une Taxe Tobin d’au moins 0,1 % sur toutes les transactions financières avec les États européens volontaires[25].

Fiscalité[modifier | modifier le code]

Le parti fait de la réduction des niches fiscales une de ses priorités[26],[27].

S'il est récurrent d'entendre Debout la France s'indigner souvent contre la hausse des impôts en France[28], le mouvement demande la création d'un « impôt de citoyenneté » perçu sur chaque Français qui réside à l'étranger[29]. Une réforme de l'impôt serait instaurée en cas d'accession au pouvoir du parti, par une nouvelle tranche d’Impôt sur le revenu à 50 % pour les revenus les plus élevés[30]. De plus, par soucis d'égalité, le mouvement réclame l'alignement de la fiscalité des revenus du capital sur celle des revenus du travail. Ainsi, une réforme de la fiscalité aurait lieu pour les grands groupes en mettant fin à la loi Copé[31].

Société[modifier | modifier le code]

Éducation[modifier | modifier le code]

Nicolas Dupont-Aignan au Salon de l'Agriculture le 23 février 2015.

DLF défend des positions se voulant à la fois claires et strictes en matière d'Éducation nationale. Considérant que « c’est [...] l’école de la République qui [doit permettre] à chacun de devenir un citoyen capable, par l’effort et le travail, de trouver des opportunités pour s’insérer dans la société »[32], le parti de Dupont-Aignan valorise tout particulièrement l'école comme entité factrice d'intégration nationale. Tout en se disant véhiculer l'éloge d'une éducation citoyenne fondée sur l'école publique, universelle, obligatoire, laïque et exigeante, il pointe en même temps « trois carences majeures » dont « souffre » celle-ci[32] : des conditions de travail jugées « de plus en plus difficile[s] pour enseigner »[32], un « manque d'incitation au travail des élèves »[32] et une « vraie carence dans l’enseignement des fondamentaux »[32], conjuguée à « une mauvaise articulation entre les études secondaires et les études supérieures[32]. Voulant « reconstruire l'école »[32], DLF ambitionne de mener à bien cet objectif en agissant simultanément sur plusieurs points jugés prioritaires: « remotiver les enseignants »[32], « restaurer l'autorité dans l'éducation »[32], « réhabiliter l'effort et le mérite »[32] ainsi que consolider et « améliorer » les différentes filières et leurs résultats[32]. Outre renommer le ministère de l'Éducation nationale en « ministère de l'Instruction publique »[32] et réaffirmer l'apprentissage des fondamentaux comme mission première de l'école, le parti propose notamment d'encourager les heures supplémentaires au profit du soutien scolaire[32], de revenir sur la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux dans l'Éducation nationale[32], de mettre en place des « programmes de réorientation des enseignants qui souhaitent changer d’administration »[32], de restaurer le vouvoiement obligatoire dans le secondaire[32], d'élargir les pouvoirs des professeurs dans la convocation de conseils de discipline[32], de conditionner le « versement des allocations familiales à l’assiduité scolaire »[32] ou encore de restaurer la possibilité de redoubler dans toutes les classes[32]. L'une des mesures phares de DLF consiste en outre à vouloir « créer des établissements pour élèves difficiles, avec des conditions disciplinaires plus dures, uniformes et encadrement de type militaire », dont le but serait de « désengorger les établissements scolaires des éléments les plus perturbateurs et rééduquer ces jeunes »[32]. De plus, le mouvement de Dupont-Aignan entend consolider l'apprentissage de la langue française, développer les filières dites « en déficit d'image » en France (technologique et professionnelle notamment) ainsi que rendre le niveau d'apprentissage plus exigeant[32]. Le mouvement critique très fortement la réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem et propose avec Jean-Paul Brighelli et Éric Anceau 20 mesures pour sauver l'éducation[33].

Le parti demande à ce que l’État débloque 3 milliards d'euros sur cinq ans et se fixe comme objectif la création de 100 000 places de crèche supplémentaires[34].

Pour l'enseignement supérieur, il estime que « la loi sur l’autonomie des universités a eu l’avantage d’ouvrir les universités aux financements privés et à la réalité du monde professionnel ». Il dénonce par ailleurs une « uniformisation de notre système sur le modèle anglo-saxon, avec un renchérissement du coût des études » et « une stagnation du niveau d’accès d’une génération aux études supérieures autour de 25 % contre 40 à 50 % dans d’autres pays. Nicolas Dupont-Aignan propose, en conséquence, de relever l’effort budgétaire en faveur de l’enseignement supérieur à 2 % du PIB. Il espère ainsi que la France rattrapera son retard et verra le partenariat entre écoles, universités et IUT se renforcer. L'objectif affiché est de permettre « un accès plus démocratique à l’enseignement supérieur par des bourses au mérite, et la réduction des frais d’inscription ». Enfin, pour éviter les erreurs d'orientation, il propose également « une vraie sélection au mérite à l’entrée de l’université, pour les filières qui ont des problèmes de débouchés ». Le parti souhaite que l’État garantisse « la gratuité des concours pour les grandes écoles » , qui « rackettent » , selon lui, les étudiants qui souhaitent y entrer. En dehors de cela, il ne remet pas en cause le système des grandes écoles en lui-même. Preuve de son soutien aux grandes écoles, Dupont-Aignan défend les classes préparatoires. Elles ont « fait leurs preuves et apportent au système pédagogique à la mode depuis 20 ans la preuve que le travail et l’effort sont les garantis d’une bonne réussite scolaire » , affirme-t-il. En revanche, il remet en question le système de sélection à l'entrée en prépa, en invoquant « un objectif de justice sociale ». « Le filtrage doit se faire aux concours préparés plus qu’à l’entrée de la classe prépa car des lycéens, même de niveau moyen, peuvent trouver dans le rythme des prépas l’encadrement et l’engouement nécessaire à la réussite de leurs études. » En résumé, tout lycéen devrait avoir la possibilité d'intégrer une classe préparatoire aux grandes écoles. Seule mesure en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes de son programme de 2012, « le capital-formation, une seconde chance pour les jeunes sans diplôme ». Ce capital serait destiné aux jeunes qui sortent sans formation du système scolaire, qui ont du mal à se former et qui souhaitent se réorienter. Ils pourraient en disposer tout au long de leur vie, mais le candidat ne précise pas s'il y a d'éventuelles règles à respecter pour l'utiliser. Nicolas Dupont-Aignan résume sa mesure de manière ambitieuse, en déclarant qu'il ne souhaite rien de moins qu'offrir aux jeunes « la sécurité professionnelle ». Concernant la vie étudiante, Nicolas Dupont-Aignan met l'accent sur l'amélioration des conditions de vie des étudiants. Il propose notamment de « diminuer de 50 % le coût de scolarité des écoles de commerce » , et « d'imposer aux banques de délivrer des prêts à taux 0 % à destination des étudiants pour financer leurs études ». Quant aux bourses, le candidat dénonce le retard de versement des bourses délivrées par le Crous. Il propose en conséquence de « mettre en place un plan de financement validé par les associations étudiantes permettant, d’assurer le versement en temps et en heure des bourses ». Mais aussi de les étendre sur 12 mois, afin de permettre aux étudiants de payer leur loyer durant l'été en vue de conserver leur logement. Enfin, sur la question des stages, il souhaite « augmenter de 50 % le montant minimal de rémunération »[35].

Il est partisan de la création d'un service civique de trois mois pour tous les jeunes Français.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Le parti demande la restauration des aides directes aux agriculteurs[36] en supprimant la PAC accordée par l'Union européenne[37]. Dans le même contexte, les importations seront encadrées pour protéger la production agricole française et la qualité de l'alimentation. Dans le cadre d'un protectionnisme, la mise en place des taxes sur les importations de poissons en fonction des différentiels de coûts salariaux et de normes environnementales[38].

Les prix de soutien minimaux doivent être rétablis (notamment un prix minimal garanti pour le lait), assortis si besoin de quotas pour éviter les surproductions ; ainsi que la réintroduction des prix de soutien afin de permettre aux pêcheurs de vivre de leur travail.

Justice / Police[modifier | modifier le code]

Discours de Nicolas Dupont-Aignan au Pacte pour la Justice en 2012

Le candidat entend recruter 10 000 postes dans la police et la gendarmerie pour combler les départs à la retraite[39].

Comme l'action du Ministère de l'Intérieur et du Ministère de la Justice sont liés, Nicolas Dupont-Aignan demande à ce que les résultats des enquêtes judiciaires soient reconnus par la justice[40], en d'autres termes que celle-ci ne soit pas laxiste vis à vis des criminels[41].
Ainsi il souhaite supprimer les remises de peine automatiques, instaurer une perpétuité réelle en lieu et place de la perpétuité actuelle (qui est de 29 ans maximum). Pour cela, il demande à ce que 20 000 places de prison soient construites ou bien d'utiliser les casernes désaffectées qui feraient guise de prison.

Face au terrorisme, Nicolas Dupont-Aignan s'était illustré médiatiquement en demandant la réouverture du Bagne de Cayenne pour les terroristes[42].

Santé[modifier | modifier le code]

En défense de la France rurale, l'ex candidat à la présidentielle proposait dans son programme de 2012 la création de maisons de santé en zone rurale afin de lutter contre les déserts médicaux[43]. Toujours pour survenir à cette « France des oubliés », les médecins auraient été obligés d'exercer 2 ans de leur carrière professionnelle dans une zone où l’on manque de professionnels de santé[44].

Il propose en outre le déremboursement des médicaments « inutiles ». Il ne s'est pas élevé contre le remboursement de l'IVG[45].

Droit de la famille[modifier | modifier le code]

En matière sociétale, le parti adopte une ligne assez conservatrice, s'opposant à la légalisation de la PMA[46], de la GPA[47], de l'euthanasie[48] (mais se dit favorable à la Loi Leonetti) ou de l'adoption homoparentale[49]. En outre, il refuse toute abolition de la notion de « filiation » dans le cadre de cette dernière. Néanmoins, Nicolas Dupont Aignan se dit favorable à une union civile entre personnes de même sexe[50] (sans toutefois cautionner le mot « mariage ») et ne s'est pas élevé contre le remboursement de l'IVG. Il se dit contre l'avortement à titre personnel mais favorable à la Loi Veil[51].

Discriminations[modifier | modifier le code]

En matière de discriminations, le parti demande à ce que chaque main courante de violence conjugale soit automatiquement communiquée au procureur[52]. De plus, il souhaite à ce que dans la pratique, il y ait des ouvertures de centres d'hébergement pour les femmes victimes de violences conjugales dans chaque intercommunalité[53].

Si le parti ne se déclare pas ouvertement féministe, il réclame l'égalité salariale entre les hommes et les femmes, veut supprimer les exonérations de cotisations des entreprises pour le temps partiel[54]. Pourtant, il se dit hostile à la création d’un ministère du Droit des femmes, idée que Nicolas Dupont-Aignan juge « dégradante ». Il est aussi hostile à la loi sur la parité.

En matière de handicap, le parti souhaite revaloriser le métier des auxiliaires de vie[55] et améliorer l'accès des enfants handicapés à l'école[56].

Outre-Mer[modifier | modifier le code]

Le mouvement se montre attaché aux départements d'Outre-Mer français, et demande des vols à tarifs réduits entre la métropole et l’Outre-mer. Il souhaiterait que les maisons et les toits de bâtiments commerciaux et industriels soient équipés en photovoltaïque.

Institutions[modifier | modifier le code]

De par l'héritage gaulliste qu'il revendique, le parti de Dupont-Aignan se montre naturellement très attaché aux institutions de la Ve République, mais aussi aux pratiques et principes politiques du général de Gaulle.

Ainsi, DLF est un fervent défenseur du référendum : il propose même de le rendre obligatoire pour les questions relevant selon lui de la souveraineté nationale, notamment concernant la ratification de « tout nouveau traité européen »[32], la ratification de « toute nouvelle modification de la constitution »[32], voire de « toute nouvelle privatisation ou cession importante d'actifs nationaux »[32]. En outre, DLF désire encourager le référendum d'initiative populaire en « abaissant [son] seuil à 2 millions de signatures »[32]. L'une des promesses de candidature de Dupont-Aignan à l'élection présidentielle de 2012 fut également la tenue, en cas d'accession à la Présidence de la République du candidat de DLF, de cinq référendums devant porter sur la sortie de l'Euro, une réforme de la Justice en matière de politique pénale, la réforme territoriale, la réforme de l'Éducation nationale et la reprise en main du contrôle des frontières et de la régulation de l'immigration[57].

Les élus coupables de corruption seront inéligibles à vie[58]. Ce mouvement semble être vigilant face aux actes de corruption, comme en témoigne l'action du Secrétaire Départemental du Var qui a lancé une formation destinée à tous les élus pour déceler les malversations dans les pouvoirs publics[59].

Nicolas Dupont-Aignan distribuant des tracts contre la privatisation des autoroutes et leur « racket » le 4 juillet 2013 dans les Yvelines

Si le parti se montre favorable au cumul des mandats[60], il se prononce pour une limitation des mandats à deux : un national et un local mais interdiction pour un ministre d'exercer un mandat électif.

En matière de représentativité politique, DLF demande l'instauration d'une dose de proportionnelle aux élections législatives[61]. Il souhaite que le vote soit obligatoire en contrepartie d'une reconnaissance du vote blanc[62],[63]. En revanche, le parti se montre hostile au droit de vote des étrangers.

Fonction publique[modifier | modifier le code]

DLF veut « réformer » le service public, en stoppant sa libéralisation[15], en y introduisant une « meilleure gestion »[15], en rétablissant le monopole public dans certains secteurs stratégiques (poste, gaz et électricité, transports ferroviaires...) et en luttant contre les abus et fraudes, notamment liés à la Sécurité sociale et à l'AME[15].

Il veut aussi supprimer progressivement les péages autoroutiers[64] en les nationalisant[65].

Pour ce qui est de l'organisation territoriale de l'État, le parti souhaite une France basée sur le modèle : État-Département-Commune[66]. Il veut donc supprimer les intercommunalités et les conseils régionaux[67] pour les substituer en assemblée de regroupements des départements. Le parti se montre hostile de façon générale aux excès de la décentralisation et aurait plutôt tendance à défendre une France déconcentrée.

Souveraineté[modifier | modifier le code]

Europe[modifier | modifier le code]

Gaulliste et républicain, Debout la France véhicule un programme avant tout basé sur une volonté de garantir la souveraineté nationale française[68], se positionnant très clairement au cœur de la mouvance souverainiste hostile à l'euro et aux institutions européennes[14]. Parti manifestant une franche opposition au fédéralisme européen, il fustige l'organisation supranationale de la construction européenne actuelle, qui serait selon lui « opposé[e] aux nations », « anti-démocratique » et « technocratique »[14]. Le parti a la volonté de réformer l'Union européenne, qui aurait été, selon lui, dévoyée par rapport aux ambitions originelles. Désirant rompre avec tout fédéralisme aussi bien sur le plan économique que politique, DLF se montre en revanche partisane d'une « Europe des Nations » radicalement opposée au modèle d'actualité incarné par des institutions comme la Commission européenne ou la BCE. Ainsi, le parti milite pour « négocier un nouveau traité confédéral qui rende aux États-nations leur liberté d’action »[14] et poserait les bases d'une « communauté d'États européens » confédérés, qui serait plus démocratique et plus efficace[14].

Politique internationale[modifier | modifier le code]

De tradition gaulliste, le mouvement souhaite étendre et promouvoir la culture française dans le monde. Pour cela, l'État doit apporter son soutien à la Francophonie[69].

La France doit sortir de l'OTAN et de son commandement intégré[70] afin de retrouver une politique militaire souveraine et en fonction de ses intérêts[71]. Le parti, à travers son leader, s'était opposé à l'intervention de la France en Afghanistan[72], en Irak, en Libye[73],[74] et en Syrie[75]. La politique étrangère de la France doit être fondée sur le respect de l’indépendance et du Droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Ainsi, Nicolas Dupont-Aignan demande la reconnaissance de l'État palestinien[76],[77].

Le budget de la défense doit revenir à 2 % du PIB (hors pensions)[78].

Immigration[modifier | modifier le code]

Nicolas Dupont-Aignan venu défendre les usagers des transports en 2012

Constatant que le « climat économique [est rendu] plus difficile pour l’intégration [des immigrants] du fait de la persistance d’un chômage de masse », le mouvement de Dupont-Aignan propose une plus grande régulation des flux migratoires, notamment par la reprise en main des frontières nationales. Il veut ainsi « réduire de 50 % le nombre d’immigrants (hors étudiants) - regroupement familial, travail, droit d'asile - pour le prochain mandat »[32], « dénoncer l'accord de Schengen »[32], « renforcer la lutte contre le travail clandestin » (renforcement des contrôles, durcissement des peines à l'encontre des employeurs fautifs)[32] et « allonger à cinq ans la période ouvrant l’acquisition de la nationalité française par mariage pour lutter contre les mariages blancs »[32].

Soutenant qu'une politique efficace en matière d'immigration doit passer autant par la régulation intérieure que par le développement des pays ou régions géographiques étant sources des flux, DLF veut également « relancer et intensifier l’aide au développement en faveur des pays d’émigration, notamment africains » (investissements directs, échanges universitaires...)[32] ainsi que « lier [cette aide aux pays d'émigration] à leur bonne volonté dans la maîtrise de leurs flux migratoires »[32]. Le parti, s'il se montre donc ambitieux en matière d'immigration, considère toutefois l'« immigration zéro » impossible et chimérique, s'en tenant à une plus stricte politique d'intégration.

Environnement[modifier | modifier le code]

Écologie[modifier | modifier le code]

Le parti rend la mondialisation, le libre-échange sauvage et le libéralisme responsables de la pollution[79]. Dupont-Aignan déclare « Le libre-échange déloyal provoque une course sans fin au moins-disant social, salarial, fiscal et environnemental. En effet, la France ne peut pas conserver ses acquis sociaux et environnementaux et être en concurrence avec des esclaves en Asie ! »[80]. Derrière cette dénonciation, Nicolas Dupont-Aignan place le « produire français » au cœur de son projet politique[81].

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France.

Nicolas Dupont-Aignan souhaite exploiter le potentiel énergétique des DOM-TOM à la fois via les énergies renouvelables et les agrocarburants[82]. L'ex candidat propose de valoriser les fonds marins (métaux précieux et rares, hydrocarbures), de développer une politique portuaire et de consolider et renforcer les filières d’énergie marine renouvelable (éolienne, hydro-éolienne et géothermie)[83].

Il réclame aussi la création de pôles de compétitivité dédiés à l’environnement, les formations universitaires et la mise sur pied d’un grand service public du recyclage et des filières de substitution aux hydrocarbures (énergie, plastique)[84]. L'idée est de dynamiser les filières novatrices et notamment le recyclage qui nécessite le développement des filières et de la recherche pour diminuer au maximum la pression de nos sociétés sur les matières premières tout en assurant une seconde vie aux déchets.

Il demande la fermeture des centrales nucléaires vieillissantes situées dans des zones sismiques et le renforcement de la recherche sur les centrales de 4e génération, « plus sûres et plus propres ». À long terme, il souhaite un rééquilibrage de la filière énergétique en fonction du coût, du respect de l’indépendance nationale, de la sûreté et du respect de l’environnement en développant les énergies renouvelables (notamment le solaire)[85].

Pour se donner les moyens de cette politique, le parti demande la réquisition de Total pour mieux réguler le prix de l'essence et pour qu’une partie de ses bénéfices soit consacrée à la transition énergétique[86]. Il propose aussi une fiscalité bonus/malus afin de lutter contre les « comportements pollueurs »[87]. Aussi, il demande l'interdiction des OGM et des produits à base d'OGM[88],[89].

Défense des animaux[modifier | modifier le code]

Nicolas Dupont-Aignan s'engage concrètement pour certains animaux[90]. Sur sa commune de Yerres dont il est maire, il refuse par exemple la venue de cirques avec animaux sauvages[91], et apporte une aide à l'association Chats Libre qui prend soin des chats errants[92]. Il se prononce également pour l'interdiction des élevages d'animaux pour leur fourrure[93]. En revanche il défend la chasse[94].

Le maire a aussi instauré un poste de conseiller municipal délégué à la cause animale.

Il reçoit le soutien de Brigitte Bardot pour avoir demandé que le cheval soit reconnu comme animal de compagnie[95].

Logos[modifier | modifier le code]

Identité revendiquée[modifier | modifier le code]

Identité générale[modifier | modifier le code]

Debout la France se présente comme un « rassemblement républicain et gaulliste » au-dessus du clivage gauche-droite, en mettant en avant son programme et la composition de son électorat et de ses adhérents. Le parti est également présenté comme faisant partie de la mouvance du « gaullisme social »[96] qui se caractérise par la défense de la démocratie sociale, sans toutefois remettre en cause le capitalisme (réformisme social-démocrate). Ce gaullisme est le plus proche du gaullisme traditionnel. Dans les faits, il s’oppose au « mauvais » capitalisme (exploitation d'une classe par l'autre) et aux socialismes révolutionnaires (lutte des classes), au profit d'une « troisième voie » sociale. Toutefois, il est généralement classé à droite sur l'échiquier politique français.

Nicolas Dupont-Aignan se positionne par ses critiques, parfois virulentes, à l'égard de ce qu'il nomme le « système », c'est-à-dire les partis politiques majoritaires: UMP et PS (et, dans une moindre mesure, UDI et EELV). Il les accuse notamment d'avoir monopolisé des décennies durant le pouvoir à la tête de l'État en n'ayant eu d'autre résultat que celui d'avoir « échoué lamentablement »[97], notamment en ayant, selon lui, encouragé à l'établissement des institutions européennes au travers de plusieurs traités (Traité de Maastricht, Traité de Lisbonne), ce qui aurait, d'après son raisonnement, porté atteinte à la souveraineté nationale française sur de nombreux points (monétaire, budgétaire, financière…). Assimilant le « système » à ce qu'il nomme l'« UMPS »[97], il dénonce fréquemment le chômage, la baisse du pouvoir d'achat des Français, les mauvais résultats économiques ou encore l'insécurité croissante comme étant les résultats des politiques générales des deux grands partis (RPR/UMP et PS) qui se sont succédé au pouvoir depuis les années 1980 et qui ont continuellement, d'après lui, favorisé le renforcement politique et décisionnel de l'Union Européenne au détriment de l'indépendance nationale[98]. Dupont-Aignan pense ainsi qu'il n'y a plus de véritable clivage gauche/droite, la gauche (PS) comme la droite traditionnelle (UMP) ne faisant plus actuellement, pour lui, qu'obéir aux directives de l'Union Européenne[99], afin de n'appliquer, en définitive, que les mêmes politiques - qu'il juge « désastreuses » - sur le plan intérieur.

Une partie des cadres du mouvement au Salon de l'Agriculture 2015

Debout la France présente ses valeurs comme celles du gaullisme (valeurs gaullistes). Son programme économique est tourné vers un plus grand interventionnisme de l’État. À ce titre, et parce qu'il refuse un libéralisme total qu'il présente comme « anarchique », il se rattache philosophiquement au groupe des gaullistes de gauche. Principalement :

  • non-soumission de la France vis-à-vis des organismes supranationaux (OTAN, UE) ou des superpuissances, rayonnement économique, politique et culturel de la France dans le monde
  • « probité d'un exécutif fort »
  • ordre et justice sociale
  • souveraineté du peuple, notamment par le recours régulier au référendum et les élections au suffrage universel direct
  • instauration d'un euro-franc, monnaie nationale intégrée à un nouveau système monétaire européen dont l’euro pourrait rester l’unité de compte (point 6 du programme présidentiel 2012 de Nicolas Dupont-Aignan)[100]

Et celles du républicanisme (valeurs républicaines) :

Sur le plan sociétal, Debout la France est plutôt conservateur[101]. Le parti est opposé à l’euthanasie, la PMA, la GPA et l'adoption homoparentale[102] mais n'est néanmoins pas hostile à une union civile ouverte aux couples homosexuels.

De plus, le parti souhaite diviser par deux l'immigration en France[103].

Au niveau européen, DLF est membre du mouvement européen EUDemocrats. Ce parti européen défend la vision d’une Europe fondée sur une approche intergouvernementale, autrement dit une Union Européenne confédérale. Le Président de DLF, Nicolas Dupont-Aignan, en est le coprésident et entretient de bonnes relations avec Jens-Peter Bonde, le fondateur d’EUDemocrats.

Au premier semestre 2009, le parti, par l'intermédiaire de ses élus, s'est opposé activement à la loi Hadopi : Nicolas Dupont-Aignan intervient et participe au rejet du premier texte en avril 2009, lors du vote à l'Assemblée nationale.

En mai 2010, au moment de la crise grecque, DLF lance une pétition pour sortir la France de l'euro au profit d'un retour au franc, si possible intégré au sein d'une monnaie commune, arguant de la responsabilité de la monnaie unique, qui ne prend pas en compte les différentes structures économiques des pays européens, dans les graves difficultés économiques des pays de la zone euro et notamment ceux du sud.

En pleine crise grecque, Nicolas Dupont-Aignan se rend à une manifestation à Athènes en juin 2011 pour dénoncer « l’autorité illégitime du FMI et de l’Union Européenne »[104].

Positionnement stratégique[modifier | modifier le code]

C'est un parti souverainiste et national-républicain qui se présente comme étant essentiellement gaulliste. Le parti dit d'ailleurs ne pas appartenir à un clivage droite-gauche et se revendique l'appellation « gaullisme social ».

Nicolas Dupont-Aignan et Nigel Farage à Strasbourg, le 6 décembre 2013.

Sur le plan européen, il est l'allié de l'UKIP de Nigel Farage en Grande-Bretagne, du Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo en Italie et des Grecs indépendants du ministre de la Défense Pános Kamménos en Grèce[réf. nécessaire]. En mai 2013, son parti tient un meeting sur l'Europe regroupant des personnalités eurosceptiques (Nigel Farage, Timo Soini, Slavi Binev) issus : de l'UKIP, des Vrais Finlandais, de l'Union nationale Attaque[105].

Panos Kammenos, ministre de la défense en Grèce, au congrès de Debout la République en 2013.

Debout la France est régulièrement accusé de proximité avec l'extrême droite, en raison du positionnement eurocritique du parti, et du fait que Nicolas Dupont-Aignan a évoqué un possible gouvernement d'union comprenant Marine Le Pen. Il a cependant cité son nom aux côtés d'autres marqués à gauche, comme Jean-Pierre Chevènement ou Arnaud Montebourg et posé comme condition à cette alliance qu'elle débarrasse le parti de ses « relents antisémites »[106]. Il s'est également affiché aux côtés de figures contestataires marquées à gauche comme l'économiste Jacques Sapir[9] ou le lanceur d'alertes Hervé Falciani[107].

Par la suite, il a toujours tenu à marquer sa différence avec le FN, évoquant même de possibles listes d'union avec le MRC aux élections européennes de 2014[108]. Debout la République se présentera cependant seul, toutefois allié au niveau européen avec l'UKIP, parti eurocritique[109] mais refusant toute alliance avec le FN.

Plusieurs militants venus du MRC[110], mais aussi du Mouvement pour la France et du Front national, ont rejoint Debout la France. Ainsi Jean-Luc Manoury, conseiller général de Lorraine, se présente aux élections départementales de 2015 pour DLF après avoir quitté le FN[111].

Le parti soutient en 2014 la candidature de Robert Ménard à la mairie de Béziers où ses membres figurent sur sa liste, aux côtés[112].

À l'occasion des européennes de 2014, Nicolas Dupont-Aignan se rapproche de Éric Zemmour à qui il propose d'être candidat dans la région Ile-de-France avant que ce dernier refuse[113].

Depuis 2014, DLF entretient des liens avec la Ligue du Sud, parti localiste identitaire présidé par le député-maire d'Orange Jacques Bompard. Ce dernier s'étant rattaché à la formation souverainiste pour des raisons financières, Dupont-Aignan a voulu nuancer le positionnement de cet ancien membre du bureau politique du FN : « Bompard n’est pas d’extrême droite, il est de droite »[6]. Lors des départementales de 2015, DLF et la Ligue du Sud ont présenté plusieurs binômes communs dans le Vaucluse et les Alpes-de-Haute-Provence[114].

Après la victoire de SYRIZA en Grèce en 2015, Nicolas Dupont-Aignan n'écarte pas l'hypothèse de participer à un gouvernement mené par le Front de Gauche « si c'est pour sauver la France »[115].

Nicolas Dupont-Aignan refuse de participer à la primaire de l'UMP dont il qualifie le scénario d'« écrit d'avance »[116].

Structures et fonctionnement[modifier | modifier le code]

Instances nationales[modifier | modifier le code]

Congrès Debout la France - le 12 octobre 2014

DLF dispose de trois instances nationales : le Congrès, le Conseil national et le Bureau national.

Le Congrès réunit tous les adhérents chaque année pour discuter de l'action du mouvement et se prononcer sur le rapport moral et financier. Tous les trois ans, le Congrès procède à l'élection des cent membres du Conseil national et du président de Debout la France.

Le Conseil national est composé de cent membres élus par le congrès, des membres du Bureau national, des Secrétaires départementaux, des parlementaires, des présidents de Conseils régionaux et des présidents de Conseils généraux. C'est l’organe de direction qui définit la stratégie de DLF et fixe ses grandes orientations.

Le Bureau national est placé sous l'autorité du Président du mouvement et est composé de trois vice-présidents, du secrétaire général nommé par le président chargé de le seconder dans la gestion quotidienne de DLF, du trésorier, de secrétaires généraux adjoints et de délégués nationaux. Il assure la gestion quotidienne du mouvement sur toutes les questions qui lui ont été déléguées par le Conseil national.

Le président du mouvement est élu pour trois ans. Il conduit le mouvement, préside les instances nationales et assure l’exécution de leurs décisions et représente Debout La France dans tous les actes de la vie civile.

Instances locales[modifier | modifier le code]

L’organisation territoriale de base de DLF est la circonscription législative. Chaque circonscription est dirigée par un Comité de circonscription présidé par un Délégué de circonscription et composé d'élus.

Les membres des Comités de circonscription composent un Comité départemental, dirigé par un Président départemental, dont le rôle consiste en des missions protocolaires de représentation et de médiation. Le Comité départemental ratifie la nomination d'un Secrétaire départemental.

Le Secrétaire départemental représente le président du mouvement dans le département et organise la vie interne de la fédération. Il est assisté de plusieurs délégués (jeune, université, monde rural, affaires économiques et sociales et action militante).

Mouvement « Debout les Jeunes »[modifier | modifier le code]

Logo Debout les Jeunes

Un mouvement jeune existe : il s'agit de Debout les Jeunes. Il est actuellement dirigé par Alexandre Loubet[117].

Dans chaque département, les jeunes adhérents et militants de DLF sont représentés par un « Délégué Jeunes ». Un Coordinateur régional permet de faire le lien entre chaque département et de coordonner les actions.

Par ailleurs, son assemblée générale fondatrice a lieu le 12 septembre 2009, aux universités de rentrées de Debout La République, à Dourdan dans l'Essonne, où fut élu le 1er président de Debout Les Jeunes, Laurent Seurot. Puis en 2011, ne souhaitant pas continuer, un nouveau président fut élu, Bruno Potier, qui était auparavant chargé de la gestion quotidienne de DLJ[118]. Avant Alexandre Loubet, Nicolas Calbrix dirigeait la structure élu lors de l'Assemblée Générale de DLJ du 8 septembre 2012 avec 52 % des voix au poste de président, avec une participation de 52 % des adhérents. Celui-ci a nommé quelques jours après le nouveau bureau national de DLJ et engage une réforme des statuts de DLJ[119].

Lors des Universités d'été de Debout la France fin août 2015, Alexandre Loubet est élu président de DLJ avec 68% des voix.

Composition du Bureau national[modifier | modifier le code]

À la suite du congrès du , Nicolas Dupont-Aignan nomme un nouveau Bureau national pour Debout la République[120].

Nicolas Dupont-Aignan est réélu président du parti lors du congrès du . Lors du Conseil national du 16 novembre 2013, puis à celui du 11 avril 2015, ont été élus les vice-présidents du mouvement : Dominique Jamet, François Morvan, Anne Boissel et Patrick Mignon. Le 16 novembre 2015, Nicolas Dupont-Aignan nomme Jean-Pierre Antoni secrétaire général du mouvement, et Laurent Jacobelli secrétaire général adjoint. Claude Lévy est nommé trésorier, et Jean-Pierre Enjalbert est nommé porte-parole.

À cette équipe viennent s'ajouter les secrétaires et les délégués nationaux ainsi que le président de Debout les jeunes[120],[121].

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élection présidentielle[modifier | modifier le code]

Meeting pour la campagne présidentielle, 25 mars 2012
Année Candidat 1er tour 2nd tour
Voix % Rang Voix % Rang
2012 Nicolas Dupont-Aignan 643 907 1,79 % 7e

En novembre 2010, Nicolas Dupont-Aignan annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2012 lors du deuxième Congrès national[122]. Il recueille 700 parrainages de maires[123] et se présente alors pour la première fois à cette élection. Il y pointe l'euro comme la cause de la « misère », des « délocalisations », du « chômage » et de la « pauvreté »[124]. Nicolas Dupont-Aignan est candidat à cette élection au nom de Debout la République.

Il totalise 643 907 voix au premier tour, soit 1,79 % des suffrages exprimés[125]. Il arrive 7e sur les 10 candidats, devançant Jacques Cheminade, Nathalie Arthaud et Philippe Poutou.

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Année 1er tour 2e tour Sièges Gouvernement
Voix % Rang Voix % Rang
2012 151 935 0,59 % 6e[note 6] 54 530 0,24 % NC[126]
2 / 577
Opposition

Debout la République présente des candidats dans 300 circonscriptions. Au total, malgré le manque de moyens souligné par Nicolas Dupont-Aignan et une forte abstention, les candidats rassembleront 151 935 voix. Parmi eux, 101 dépasseront le seuil de 1 % des voix. Nicolas Dupont-Aignan est réélu député de l'Essonne avec 61,4 % des voix, tandis que François-Xavier Villain est réélu avec 57,63 % des voix député du Nord.

Élections régionales[modifier | modifier le code]

Date Voix 1er tour  % Élus Présidents
2010 144 942 0,74 %
0 / 1 749
0 / 26
2015 827 262 3,81 %
0 / 1 722
0 / 22

Pour les élections régionales de 2010, Debout la République présente des listes dans trois régions :

  • en Haute-Normandie, où la liste menée par Brigitte Brière obtient 10 237 voix, soit 1,79 % des suffrages exprimés[127].
  • en Île-de-France, où la liste menée par Nicolas Dupont-Aignan obtient 119 844 voix, soit 4,15 % des suffrages exprimés[128], devançant les listes du MoDem et du NPA.
  • en Lorraine, où la liste menée par Jean-Luc André obtient 14 861 voix, soit 2,25 % des suffrages exprimés[129].

Aucune liste n'atteint le seuil des 5 % des suffrages exprimés, et ne peut donc se qualifier pour le second tour ni fusionner avec une autre liste. Pour le second tour, Nicolas Dupont-Aignan fait « le choix de l'indépendance » et ne donne aucune consigne de vote[130].


Aux élections régionales de 2015, Debout la France présente des têtes de liste dans les treize régions métropolitaines et à La Réunion[131]. Les listes DLF obtiennent 827 262 voix, soit 3,81 % des suffrages exprimés, ce qui est considéré comme étant un score non négligeable et qui pourrait avoir une influence sur le second tour[132]. Hormis à La Réunion, en Corse et en Provence-Alpes-Côte d'Azur, DLF obtient partout des scores au-dessus de 2 %, et pouvant aller jusqu'à plus de 6 %. Deux des listes obtiennent plus de 5 % des suffrages exprimés, ce qui leur donne la possibilité de fusionner avec une liste présente au second tour :

  • en Île-de-France où la liste menée par Nicolas Dupont-Aignan obtient 207 280 voix, soit 6,57 % des suffrages exprimés.
  • en Bourgogne-France-Comté, où la liste menée par Maxime Thiebaut obtient 49 774 voix, soit 5,17 % des suffrages exprimés.

On peut également noter, dans d'autres régions, les bons scores de Laurent Jacobelli en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine (4,78 %), Alix Penloup en Centre-Val de Loire (4,58 %), Nicolas Calbrix en Normandie (4,14 %), Cécile Bayle de Jessé dans les Pays de la Loire (4,09 %), Damien Lempereur en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées (3,91 %) et Yvon Setze en Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (3,35 %).

Debout la France choisit de ne pas fusionner ses listes là où il a obtenu plus de 5 % des voix et ne donne aucune consigne de vote au niveau national pour le second tour des élections régionales françaises de 2015[133].

Élections départementales[modifier | modifier le code]

Année 1er tour 2nd tour Conseillers Présidents
% Rang % Rang
2011 NC[126] NC[126] NC[126] NC[126]
7 / 2 026
0 / 101
2015[134] 0,40 % 13e 0,05 % 17e
5 / 4 042
[126]
0 / 101

Pour les élections cantonales de 2011, Debout la République présente une centaine de candidats en France. Sept sont élus conseillers généraux.

Aux départementales de 2015, Debout la France présente des candidats dans 156 cantons, soit moins de 8 % des cantons[135]. Il rallie plusieurs anciens conseillers généraux dont Patrick Bassot, Philippe Olivier ou encore Jean-Luc Manoury, anciens du FN, et Claude Marcou, ex-UMP.

Le mouvement recueille 81 981 votes, soit 0,40 % des suffrages exprimés[134].

Élections municipales[modifier | modifier le code]

En 2014, Debout la République investit 132 listes, bien que Nicolas Dupont-Aignan ait affirmé que « les élections municipales ne sont pas politisées »[136]. Il ajoute également que des listes candidates souhaitant « se revendiquer de [lui] » se présenteront comme sans étiquette, même si elles s'inscrivent en préfecture comme des listes Debout la France[136].

Nicolas Dupont-Aignan est réélu maire de Yerres dès le premier tour du scrutin avec 77,14 % des voix exprimées, ce qui en fait alors le maire le mieux élu de France de l'année.

Élections européennes[modifier | modifier le code]

Nicolas Dupont-Aignan et les têtes de listes lors du meeting de fin de campagne, le 2 juin 2009.
Année  % Sièges Rang Tête de liste Groupe
2009 1,77
0 / 74
NC[126]
2014 3,82
0 / 72
NC[126]

Aux élections européennes de 2009, pour sa première campagne en tant que parti indépendant, Debout la République présente des listes dans les sept circonscriptions européennes métropolitaines. Le parti réalise un score national de 1,77 %, avec 304 769 voix. Nicolas Dupont-Aignan déclare que ce premier résultat a permis la naissance d'un « nouveau mouvement gaulliste et républicain ». Il ajoute que désormais Debout la République sera présent à chaque échéance électorale[137].

À l'occasion des élections européennes de 2014, Debout la République présente des listes partout en France, sous l'appellation « Debout la France ! Ni système, ni extrêmes avec Nicolas Dupont-Aignan ». Le parti réalise un score de près de 3,9 % des voix[138], se plaçant directement après le Front de gauche qui a obtenu près de 6,25 % des voix. Ce score, s'il ne permet pas à Debout la République d'envoyer des députés au Parlement européen, lui assure d'être remboursé de ses frais de campagne dans toutes les circonscriptions électorales[138]. De plus le parti a gagné 80 000 voix entre l'élection présidentielle et les élections européennes. Il est l'un des rares mouvements à ne pas avoir perdu de voix entre ces deux élections.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Debout la République existe en tant que courant du RPR du 3 février 1999 au 23 novembre 2008.
  2. les députés Nicolas Dupont-Aignan, Yves Jégo, Lionnel Luca, Michel Terrot, René André, et les sénateurs Jean-Claude Étienne, Bernard Fournier et Adrien Gouteyron
  3. Sylvie Perin est exclue de l'UMP à la suite de sa candidature aux élections européennes de 2004 en deuxième position sur la liste du Mouvement pour la France en Île-de-France
  4. Jacques Bompard, Veronique Besse, Maurice Leroy, Jean-Pierre Decool, Gilles Bourdouleix et Nicolas Dupont-Aignan
  5. Jean-Pierre Chevènement, Philippe Darniche, Alex Türk et Jean-Louis Masson
  6. Debout la République est décompté parmi les Divers Droite. Dans les faits, le parti seul arrive 14e

Références[modifier | modifier le code]

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  2. Sophie Huet, « Dupont-Aignan : « Dépasser les clivages » », le Figaro,‎ (lire en ligne)
  3. « Le Conseil National de DLR décide que le rassemblement gaulliste participera aux élections régionales de mars prochain », le Post,‎ (lire en ligne)
  4. [PDF] Rattachement des Députés à un parti ou un groupement politique dans le cadre de la législation sur le financement de la vie politique, Assemblée nationale,‎ , 12 p. (lire en ligne)
  5. Sébastien Tronche, « Pourquoi Lionnel Luca s'est rattaché à Debout la République de Dupont-Aignan », sur Le Lab, Europe 1,‎ (consulté le 16 mai 2015)
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  10. « Discours d'Hervé Falciani - Congrès de Debout la France - 12 octobre 2014 - vidéo Dailymotion » [vidéo], sur Dailymotion (consulté le 10 novembre 2015)
  11. « Projet Présidentiel de Nicolas Dupont-Aignan - 37 propositions » (consulté le 15 mai 2015)
  12. « Nicolas Dupont-Aignan : le souverainiste anti-euro », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne)
  13. a, b, c et d Debout la France, « Pourquoi faut-il sortir de l'Euro ? », sur debout-la-france.fr (consulté le 18 mai 2015)
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  15. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l, m, n et o Debout la France, « Une économie relocalisée au service du progrès social », sur debout-la-france.fr (consulté le 15 mai 2015)
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