Parti radical de gauche

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : navigation, rechercher
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir PRG.
Parti radical de gauche
Image illustrative de l'article Parti radical de gauche
Logo officiel.
Présentation
Président Sylvia Pinel
Fondation 1972 (MGRS)
1973 (MRG)
1994 (Radical)
1996 (PRS)
1998 (PRG)
Siège 13 rue Duroc
75007 Paris
Adhérents 10 000 (revendiqués en 2015)[1]
Positionnement Centre gauche
Mouvement de jeunesse Jeunes radicaux de gauche
Idéologie Social-libéralisme[2]
Radicalisme
Solidarisme
Républicanisme
Europhilie
Couleurs bleu et jaune
Site web http://www.partiradicaldegauche.fr
Présidents de groupe
Sénat Jacques Mézard
(RDSE)
Assemblée Roger-Gérard Schwartzenberg (RRDP)
Parlement européen Gianni Pittella (S&D)
Représentation
Ministres
3 / 39
Députés
11 / 577
Sénateurs
8 / 348
Députés européens
1 / 74
Présidents de conseils départementaux
3 / 101
Présidents de conseils régionaux
0 / 13

Le Parti radical de gauche (PRG) est un parti politique français de centre gauche, social-libéral, républicain et laïc.

Histoire[modifier | modifier le code]

Mouvement de la gauche radicale-socialiste (MGRS) 1972-1973[modifier | modifier le code]

Le PRG est né en 1972 d'une scission du Parti radical, car ses animateurs (Maurice Faure, René Billères, Robert Fabre et Jacques Maroselli) souhaitaient adhérer au Programme commun de la gauche et soutenir la candidature unique de François Mitterrand pour l'élection présidentielle de 1974. La tendance, opposée aux orientations de Jean-Jacques Servan-Schreiber est initialement connue sous le nom de Groupe d'études et d'action radical-socialiste (GEARS).

Le mouvement prend ensuite le nom de Mouvement de la gauche radicale-socialiste (MGRS), qui l'emporte sur Mouvement d'action radical-socialiste (MARS).

Mouvement des radicaux de gauche (MRG) 1973-1994[modifier | modifier le code]

Dès 1973, son nom change et devient Mouvement des radicaux de gauche (MRG).

Les tentatives de Robert Fabre qui voulait accueillir au sein du MRG un certain nombre de gaullistes de gauche, comme Léo Hamon ou Jean Charbonnel, lui valent de solides inimitiés de la part des radicaux de gauche les plus proches du PS. Il est nommé, en 1978, Médiateur de la République par Valéry Giscard d'Estaing. Son départ est suivi de l'exclusion de plusieurs de ses proches.

La candidature de Michel Crépeau à l'élection présidentielle de 1981 est décevante. Il obtient 2,09 % des voix[3]. Le MRG participe au gouvernement et obtient 14 élus aux élections législatives.

Une scission survient en 1982 et voit la création du Parti démocrate français (PDF)[4].

Aux élections européennes de 1984, Le MRG présente une liste commune avec des écologistes (dont Brice Lalonde) et l'UCR d'Olivier Stirn. La liste ERE obtient 3,32 % des voix mais aucun élu.

Aux élections législatives de 1986, une tentative de présenter des listes autonomes en alliance avec le MGP (Mouvement gaulliste populaire) achève de convaincre le MRG que l'alliance avec le PS demeure la seule solution raisonnable pour sa survie. Seuls 7 députés sont élus. Dès lors François Doubin puis Émile Zuccarelli s'emploieront, à la tête du MRG, à reconstruire tout à la fois une identité politique aux radicaux de gauche et une alliance équilibrée avec le Parti socialiste.

Lors de l'élection présidentielle de 1988, le MRG soutient dès le premier tour la candidature de François Mitterrand. Il obtient 9 élus aux élections législatives et participe, à nouveau, au gouvernement.

Au élections européennes de 1989, il participe à la liste conduite par le PS.

En 1993, le MRG ne compte plus que six députés dont une nouvelle recrue : Bernard Tapie[5] qui adhère le [6]. Le MRG des Bouches-du-Rhône et « Énergie Sud », créé aux élections régionales de mars 1992 par Bernard Tapie, fusionnent.

Radical 1994-1994[modifier | modifier le code]

La liste « Énergie Radicale » conduite par Bernard Tapie aux élections européennes de juin 1994 obtient 12,03 % des voix soit 13 élus : Noël Mamère, Bernard Tapie, Jean-François Hory, Catherine Lalumière, Christiane Taubira, Michel Dary, André Sainjon, Bernard Castagnède, Odile Leperre-Verrier, Pierre Pradier, Christine Mustin-Mayer, Dominique Saint-Pierre et Antoinette Fouque.

Le 5 novembre 1994, le parti abrège son nom pour s'appeler tout simplement « Radical ».

Parti radical-socialiste (PRS) 1995-1998[modifier | modifier le code]

Mais ce score reste sans lendemain puisqu'en en 1995, face aux sondages, Jean-François Hory renonce à sa candidature à l’élection présidentielle[7] puis à la présidence du parti. Le parti soutient, dès le premier tour, la candidature de Lionel Jospin et est renommé Parti radical-socialiste (PRS).

En 1997, le PRS obtient 14 élus ou apparentés et participe au gouvernement. Jusqu'en 2002[8], ces députés siègent à l'Assemblée nationale aux côtés des Verts et des chevènementistes au sein du Groupe radical, citoyen et vert (RCV).

Parti radical de gauche (PRG) depuis 1998[modifier | modifier le code]

Le parti est renommé Parti Radical de Gauche en 1998[9].

Durant l'élection présidentielle de 2002, le PRG choisit d'être représenté par une personnalité non membre, Christiane Taubira, députée de Guyane. Cette décision crée au sein du PRG de fortes tensions, plusieurs de ses élus et dirigeants et au premier plan d'entre eux Émile Zuccarelli choisissant de soutenir la candidature du républicain Jean-Pierre Chevènement. À la suite de cette désignation, Christiane Taubira, peu connue jusque là en France métropolitaine, n'obtient que 2,32 %. Elle intègre provisoirement le PRG en qualité de vice-présidente avant de renoncer à cette fonction en 2005 et d'appeler avec Émile Zuccarelli et une majorité de députés PRG à voter « non » au référendum du 29 mai 2005 sur le projet de Traité constitutionnel européen. Aujourd'hui le PRG apparaît divisé entre un courant « social-libéral » autour de Jean-Michel Baylet et un courant républicain de gauche conduit par Émile Zuccarelli auréolé par ses victoires consécutives au référendum insulaire puis au référendum sur le TCE.

Pour l'élection présidentielle de 2007, les militants réunis en congrès extraordinaire ont validé à une forte majorité la stratégie d'union avec le Parti socialiste dès le premier tour de l'élection présidentielle. Il en résulte un accord global entre le PS et le PRG pour les législatives : 36 circonscriptions électorales lui sont réservées. La majorité élue étant de droite, le PRG obtient 9 députés dont cinq femmes. Plusieurs sortants sont battus : Émile Zuccarelli, Roger-Gérard Schwartzenberg, François Huwart… Faute d'avoir obtenu la réduction à 15 députés du seuil de constitution d'un groupe parlementaire, les députés radicaux de gauche décident de constituer le groupe Socialiste, radical, citoyen et divers gauche (SRC) avec les députés du Parti socialiste et du Mouvement républicain et citoyen. Le groupe SRC est présidé par Jean-Marc Ayrault.

En 2008, six députés radicaux de gauche[10] et des sénateurs du RDSE se prononcent en faveur de la révision de la constitution et permettent à celle-ci d'être adoptée.

En 2011, Jean-Michel Baylet se présente à la primaire citoyenne organisée par le Parti socialiste afin de faire candidature commune aux présidentielles.

En décembre 2011, les statuts d'un « Pôle radical et écologiste » sont signés entre le PRG et Génération écologie[11],[12].

À la suite des élections présidentielles et législatives de 2012, à l'entrée de plusieurs ministres PRG au gouvernement (Anne-Marie Escoffier, Sylvia Pinel, Christiane Taubira), le PRG forme, à l'Assemblée nationale, avec un député MdP (Jean-Noël Carpentier), un dissident PS (Olivier Falorni), un élu MoDem (Thierry Robert) et un élu GUSR (Ary Chalus), le groupe parlementaire Radical, républicain, démocrate et progressiste (RRDP). Paul Giacobbi quitte en 2014 le PRG pour des raisons de conflit avec la direction nationale de son parti.

Le 17 février 2016, Sylvia Pinel succède à Jean-Michel Baylet à la présidence du PRG. Exerçant cette charge par intérim, elle doit affronter lors du congrès de septembre un autre candidat à la présidence du parti, Guilhem Porcheron. Cela rompt avec les pratiques en cours sous la présidence de Jean-Michel Baylet, où celui-ci était reconduit par acclamation ou à mains levées[13]. Le 26 novembre, elle annonce sa candidature à l'élection présidentielle de 2017, sans passer par la primaire de gauche[14]. Mais le 14 décembre, Sylvia Pinel fait voter par le comité directeur du parti sa participation à ladite primaire[15].

Identité visuelle (logo)[modifier | modifier le code]

Fonctions gouvernementales[modifier | modifier le code]

Le PRG est actuellement représenté au sein du gouvernement par trois personnes :

Anciennes fonctions gouvernementales[modifier | modifier le code]

Roger-Gérard Schwartzenberg
Christiane Taubira
Sylvia Pinel

Le PRG a connu treize personnalités qui furent Ministre, Ministre délégué ou Secrétaire d'État:

  • François Doubin
    • Ministre délégué auprès du ministre de l’Industrie, du Commerce extérieur et de l’Aménagement du territoire, chargé du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme dans le Gouvernement Michel Rocard (1)
    • Ministre délégué auprès du ministre de l'Industrie, chargé du Commerce et de l'Artisanat dans le Gouvernement Michel Rocard (2)
    • Ministre délégué auprès du ministre d'État, ministre de l'Économie et des Finances, chargé de l'Artisanat, du Commerce et de la Consommation dans le Gouvernement Édith Cresson

Présidence[modifier | modifier le code]

Jean-Michel Baylet.

Force électorale[modifier | modifier le code]

Comme le montre le tableau ci-dessous, au 18 juin 2012, le PRG est souvent la troisième force de gauche, même si classable au centre gauche ou au centre. Il est resté particulièrement influent en Midi-Pyrénées, en Corse ou en Charente-Maritime.

Allié du Parti socialiste, il possède, avec lui, une association de financement public commune. En 2011, il présente même un candidat à la primaire organisée afin de faire candidature commune aux présidentielles. Aussi, les deux partis évitent généralement d'être concurrents lors des législatives et présentent des listes communes lors des différentes élections territoriales.

Cela est, cependant, parfois différent notamment lors des sénatoriales. Au Sénat, le PRG est majoritaire au sein du groupe Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), dont faisaient également partis les élus du Parti radical « valoisien », ancienne composante de l'UMP restée alliée à ce parti. Aussi, les 15 et 16 mai 2007, une rencontre est envisagée, en vain, entre le Parti radical valoisien et le PRG dans l'éventualité de la création d'une « grande force centrale » pour l'élection présidentielle. Depuis les sénatoriales de 2008, les radicaux valoisiens ne siègent plus dans ce groupe.

Fonction Élus Remarques
Conseillers municipaux et Maires environ 9500
Conseillers départementaux 91/4450 3e force de gauche
Conseillers régionaux 56/1764
Députés 11/577 3e force de gauche
Sénateurs 6/343 4e force de gauche
Ministres et Secrétaires d'État 4/30
Députés européens 1/74

Députée européenne[modifier | modifier le code]

Avec les listes d'union de la gauche conclues entre le PRG et le PS, Virginie Rozière, tête de liste dans la Circonscription Sud-Ouest est élue députée européenne lors des Élections européennes de 2014 en France.

Députés[modifier | modifier le code]

À la suite des élections législatives de juin 2012, le PRG forme, à l'Assemblée nationale, avec un député MdP (Jean-Noël Carpentier), un dissident PS (Olivier Falorni), un élu MoDem (Thierry Robert) et un élu GUSR (Ary Chalus) le groupe parlementaire Radical, républicain, démocrate et progressiste (RRDP).

Députés PRG ou apparentés (*) élus aux législatives de 2012
Identité Circonscription Groupe Parlementaire
Chantal Berthelot* 2e circonscription de Guyane Groupe SRC
Gérard Charasse 3e circonscription de l'Allier Groupe RRDP
Stéphane Claireaux (suppléant de la secrétaire d'État Annick Girardin) Circonscription de Saint-Pierre-et-Miquelon Groupe RRDP
Jeanine Dubié 2e circonscription des Hautes-Pyrénées Groupe RRDP
Paul Giacobbi* 2e circonscription de la Haute-Corse Groupe RRDP
Joël Giraud 2e circonscription des Hautes-Alpes Groupe RRDP
Gilda Hobert[17] (suppléante du secrétaire d'État Thierry Braillard) 1re circonscription du Rhône Groupe RRDP
Jacques Krabal 5e circonscription de l'Aisne Groupe RRDP
Dominique Orliac 1re circonscription du Lot Groupe RRDP
Jacques Moignard (suppléant PS de la ministre Sylvia Pinel) 2e circonscription du Tarn-et-Garonne Groupe RRDP
Stéphane Saint-André 9e circonscription du Pas-de-Calais Groupe RRDP
Roger-Gérard Schwartzenberg 3e circonscription du Val-de-Marne Groupe RRDP
Alain Tourret 6e circonscription du Calvados Groupe RRDP

Sénateurs[modifier | modifier le code]

Conseillers régionaux[modifier | modifier le code]

Région Élus Groupe Sièges
Nouvelle-Aquitaine Soraya Ammouche-Milhiet, Benoît Biteau, Élisabeth Jutel, Régine Marchand, Francis Wilsius Parti radical de gauche
5 / 183
Auvergne-Rhône-Alpes Ali Benmedjahed, Sarah Boukaala, Bernard Chaverot, Roger Jean Meallet, Ludivine Piantoni Parti radical de gauche
5 / 204
Bourgogne-Franche-Comté Francine Chopard, Patrick Molinoz Notre région d'avance, la gauche unie
2 / 100
Bretagne Sylvie Argat-Bouriot, Stéphane Perrin Radicaux de gauche et apparentés
2 / 83
Centre-Val de Loire Mélanie Fortier, Harold Huwart Socialistes, radicaux et démocrates
2 / 77
Île-de-France Eddie Aït, Muriel Guenoux Radical citoyen démocrate écologiste & apparentés
2 / 209
Occitanie Florence Brutus, Didier Codorniou, Raphaël Daubet, Christophe Delahaye, Guy Esclopé, Vincent Garel, Michèle Garrigues, Ronny Guardia-Mazzoleni, Bernard Keller, Geneviève Lasfargues, Frédéric Lopez, Monique Novaretti, Jean-Sébastien Orcibal, Pascale Péraldi, Sylvia Pinel, Virginie Rozière, Dominique Salomon Radicaux de gauche
17 / 158
Normandie Franck Guéguéniat, Muriel Jozeau-Marigné Socialistes, Radicaux et Citoyens
2 / 102
Pays de la Loire Dominique Amiard Socialiste, Écologiste, Radical et Républicain
1 / 93
Total
38 / 1 757

Conseillers départementaux[modifier | modifier le code]

Le Parti radical de gauche dispose de 91 conseillers départementaux et métropolitains (Lyon) au sein de 33 (+ Lyon) conseils départementaux. Il disposait de 121 conseillers généraux au sein de 44 conseils généraux avant les élections départementales de 2015.

Jeunes radicaux de gauche[modifier | modifier le code]

Les Jeunes Radicaux de Gauche (JRG) sont la branche de jeunesse du PRG. Le mouvement est présidé depuis juin 2016 par Yanis Mallion[18]. Ils revendiquent environ 1 000 adhérents[19].

Association nationale des élus de la gauche radicale et républicaine (ANEGRR)[modifier | modifier le code]

Les élus membres du PRG sont regroupés au sein de l'Association nationale des élus de la gauche radicale et républicaine (ANEGRR).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Avec 6 000 adhérents, EELV compte moins d’adhérents que le Parti chrétien démocrate », sur lelab.europe1.fr,‎ (consulté le 31 août 2016).
  2. (en) Wolfram Nordsieck, « Parties and Elections in Europe » (consulté le 13 août 2015).
  3. « 40ème anniversaire de la 1ère élection de Michel Crépeau à l’Assemblée nationale », sur www.assemblee-nationale.fr,‎ (consulté le 23 novembre 2015)
  4. Parti démocrate français, Bibliothèque Nationale de France
  5. Interview de M. Bernard Tapie, député MRG, à TF1 le 23 mai 1993, sur la stratégie du MRG, l'emploi, les projets gouvernementaux sur les contrôles d'identité et le code de la nationalité, et l'OM, Bibliothèque Nationale de France
  6. « Tapie va sur les terres d'un député MRG », L'Humanité, 11 février 1993
  7. Florent Leclercq, « Lionel Jospin de A à Z », L'Express, 24 avril 1995
  8. Clarisse Vernhes, « La gauche à reconstruire », RFI, 18 juin 2002
  9. Fiche du Parti Radical de Gauche, L'Express
  10. Gérard Charasse, Paul Giacobbi, Annick Girardin, Joël Giraud, Dominique Orliac, Sylvia Pinel, « En attendant la Sixième République… », Le Figaro, 21 juillet 2008.
  11. « Baptême du Pôle Radical et Écologique », generation-ecologie.fr, consulté le 21 décembre 2011
  12. « Création du « pôle radical et écologique », planeteradicale.org, consulté le 21 décembre 2011
  13. Étienne Baldit, « Historique : Sylvia Pinel aura bien un concurrent pour la présidence du PRG », lelab.europe1.fr, 19 juillet 2016.
  14. Ludovic Galtier, « Présidentielle 2017 : Sylvia Pinel (PRG) annonce sa candidature sans passer par la primaire », rtl.fr, 26 novembre 2016.
  15. Laurent Dubois, « Sylvia Pinel candidate à la primaire de la gauche », France 3 – Le blog politique,‎ (lire en ligne).
  16. « PRG: Sylvia Pinel élue présidente du Parti radical de gauche », sur www.lemonde.fr,‎ (consulté le 3 septembre 2016)
  17. « La députée du Rhône Gilda Hobert rejoint le PRG », sur Lyonmag.com,‎ (consulté le 7 janvier 2016)
  18. http://www.jeunesradicauxdegauche.fr/resultat-vote-a-lelection-presidence/
  19. Etienne Girard, « Les radicaux de gauche, inconnus et incontournables », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne)

Annexe[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]