Parti radical de gauche
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Parti radical de gauche | |
![]() Logo officiel. |
|
Présentation | |
---|---|
Président | Sylvia Pinel |
Fondation | 1972 (MGRS) 1973 (MRG) 1994 (Radical) 1996 (PRS) 1998 (PRG) |
Siège | 13 rue Duroc 75007 Paris |
Adhérents | 10 000 (revendiqués en 2015)[1] |
Positionnement | Centre gauche |
Mouvement de jeunesse | Jeunes radicaux de gauche |
Idéologie | Social-libéralisme[2] Radicalisme Solidarisme Républicanisme Europhilie |
Couleurs | bleu et jaune |
Site web | http://www.partiradicaldegauche.fr |
Présidents de groupe | |
Sénat | Jacques Mézard (RDSE) |
Assemblée | Roger-Gérard Schwartzenberg (RRDP) |
Parlement européen | Gianni Pittella (S&D) |
Représentation | |
Ministres |
3 / 39
|
Députés |
11 / 577
|
Sénateurs |
8 / 348
|
Députés européens |
1 / 74
|
Présidents de conseils départementaux |
3 / 101
|
Présidents de conseils régionaux |
0 / 13
|
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Le Parti radical de gauche (PRG) est un parti politique français de centre gauche, social-libéral, républicain et laïc.
Sommaire
Histoire[modifier | modifier le code]
Mouvement de la gauche radicale-socialiste (MGRS) 1972-1973[modifier | modifier le code]
Le PRG est né en 1972 d'une scission du Parti radical, car ses animateurs (Maurice Faure, René Billères, Robert Fabre et Jacques Maroselli) souhaitaient adhérer au Programme commun de la gauche et soutenir la candidature unique de François Mitterrand pour l'élection présidentielle de 1974. La tendance, opposée aux orientations de Jean-Jacques Servan-Schreiber est initialement connue sous le nom de Groupe d'études et d'action radical-socialiste (GEARS).
Le mouvement prend ensuite le nom de Mouvement de la gauche radicale-socialiste (MGRS), qui l'emporte sur Mouvement d'action radical-socialiste (MARS).
Mouvement des radicaux de gauche (MRG) 1973-1994[modifier | modifier le code]
Dès 1973, son nom change et devient Mouvement des radicaux de gauche (MRG).
Les tentatives de Robert Fabre qui voulait accueillir au sein du MRG un certain nombre de gaullistes de gauche, comme Léo Hamon ou Jean Charbonnel, lui valent de solides inimitiés de la part des radicaux de gauche les plus proches du PS. Il est nommé, en 1978, Médiateur de la République par Valéry Giscard d'Estaing. Son départ est suivi de l'exclusion de plusieurs de ses proches.
La candidature de Michel Crépeau à l'élection présidentielle de 1981 est décevante. Il obtient 2,09 % des voix[3]. Le MRG participe au gouvernement et obtient 14 élus aux élections législatives.
Une scission survient en 1982 et voit la création du Parti démocrate français (PDF)[4].
Aux élections européennes de 1984, Le MRG présente une liste commune avec des écologistes (dont Brice Lalonde) et l'UCR d'Olivier Stirn. La liste ERE obtient 3,32 % des voix mais aucun élu.
Aux élections législatives de 1986, une tentative de présenter des listes autonomes en alliance avec le MGP (Mouvement gaulliste populaire) achève de convaincre le MRG que l'alliance avec le PS demeure la seule solution raisonnable pour sa survie. Seuls 7 députés sont élus. Dès lors François Doubin puis Émile Zuccarelli s'emploieront, à la tête du MRG, à reconstruire tout à la fois une identité politique aux radicaux de gauche et une alliance équilibrée avec le Parti socialiste.
Lors de l'élection présidentielle de 1988, le MRG soutient dès le premier tour la candidature de François Mitterrand. Il obtient 9 élus aux élections législatives et participe, à nouveau, au gouvernement.
Identité | Circonscription |
---|---|
Jean-Michel Baylet | 2e circonscription de Tarn-et-Garonne |
Alain Paul Bonnet | 3e circonscription de Dordogne |
Bernard Charles | 1re circonscription de Lot |
Michel Crépeau | 4e circonscription de Charente-Maritime |
Jean-Pierre Defontaine | 1re circonscription du Pas de Calais |
Kamilo Gata | 1re circonscription de Wallis-et-Futuna |
Claude Gaits | 2e circonscription des Hautes-Pyrénées |
Roger-Gérard Schwartzenberg | 3e circonscription du Val-de-Marne |
Lionel Stoléru | 5e circonscription de l'Oise |
Au élections européennes de 1989, il participe à la liste conduite par le PS.
En 1993, le MRG ne compte plus que six députés dont une nouvelle recrue : Bernard Tapie[5] qui adhère le [6]. Le MRG des Bouches-du-Rhône et « Énergie Sud », créé aux élections régionales de mars 1992 par Bernard Tapie, fusionnent.
Identité | Circonscription |
---|---|
Bernard Charles | 1re circonscription de Lot |
Jean-Pierre Defontaine | 1re circonscription du Pas de Calais |
Kamilo Gata | 1re circonscription de Wallis-et-Futuna |
Roger-Gérard Schwartzenberg | 3e circonscription du Val-de-Marne |
Bernard Tapie | 10e circonscription des Bouches-du-Rhône |
Émile Zuccarelli | 1re circonscription de la Haute-Corse |
Radical 1994-1994[modifier | modifier le code]
La liste « Énergie Radicale » conduite par Bernard Tapie aux élections européennes de juin 1994 obtient 12,03 % des voix soit 13 élus : Noël Mamère, Bernard Tapie, Jean-François Hory, Catherine Lalumière, Christiane Taubira, Michel Dary, André Sainjon, Bernard Castagnède, Odile Leperre-Verrier, Pierre Pradier, Christine Mustin-Mayer, Dominique Saint-Pierre et Antoinette Fouque.
Le 5 novembre 1994, le parti abrège son nom pour s'appeler tout simplement « Radical ».
Parti radical-socialiste (PRS) 1995-1998[modifier | modifier le code]
Mais ce score reste sans lendemain puisqu'en en 1995, face aux sondages, Jean-François Hory renonce à sa candidature à l’élection présidentielle[7] puis à la présidence du parti. Le parti soutient, dès le premier tour, la candidature de Lionel Jospin et est renommé Parti radical-socialiste (PRS).
En 1997, le PRS obtient 14 élus ou apparentés et participe au gouvernement. Jusqu'en 2002[8], ces députés siègent à l'Assemblée nationale aux côtés des Verts et des chevènementistes au sein du Groupe radical, citoyen et vert (RCV).
Identité | Circonscription |
---|---|
Jean-Pierre Defontaine | 1re circonscription du Pas de Calais |
Gérard Charasse | 1re circonscription de l'Allier |
Bernard Charles | 1re circonscription de Lot |
Michel Crépeau | 4e circonscription de Charente-Maritime |
Jacques Dondoux | 2e circonscription de l'Ardèche |
Robert Honde | 2e circonscription des Alpes-de-Haute-Provence |
François Huwart | 3e circonscription d'Eure-et-Loir |
Jean-Paul Nunzi | 2e circonscription du Tarn-et-Garonne |
Jacques Rebillard | 2e circonscription de Saône-et-Loire |
Jean Rigal | 2e circonscription d'Aveyron |
Christiane Taubira* | 1re circonscription de Guyane |
Alain Tourret | 6e circonscription du Calvados |
Roger-Gérard Schwartzenberg | 3e circonscription du Val-de-Marne |
Émile Zuccarelli | 1re circonscription de la Haute-Corse |
Parti radical de gauche (PRG) depuis 1998[modifier | modifier le code]
Le parti est renommé Parti Radical de Gauche en 1998[9].
Durant l'élection présidentielle de 2002, le PRG choisit d'être représenté par une personnalité non membre, Christiane Taubira, députée de Guyane. Cette décision crée au sein du PRG de fortes tensions, plusieurs de ses élus et dirigeants et au premier plan d'entre eux Émile Zuccarelli choisissant de soutenir la candidature du républicain Jean-Pierre Chevènement. À la suite de cette désignation, Christiane Taubira, peu connue jusque là en France métropolitaine, n'obtient que 2,32 %. Elle intègre provisoirement le PRG en qualité de vice-présidente avant de renoncer à cette fonction en 2005 et d'appeler avec Émile Zuccarelli et une majorité de députés PRG à voter « non » au référendum du 29 mai 2005 sur le projet de Traité constitutionnel européen. Aujourd'hui le PRG apparaît divisé entre un courant « social-libéral » autour de Jean-Michel Baylet et un courant républicain de gauche conduit par Émile Zuccarelli auréolé par ses victoires consécutives au référendum insulaire puis au référendum sur le TCE.
Identité | Circonscription |
---|---|
Jean-Pierre Defontaine | 1re circonscription du Pas de Calais |
Gérard Charasse | 3e circonscription de l'Allier |
Paul Giacobbi | 2e circonscription de la Haute-Corse |
Joël Giraud | 2e circonscription des Hautes-Alpes |
Chantal Robin-Rodrigo | 2e circonscription des Hautes-Pyrénées |
Christiane Taubira* | 1re circonscription de Guyane |
Roger-Gérard Schwartzenberg | 3e circonscription du Val-de-Marne |
Émile Zuccarelli | 1re circonscription de la Haute-Corse |
Identité | Circonscription |
---|---|
François Huwart | 3e circonscription d'Eure-et-Loir |
Pour l'élection présidentielle de 2007, les militants réunis en congrès extraordinaire ont validé à une forte majorité la stratégie d'union avec le Parti socialiste dès le premier tour de l'élection présidentielle. Il en résulte un accord global entre le PS et le PRG pour les législatives : 36 circonscriptions électorales lui sont réservées. La majorité élue étant de droite, le PRG obtient 9 députés dont cinq femmes. Plusieurs sortants sont battus : Émile Zuccarelli, Roger-Gérard Schwartzenberg, François Huwart… Faute d'avoir obtenu la réduction à 15 députés du seuil de constitution d'un groupe parlementaire, les députés radicaux de gauche décident de constituer le groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche (SRC) avec les députés du Parti socialiste et du Mouvement républicain et citoyen. Le groupe SRC est présidé par Jean-Marc Ayrault.
Identité | Circonscription |
---|---|
Chantal Berthelot* | 2e circonscription de Guyane |
Gérard Charasse | 3e circonscription de l'Allier |
Paul Giacobbi | 2e circonscription de la Haute-Corse |
Annick Girardin | 1re circonscription de Saint-Pierre-et-Miquelon |
Joël Giraud | 2e circonscription des Hautes-Alpes |
Albert Likuvalu* | 1re circonscription de Wallis-et-Futuna |
Jeanny Marc* | 3e circonscription du Guadeloupe |
Dominique Orliac | 1re circonscription du Lot |
Sylvia Pinel | 2e circonscription du Tarn-et-Garonne |
Chantal Robin-Rodrigo | 2e circonscription des Hautes-Pyrénées |
Christiane Taubira* | 1re circonscription de Guyane |
En 2008, six députés radicaux de gauche[10] et des sénateurs du RDSE se prononcent en faveur de la révision de la constitution et permettent à celle-ci d'être adoptée.
En 2011, Jean-Michel Baylet se présente à la primaire citoyenne organisée par le Parti socialiste afin de faire candidature commune aux présidentielles.
En décembre 2011, les statuts d'un « Pôle radical et écologiste » sont signés entre le PRG et Génération écologie[11],[12].
À la suite des élections présidentielles et législatives de 2012, à l'entrée de plusieurs ministres PRG au gouvernement (Anne-Marie Escoffier, Sylvia Pinel, Christiane Taubira), le PRG forme, à l'Assemblée nationale, avec un député MdP (Jean-Noël Carpentier), un dissident PS (Olivier Falorni), un élu MoDem (Thierry Robert) et un élu GUSR (Ary Chalus), le groupe parlementaire Radical, républicain, démocrate et progressiste (RRDP). Paul Giacobbi quitte en 2014 le PRG pour des raisons de conflit avec la direction nationale de son parti.
Identité | Circonscription |
---|---|
Chantal Berthelot* | 2e circonscription de Guyane |
Thierry Braillard | 1re circonscription du Rhône |
Gérard Charasse | 3e circonscription de l'Allier |
Jeanine Dubié | 2e circonscription des Hautes-Pyrénées |
Paul Giacobbi * | 2e circonscription de la Haute-Corse |
Annick Girardin | 1re circonscription de Saint-Pierre-et-Miquelon |
Joël Giraud | 2e circonscription des Hautes-Alpes |
Jacques Krabal | 5e circonscription de l'Aisne |
Dominique Orliac | 1re circonscription du Lot |
Sylvia Pinel | 2e circonscription du Tarn-et-Garonne |
Stéphane Saint-André | 9e circonscription du Pas-de-Calais |
Roger-Gérard Schwartzenberg | 3e circonscription du Val-de-Marne |
Alain Tourret | 6e circonscription du Calvados |
Identité | Circonscription |
---|---|
Annick Girardin | 1re circonscription de Saint-Pierre-et-Miquelon |
Le 17 février 2016, Sylvia Pinel succède à Jean-Michel Baylet à la présidence du PRG. Exerçant cette charge par intérim, elle doit affronter lors du congrès de septembre un autre candidat à la présidence du parti, Guilhem Porcheron. Cela rompt avec les pratiques en cours sous la présidence de Jean-Michel Baylet, où celui-ci était reconduit par acclamation ou à mains levées[13]. Le 26 novembre, elle annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2017, sans passer par la primaire de gauche[14]. Mais le 14 décembre, Sylvia Pinel fait voter par le comité directeur du parti sa participation à ladite primaire[15].
Identité visuelle (logo)[modifier | modifier le code]
-
Logo de l'Alliance radicale européenne de 1994 à 1999.
-
Logo de l'ANEGRR.
Fonctions gouvernementales[modifier | modifier le code]
Le PRG est actuellement représenté au sein du gouvernement par trois personnes :
- Jean-Michel Baylet
- Ministre de l'Aménagement du Territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales dans le Gouvernement Manuel Valls (2) depuis le ;
- Annick Girardin
- Ministre de la Fonction publique dans le Gouvernement Manuel Valls (2) depuis le ;
- Secrétaire d'État à la Francophonie et au développement auprès du Ministre des Relations extérieures dans les gouvernements Manuel Valls (1) et (2) du au ;
- Thierry Braillard
- Secrétaire d'État aux Sports auprès de la Ministre des droits de la Femme, de la Ville, des Sports et de la Jeunesse dans les gouvernements Manuel Valls (1) et (2) depuis le ;
Anciennes fonctions gouvernementales[modifier | modifier le code]
Le PRG a connu treize personnalités qui furent Ministre, Ministre délégué ou Secrétaire d'État:
- François Abadie
- Secrétaire d’État auprès du ministre du Temps libre, chargé du Tourisme dans le Gouvernement Pierre Mauroy (1) et Gouvernement Pierre Mauroy (2)
- Jean-Michel Baylet
- Secrétaire d’État auprès du ministre des Relations extérieures dans le Gouvernement Laurent Fabius
- Ministre délégué auprès du ministre de l'Industrie, chargé du Tourisme dans le Gouvernement Michel Rocard (2)
- Ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, chargé des Collectivités territoriales dans le Gouvernement Michel Rocard (2)
- Ministre délégué auprès du ministre de l'Équipement, chargé du Tourisme dans le Gouvernement Édith Cresson
- Ministre délégué auprès du ministre de l'Industrie, chargé du Tourisme dans le Gouvernement Pierre Bérégovoy
- Michel Crépeau
- Ministre de l’Environnement dans le Gouvernement Pierre Mauroy (1) et Gouvernement Pierre Mauroy (2)
- Ministre du Commerce et de l’Artisanat dans le Gouvernement Pierre Mauroy (3) et dans le Gouvernement Laurent Fabius
- Garde des Sceaux, ministre de la Justice dans le Gouvernement Laurent Fabius
- Jacques Dondoux
- Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, chargé du Commerce extérieur dans le Gouvernement Lionel Jospin
- François Doubin
- Ministre délégué auprès du ministre de l’Industrie, du Commerce extérieur et de l’Aménagement du territoire, chargé du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme dans le Gouvernement Michel Rocard (1)
- Ministre délégué auprès du ministre de l'Industrie, chargé du Commerce et de l'Artisanat dans le Gouvernement Michel Rocard (2)
- Ministre délégué auprès du ministre d'État, ministre de l'Économie et des Finances, chargé de l'Artisanat, du Commerce et de la Consommation dans le Gouvernement Édith Cresson
- Anne-Marie Escoffier
- Ministre déléguée à la Décentralisation auprès de la ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique dans le Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)
- Maurice Faure
- Garde des sceaux, ministre de la Justice dans le Gouvernement Pierre Mauroy (1)
- Ministre d’État, ministre de l’Équipement et du Logement dans le Gouvernement Michel Rocard (1)
- Ministre d'État, ministre de l'Équipement et du Logement dans le Gouvernement Michel Rocard (2)
- François Huwart
- Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, chargé du Commerce extérieur dans le Gouvernement Lionel Jospin
- Roger-Gérard Schwartzenberg
- Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale dans le Gouvernement Pierre Mauroy (3)
- Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale, chargé des Universités dans le Gouvernement Laurent Fabius
- Ministre de la Recherche dans le Gouvernement Lionel Jospin
- Sylvia Pinel
- Ministre déléguée à l'Artisanat, au Commerce et au Tourisme dans le Gouvernement Jean-Marc Ayrault (1)
- Ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme dans le Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2)
- Ministre au Logement et à l'Égalité des Territoires dans le Gouvernement Manuel Valls (1) et le Gouvernement Manuel Valls (2)
- Bernard Tapie
- Ministre de la Ville dans le Gouvernement Pierre Bérégovoy
- Christiane Taubira (non-membre)
- Garde des Sceaux, ministre de la Justice dans le Gouvernement Jean-Marc Ayrault (1) et Gouvernement Jean-Marc Ayrault (2) et dans le Gouvernement Manuel Valls (1) et le Gouvernement Manuel Valls (2)
- Émile Zuccarelli
- Ministre des Postes et Télécommunications dans le Gouvernement Pierre Bérégovoy
- Ministre de la Fonction publique, de la Réforme de l'État et de la Décentralisation dans le Gouvernement Lionel Jospin
Présidence[modifier | modifier le code]
- Robert Fabre (1972-1978),
- Michel Crépeau (1978-1981),
- Roger-Gérard Schwartzenberg (1981-1983),
- Jean-Michel Baylet (1983-1985),
- François Doubin (1985-1988),
- Yvon Collin (1988-1989),
- Émile Zuccarelli (1989-1992),
- Jean-François Hory (1992-1995),
- Jean-Michel Baylet (1996-2016),
- Sylvia Pinel (depuis 2016)[16].
Force électorale[modifier | modifier le code]
Comme le montre le tableau ci-dessous, au 18 juin 2012, le PRG est souvent la troisième force de gauche, même si classable au centre gauche ou au centre. Il est resté particulièrement influent en Midi-Pyrénées, en Corse ou en Charente-Maritime.
Allié du Parti socialiste, il possède, avec lui, une association de financement public commune. En 2011, il présente même un candidat à la primaire organisée afin de faire candidature commune aux présidentielles. Aussi, les deux partis évitent généralement d'être concurrents lors des législatives et présentent des listes communes lors des différentes élections territoriales.
Cela est, cependant, parfois différent notamment lors des sénatoriales. Au Sénat, le PRG est majoritaire au sein du groupe Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), dont faisaient également partis les élus du Parti radical « valoisien », ancienne composante de l'UMP restée alliée à ce parti. Aussi, les 15 et 16 mai 2007, une rencontre est envisagée, en vain, entre le Parti radical valoisien et le PRG dans l'éventualité de la création d'une « grande force centrale » pour l'élection présidentielle. Depuis les sénatoriales de 2008, les radicaux valoisiens ne siègent plus dans ce groupe.
Fonction | Élus | Remarques |
---|---|---|
Conseillers municipaux et Maires | environ 9500 | |
Conseillers départementaux | 91/4450 | 3e force de gauche |
Conseillers régionaux | 56/1764 | |
Députés | 11/577 | 3e force de gauche |
Sénateurs | 6/343 | 4e force de gauche |
Ministres et Secrétaires d'État | 4/30 | |
Députés européens | 1/74 |
Députée européenne[modifier | modifier le code]
Avec les listes d'union de la gauche conclues entre le PRG et le PS, Virginie Rozière, tête de liste dans la Circonscription Sud-Ouest est élue députée européenne lors des Élections européennes de 2014 en France.
Députés[modifier | modifier le code]
À la suite des élections législatives de juin 2012, le PRG forme, à l'Assemblée nationale, avec un député MdP (Jean-Noël Carpentier), un dissident PS (Olivier Falorni), un élu MoDem (Thierry Robert) et un élu GUSR (Ary Chalus) le groupe parlementaire Radical, républicain, démocrate et progressiste (RRDP).
Sénateurs[modifier | modifier le code]
- Joseph Castelli, Haute-Corse
- Yvon Collin, Tarn-et-Garonne
- Philippe Esnol, Yvelines
- François Fortassin, Hautes-Pyrénées
- Françoise Laborde, Haute-Garonne
- Jacques Mézard, Cantal
- Jean-Claude Requier, Lot
- Raymond Vall, Gers
Conseillers régionaux[modifier | modifier le code]
Région | Élus | Groupe | Sièges |
---|---|---|---|
Nouvelle-Aquitaine | Soraya Ammouche-Milhiet, Benoît Biteau, Élisabeth Jutel, Régine Marchand, Francis Wilsius | Parti radical de gauche |
5 / 183
|
Auvergne-Rhône-Alpes | Ali Benmedjahed, Sarah Boukaala, Bernard Chaverot, Roger Jean Meallet, Ludivine Piantoni | Parti radical de gauche |
5 / 204
|
Bourgogne-Franche-Comté | Francine Chopard, Patrick Molinoz | Notre région d'avance, la gauche unie |
2 / 100
|
Bretagne | Sylvie Argat-Bouriot, Stéphane Perrin | Radicaux de gauche et apparentés |
2 / 83
|
Centre-Val de Loire | Mélanie Fortier, Harold Huwart | Socialistes, radicaux et démocrates |
2 / 77
|
Île-de-France | Eddie Aït, Muriel Guenoux | Radical citoyen démocrate écologiste & apparentés |
2 / 209
|
Occitanie | Florence Brutus, Didier Codorniou, Raphaël Daubet, Christophe Delahaye, Guy Esclopé, Vincent Garel, Michèle Garrigues, Ronny Guardia-Mazzoleni, Bernard Keller, Geneviève Lasfargues, Frédéric Lopez, Monique Novaretti, Jean-Sébastien Orcibal, Pascale Péraldi, Sylvia Pinel, Virginie Rozière, Dominique Salomon | Radicaux de gauche |
17 / 158
|
Normandie | Franck Guéguéniat, Muriel Jozeau-Marigné | Socialistes, Radicaux et Citoyens |
2 / 102
|
Pays de la Loire | Dominique Amiard | Socialiste, Écologiste, Radical et Républicain |
1 / 93
|
Total |
38 / 1 757
|
Conseillers départementaux[modifier | modifier le code]
Le Parti radical de gauche dispose de 91 conseillers départementaux et métropolitains (Lyon) au sein de 33 (+ Lyon) conseils départementaux. Il disposait de 121 conseillers généraux au sein de 44 conseils généraux avant les élections départementales de 2015.
- Aisne (1) : Bruno Beauvois (Château-Thierry).
- Allier (2) : Martine Arnaud; Jacques de Chabannes (Lapalisse).
- Hautes-Alpes (1) : Valérie Rossi (Chorges).
- Ardèche (1) : Maurice Weiss (Cheylard).
- Aude (1) : Séverine Mateille (Basses Plaines de l'Aude).
- Aveyron (3) : Anne Blanc (Ceor-Ségala); Stéphane Mazars (Vallon); Eric Cantournet (Villefranche-de-Rouergue).
- Bouches-du-Rhône) (1): Lisette Narducci (Marseille-2).
- Calvados (3) : Florence Boulay (Évrecy); Coralie Arruego(Troarn); Marc Andreu Sabater et Reine Eude (Vire).
- Cantal (2) : Josiane Costes (Aurillac-3); Daniel Chevaleyre (Ydes)
- Charente-Maritime (9) :Denis Petit (Marans); Marylise Fleuret-Pagnoux; Pierre Malbosc (La Rochelle-1); Patricia Friou; Dominique Guego(La Rochelle-2); Nadège Désir; Pierre Robin(La Rochelle-3); Pascal Ferchaud; Ghislaine Guillen (Saujon);
- Corse-du-Sud (2) : José-Pierre Mozziconacci (Sartenais-Valinco); Alexandre Sarrola (Gravona-Prunelli, Membre du groupe de l'union de la droite).
- Haute-Corse (3) : François Orlandi; Sylvie Retali-Andreani (Cap Corse, apparentés PRG) et Pierre-Joseph Ghionga (Corte, giacobbiste).
- Drôme (1) : Pierre Pieniek (Romans-sur-Isère).
- Haute-Garonne (2) : Line Malric (Blagnac) et Antoine Bonilla (Muret).
- Gers (3) : Charlette Boué (Fleurance), Gérard Castet (Pardiac-Rivière-Basse) et Jean-Pierre Cot (Val de Save).
- Ille-et-Vilaine (3) : Béatrice Duguépéroux-Honoré; André Lefeuvre (Combourg) et Christophe Martins (Montfort-sur-Meu).
- Lot (7) : Guillaume Baldy (Figeac-2); Nathalie Denis; Robert Lacombe (Gourdon); Pascal Lewicki (Canton de Lacapelle-Marival); Maryse Maury (Luzech); Jean-Claude Bessou (Marches du Sud-Quercy); Serge Bladinières (Puy-l'Évêque).
- Lot-et-Garonne (1) : Pierre Costes (Val du Dropt).
- Lozère (1) : Francis Courtes (Saint-Étienne-du-Valdonnez).
- Nord (1) : Isabelle Fernandez (Grande-Synthe).
- Pas-de-Calais (1) : Pierre Georget (Brebières).
- Puy-de-Dôme (2) : Jean-Yves Gouttebel (Clermont-Ferrand-5); Dominique Giron (Monts du Livradois); Éric Gold (Maringues).
- Hautes-Pyrénées (15) : Monique Lamont; Bernard Verdier (Les Coteaux); Jacques Brune; Nicole Darrieutort (Haute-Bigorre); Josette Bourdeu; Bruno Vinuales (Lourdes-2); Jean-Christian Pedeboy (Moyen-Adour); Michel Pélieu (Neste, Aure et Louron); André Fourcade (Vallée de l'Arros et des Baïses); Laurent Lages; Pascale Peraldi (Vallée de la Barousse); Louis Armary; Chantal Robin-Rodrigo (Vallée des Gaves); Isabelle Lafourcade et Bernard Poublan (Vic-en-Bigorre).
- Pyrénées-Orientales (1) : Charles Chivilo (Vallée de l'Agly).
- Rhône (1) : Bernard Chaverot (L'Arbresle).
- Lyon (4) : Morad Aggoun (Vaulx-en-Velin), Gilda Hobert (5e), Elsa Michonneau (8e), Ludivine Piantoni (3e).
- Haute-Saône (1) : Marie-Claire Faivre (Héricourt-1).
- Saône-et-Loire (1) : Claudette Brunet-Lechenault (Chagny).
- Paris (2) : Jean-Bernard Bros (18e); Laurence Goldgrab (3e)
- Somme (1) : Jean-Jacques Stoter (Ailly-sur-Somme).
- Tarn (2) : Gilles Turlan (Portes du Tarn) et Isabelle Espinosa (Castres-3).
- Tarn-et-Garonne (6) : Jean-Luc Deprince (Beaumont-de-Lomagne); José Gonzales (Montauban-2); Michel Weill (Montech); Jean-Michel Baylet (Valence); Marie-Claude Nègre; Denis Roger (Verdun-sur-Garonne).
- Seine-Saint-Denis (1) : Florence Laroche (Pantin).
Jeunes radicaux de gauche[modifier | modifier le code]
Les Jeunes Radicaux de Gauche (JRG) sont la branche de jeunesse du PRG. Le mouvement est présidé depuis juin 2016 par Yanis Mallion[18]. Ils revendiquent environ 1 000 adhérents[19].
Association nationale des élus de la gauche radicale et républicaine (ANEGRR)[modifier | modifier le code]
Les élus membres du PRG sont regroupés au sein de l'Association nationale des élus de la gauche radicale et républicaine (ANEGRR).
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Avec 6 000 adhérents, EELV compte moins d’adhérents que le Parti chrétien démocrate », sur lelab.europe1.fr, (consulté le 31 août 2016).
- (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe » (consulté le 13 août 2015).
- « 40ème anniversaire de la 1ère élection de Michel Crépeau à lAssemblée nationale », sur www.assemblee-nationale.fr, (consulté le 23 novembre 2015)
- Parti démocrate français, Bibliothèque Nationale de France
- Interview de M. Bernard Tapie, député MRG, à TF1 le 23 mai 1993, sur la stratégie du MRG, l'emploi, les projets gouvernementaux sur les contrôles d'identité et le code de la nationalité, et l'OM, Bibliothèque Nationale de France
- « Tapie va sur les terres d'un député MRG », L'Humanité, 11 février 1993
- Florent Leclercq, « Lionel Jospin de A à Z », L'Express, 24 avril 1995
- Clarisse Vernhes, « La gauche à reconstruire », RFI, 18 juin 2002
- Fiche du Parti Radical de Gauche, L'Express
- Gérard Charasse, Paul Giacobbi, Annick Girardin, Joël Giraud, Dominique Orliac, Sylvia Pinel, « En attendant la Sixième République… », Le Figaro, 21 juillet 2008.
- « Baptême du Pôle Radical et Écologique », generation-ecologie.fr, consulté le 21 décembre 2011
- « Création du « pôle radical et écologique », planeteradicale.org, consulté le 21 décembre 2011
- Étienne Baldit, « Historique : Sylvia Pinel aura bien un concurrent pour la présidence du PRG », lelab.europe1.fr, 19 juillet 2016.
- Ludovic Galtier, « Présidentielle 2017 : Sylvia Pinel (PRG) annonce sa candidature sans passer par la primaire », rtl.fr, 26 novembre 2016.
- Laurent Dubois, « Sylvia Pinel candidate à la primaire de la gauche », France 3 – Le blog politique, (lire en ligne).
- « PRG: Sylvia Pinel élue présidente du Parti radical de gauche », sur www.lemonde.fr, (consulté le 3 septembre 2016)
- « La députée du Rhône Gilda Hobert rejoint le PRG », sur Lyonmag.com, (consulté le 7 janvier 2016)
- http://www.jeunesradicauxdegauche.fr/resultat-vote-a-lelection-presidence/
- Etienne Girard, « Les radicaux de gauche, inconnus et incontournables », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne)
Annexe[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Parti radical
- Parti républicain, radical et radical-socialiste
- Association nationale des élus de la gauche radicale et républicaine
- Groupe Radical, républicain, démocrate et progressiste à l'Assemblée nationale
- Groupe RDSE au Sénat
- Alliance radicale européenne