Jacques Cheminade

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Jacques Cheminade
Jacques Cheminade, en février 2012.
Jacques Cheminade, en février 2012.
Fonctions
Président de Solidarité et progrès
En fonction depuis le
Prédécesseur Parti créé
Biographie
Date de naissance (74 ans)
Lieu de naissance Buenos Aires (Drapeau de l'Argentine Argentine)
Nationalité Drapeau de la France Française
Drapeau de l'Argentine Argentine
Parti politique Solidarité et progrès
Diplômé de HEC Paris (1963)
ENA (1969)

Jacques Cheminade, né le à Buenos Aires, en Argentine, est un homme politique et essayiste français, fondateur du parti politique Solidarité et progrès, affilé au mouvement de Lyndon LaRouche. Il est candidat à l'élection présidentielle de 1995 (0,28 % des voix au premier tour) puis à celle de 2012 (0,25 % des voix au premier tour).

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines, études, et famille[modifier | modifier le code]

Né en 1941 en Argentine, où son père, représentant de sociétés françaises, était arrivé vingt ans plus tôt[1], Jacques Cheminade arrive en France à 18 ans. Il possède la double nationalité française et argentine[2].

Il est diplômé de l'École des hautes études commerciales (HEC Paris) en 1963, licencié en droit en 1965, élève de l'École nationale d'administration (ENA) dans la promotion Jean Jaurès (1969).

De 1969 à 1981, il est fonctionnaire à la Direction des relations économiques extérieures (DREE) du Ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. En poste à Paris, il participe aux négociations d'adhésion au marché commun. Par la suite, attaché commercial français à New York, il est chargé de la promotion des biens d'équipement français aux États-Unis[3].

Fondation de ses idées politiques[modifier | modifier le code]

Document du FBI sur Jacques Cheminade (1976).

Attaché commercial de l'ambassade de France aux États-Unis de 1972 à 1977[4], il rencontre au printemps 1974 à New-York Lyndon LaRouche, à l'époque président de l'U.S. Labor Party (en).

Cette rencontre, déterminante pour lui, fonde son engagement politique : « J’ai rencontré Lyndon LaRouche pour la première fois dans une réunion publique tenue à New York, au printemps 1974. Ce qui m’a d’emblée frappé en lui, après l’intervention d’orateurs de son mouvement moins convaincants, fut sa faculté de penser devant un auditoire, ouvertement, naturellement, à la recherche de la vérité, sans compromissions, sans souci de se faire bien voir, ni envolées démagogiques, ni recours à des notes. J’ai su que cette rencontre allait changer ma vie non par l’adhésion à une « organisation » ou à un groupe, mais par quelque chose de rendu libre au dedans de moi-même, l’acte socratique, curieusement ressenti à 33 ans, d’un accouchement décisif de ce que je portais déjà en moi-même mais qui n’avait pas pu jusque-là s’épanouir au dehors. Ce ne fut pas, bien sûr, un accouchement instantané. Je ne suis pas très sujet aux illuminations. Ce fut un déclic qui fit son chemin en moi, au fur et à mesure que les idées de LaRouche et de ses amis me devenaient familières, que je relisais Leibniz et Marx, et que j’apprenais à connaître Cues et Lessing, Carnot et Riemann, et toute la véritable histoire des pères fondateurs de la Révolution américaine. La remise en cause de Freud et du freudisme, ainsi que de toute l’école anthropologique anglo-américaine, contribua, elle, à me donner des arguments contre des errements que je soupçonnais. »[5].

Jacques Cheminade est décrit dans des documents du FBI le concernant, obtenus en 1994 grâce à une procédure visant à obtenir leur déclassification, comme « associé de longue date » à Lyndon LaRouche sur des « sujets politiques et stratégiques les intéressant tous les deux »[6],[4]. Un document du FBI de 1976 (reproduit à droite) le décrit comme un « homme de troupe »[n. 1] du National Caucus of Labor Committees (en), une organisation du mouvement LaRouche qui, selon ce dernier, créa dès 1971 ses propres « unités de renseignement »[7], et pour laquelle Cheminade « travaille dans la section du renseignement international »[n. 2]. Selon Jacques Cheminade lui-même, son retour en France en 1977 aurait été motivé par le désir de se consacrer « à plein temps à des activités politiques et à la défense des idées et des principes de M. LaRouche »[n. 3],[4].

Débuts en politique[modifier | modifier le code]

Jacques Cheminade est pour la première fois candidat aux élections législatives de 1978, dans la 25e circonscription de Paris, il obtient 0,12 % des voix.

Il abandonne ses fonctions début 1981[8]. La même année, il devient secrétaire général du Parti ouvrier européen (POE) en France[8], qui se présente comme « la section française d'un mouvement international dirigé par Lyndon LaRouche[9] » ; il préside également l'Institut Schiller[10], une fondation politique dirigée par Lyndon LaRouche et liée au POE[11]. Il essaie, sans succès, de réunir le nombre de parrainages nécessaires pour pouvoir présenter sa candidature à l'élection présidentielle française de 1981[12]. Avant le 1er tour, il appelle à voter pour Valéry Giscard d'Estaing en déclarant que « trois raisons imposent ce choix : sa politique nucléaire, sa conception de la détente et son engagement à lutter contre le monétarisme. De plus, il est le mieux placé pour battre François Mitterrand, dont la candidature représente un danger très grave et très immédiat »[n. 4],[8], en raison notamment, précise l'article d’Executive Intelligence Review qui rapporte cette déclaration, « des conséquences désastreuses du moratoire sur l'énergie nucléaire proposé par les socialistes »[13],[8].

En mai 1982, Jacques Cheminade publie un communiqué présentant le POE comme un « pôle de référence de toutes les forces anti-malthusiennes impliquées dans la restauration de la croissance économique et de la moralité culturelle » et proposant « un programme en quatre points semblable à celui du National Democratic Policy Committee de Lyndon LaRouche aux États-Unis »[n. 5],[14]. Le National Democratic Policy Committee est le successeur, à compter de 1979, de l'US Labor Party. Les quatre points de son programme sont l'établissement d'un nouveau système monétaire international fondé sur l'étalon-or, le développement de l'Eximbank, la remise en marche de 120 centrales nucléaires américaines et la lutte contre les drogues[15]. Selon Frank Lynn, journaliste au New York Times, Melvin Klenetsky, codirecteur des opérations politiques du National Democratic Policy Committee, « soutient des programmes tels que la libération de ce qu'il appelle la domination britannique sur la politique étrangère américaine, des grands travaux à l'échelle mondiale ou à l'échelle locale, comme par exemple la création d'un port en eau profonde à New York, le développement de l'énergie nucléaire pour « stopper le génocide » des pays sous-développés qui n'ont pas accès à des projets énergétiques à faible coût, un démantèlement des réseaux internationaux de trafic de drogue et un retour à une éducation classique pour contrer le « projet génocidaire pour notre jeunesse » »[n. 6],[16].

En novembre 1982, Jacques Cheminade lance un appel au président Mitterrand pour jouer, face à la « ré-émergence du terrorisme international » la « carte LaRouche » : « la France doit détruire l'ennemi de l'intérieur, les représentants oligarchiques du « parti de l'étranger » — les forces de la trahison — et les battre au niveau international en soutenant officiellement un moratoire de la dette des pays en voie de développement et la création d'un nouveau système monétaire international qui réoriente le crédit vers des investissements productifs »[n. 7],[17].

Entre 1982 et 1984, il est, selon ses propres déclarations, impliqué dans l'organisation de réunions entre « M. LaRouche et des membres du gouvernement français, des militaires et des leaders politiques […] principalement sur le thème de l'initiative de défense stratégique et d'une initiative de défense tactique qui serait son complément européen »[n. 8],[4].

En 1983, Cheminade publie un communiqué sur le danger de « nouveau fascisme » créé par un complot supposément ourdi contre le président François Mitterrand par certains de ses ministres socialistes, dont Jacques Delors et Michel Rocard, qu'il juge « intimement associés avec la politique fasciste du club de Rome [et] du fonds monétaire international »[n. 9],[18] L'année suivante, il publie un article dans Executive Intelligence Review où il accuse le président Mitterrand d'être en même temps un « agent d'influence soviétique »[n. 10] et le « serviteur des « familles » impliquées dans les opérations « synarchistes », promues en Suisse, qui ont lancé le fascisme sur le plan international dans les années vingt »[n. 11],[19].

Il reste secrétaire général du Parti ouvrier européen jusqu'à sa dissolution en 1989, à la suite de difficultés financières, puis dirige la Fédération pour une nouvelle solidarité (FNS) qui lui succède en 1991.

Candidature à l'élection présidentielle de 1995[modifier | modifier le code]

Recueillant 556 parrainages d’élus locaux, Jacques Cheminade est déclaré candidat à l’élection présidentielle de 1995 le 6 avril par le Conseil Constitutionnel[20].

Son discours, invoquant les patronages de Jaurès et de Gaulle[21],[22], est axé sur le « cancer spéculatif » qui « prolifère dans le monde et y détruit le corps de l’économie ». Il s'en prend à « l’oligarchie financière » de « la City de Londres et de Wall Street, de la Réserve fédérale américaine et du Fonds monétaire international », ainsi qu'à leurs relais en France, dont « la Direction du Trésor [et] la Banque de France ». Il prône une mise en « règlement judiciaire des agents du système monétaire et financier international », « un nouveau plan Marshall » et une « reprise du contrôle du crédit »[22].

Eric Inciyan et Sylvie Kaufmann, journalistes au Monde, relatent la collecte des signatures[n. 12],[1]. Daniel Hourquebie, journaliste au Monde, relate les rencontres entre les maires et les émissaires de Jacques Cheminade chargés de recueillir les parrainages[n. 13],[23]. Renaud Dely, journaliste à Libération, rapporte que pour obtenir ces parrainages, les militants de Cheminade ont fait valoir des arguments différents aux maires auxquels ils s'adressaient[n. 14],[24],[25],[26]. D'autres encore s'intéressent au financement de sa campagne[n. 15],[27],[28],[29],[30].

Quelques maires se prononceront par la suite sur les raisons de leur soutien à la candidature de Jacques Cheminade en estimant avoir été dupés[n. 16],[28],[31],[32]

Jacques Cheminade réagit en déclarant que « les journalistes sont venus les trouver en leur disant : vous ne savez pas que c'est un homme d'extrême-droite, que c'est une secte, que c'est un hurluberlu ? On leur a téléphoné à plusieurs reprises, on les a véritablement harcelés »[25]. Le 17 avril 1995, durant l’émission Face à la Une sur TF1 le 17 avril 1995, à la suite de la question de Gérard Carreyrou, qui lui demande s'il est « antisémite comme M. LaRouche », Cheminade répond : « Si vous ne me posiez pas la question dans cette enceinte, je crois qu’au nom de mes idées et des gens de ma famille qui ont lutté contre le nazisme, j’irais vous donner une paire de claques. »[33],[34].

Jacques Cheminade recueille 84 969 voix au premier tour, soit 0,27 % des suffrages exprimés.

Selon le porte-parole de la campagne présidentielle de Jacques Cheminade en 2012, Bertrand Buisson, « les élites parisiennes ont fait tout leur possible en 1995 pour étouffer la voix de Cheminade, quand bien même les médias nationaux avaient l'obligation légale de donner à tous les candidats un accès égal »[n. 17],[35]. Bertrand Buisson cite, à titre d'exemple, les qualificatifs de « candidat de Saddam Hussein », de « voleur de vieilles dames », de « gourou de secte », d'« anti-sémite », travaillant pour un « milliardaire américain d'extrême droite », ces qualificatifs se conformant, selon cet auteur, à « un script anti-LaRouche dicté de Londres »[n. 18].

À la suite de cette campagne, le 20 avril 1995, la Commission nationale de contrôle de la campagne pour l’élection du Président de la République reconnaît à son sujet que « le traitement équilibré de la présentation des candidats, de leurs commentaires et de leurs déclarations n’y était pas pleinement respecté »[36]. Et le 24 avril, au lendemain de l’élection, le Conseil supérieur de l’audiovisuel reconnaît que son temps de parole a été de 45 minutes contre h 25 en moyenne pour les autres candidats[37],[38].

L'élection présidentielle de 1995 a été la première pour laquelle le Conseil constitutionnel a eu à apprécier la régularité des comptes de campagne des candidats, en application d'une loi votée en janvier 1990[39]. Par décision du 11 octobre 1995, le Conseil constitutionnel, présidé par Roland Dumas, décide de rejeter le compte de campagne de Jacques Cheminade. Le Conseil a estimé que 1,7 million de francs de ses recettes, provenant de 21 contrats de prêt sans intérêt« conclus postérieurement au 7 mai 1995[40] », devaient être requalifiés en dons, rendant ainsi son compte non conforme à la loi, les dons au compte de campagne étant interdits après cette date lors de cette élection. Les sages ont motivé leur décision par l'absence de taux d'intérêt sur ces prêts, ce qui constituait « au profit du candidat un avantage »[40], et en ne tenant pas compte de la définition du prêt que décrit l'article 1892 du Code Civil[41][réf. insuffisante].

Pour Solidarité et progrès, cette décision va à l'encontre du code civil - définissant le prêt par l'intention restitutoire[41] -, de la jurisprudence de la Commission nationale des comptes de campagnes, et considère que la privation consécutive de Jacques Cheminade par le Conseil constitutionnel du remboursement forfaitaire de ses frais de campagne[42] leur semble injuste[réf. insuffisante]. Le flou dans le code civil a été confirmée par un juriste dans un article du JDD[43], commentant l'article 1892 du Code Civil traitant de la nature du prêt[41]. La disparité de traitement entre Jacques Cheminade et Édouard Balladur ou Jacques Chirac a fait l'objet d'un article des Inrockuptibles[44] rapportant une déclaration de Maurice Faure, membre du Conseil Constitutionnel à cette époque : « Bien sûr qu'il y a eu inégalité de traitement ! ». Les rapporteurs du Conseil constitutionnel avaient proposé de rejeter les comptes d'Édouard Balladur, ce que le Conseil n'a pas fait. Selon Jacques Robert, alors membre du Conseil Constitutionnel, le Conseil a couvert « du manteau de la plus Haute juridiction du pays la fraude souvent évidente de certains des plus hauts personnages de l'État… quitte à se rattraper peu glorieusement sur quelque petit candidat[45] », « pour montrer que nous étions indépendants, nous avons invalidé Jacques Cheminade, alors qu'il n'avait commis que de légères erreurs. Pour lui, nous n'avons eu aucun problème de conscience : il a eu tous ses biens hypothéqués »[réf. nécessaire].

Création de Solidarité et Progrès[modifier | modifier le code]

Jacques Cheminade, en octobre 2009

En 1996, il fonde le parti Solidarité et progrès, qu'il préside, et s'exprime dans les colonnes de son journal Nouvelle Solidarité.

En 2002, Jacques Cheminade ne parvient pas à réunir les 500 signatures d’élus nécessaires à une seconde candidature (n’en obtenant que 406), situation qu'il attribue au fait que Nicolas Miguet, lui-même candidat à la présidentielle de 2002, l'accuse dans un article de L'Hebdo d’avoir « un casier judiciaire chargé » et de « figurer » dans un rapport parlementaire sur les sectes[46]. Nicolas Miguet sera condamné par la suite. N'ayant pas obtenu le nombre de parrainages nécessaires pour être candidat à l'élection présidentielle, Jacques Cheminade porte plainte auprès du Conseil constitutionnel, estimant « qu'il a été l'objet, par voie de presse, de graves attaques destinées à dissuader les personnes ayant qualité pour présenter un candidat à l'élection du Président de la République de souscrire une présentation en sa faveur »[47]. Sa demande est rejetée.

En 2004, sa liste Nouvelle Solidarité recueille 3130 voix (0,11 %) aux élections européennes en Île-de-France[46]. En 2005, il fait activement campagne pour le « non » au référendum du 29 mai, tout en proposant une « autre Europe ».

Le , il annonce sa candidature à l’élection présidentielle française de 2007. Finalement, réunissant seulement 250[réf. nécessaire] signatures d’élus, Cheminade n’est pas qualifié comme candidat. Le , dans un « vote de raison », il déclare voter pour Ségolène Royal dès le premier tour[48].

Candidature à l'élection présidentielle de 2012[modifier | modifier le code]

Logotype utilisé dans le cadre de sa campagne présidentielle de 2012.

Le 18 juin 2010, il annonce sa candidature pour l'élection présidentielle de 2012[49] et le 31 janvier 2012, il annonce avoir réuni les 500 promesses de parrainage nécessaires à sa candidature[50], ce qui est confirmé en mars par le Conseil constitutionnel, qui publie 500 noms de maires sur les 538 qui ont apporté leur soutien à Jacques Cheminade[51].

Sa candidature n'est pas prise au sérieux par la presse française, qui retient entre autres sa proposition de coloniser Mars[52]. Le journal Le Monde le qualifie ainsi de « candidat conspirationniste »[53].

Il recueille 0,25 % des suffrages exprimés (89 545 voix), contre 0,28 % en 1995 (84 969 voix). Comme 17 ans auparavant, il obtient le plus faible score de l'élection présidentielle. À l'annonce de ce résultat, il déclare ne pas être étonné et ne pas donner de consigne de vote pour le second tour[54], puis annonce qu'il souhaite « dans la mesure de ses moyens » faire battre Nicolas Sarkozy et son intention de voter pour François Hollande[55]. Après l'élection de ce dernier, il critique « l’esprit de synthèse et de compromission de son entourage et des officiels du Parti socialiste »[56].

Idéologies[modifier | modifier le code]

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Politique de sortie de crise[modifier | modifier le code]

Comme mesure d'urgence pour remédier à la crise financière, il prône, depuis 2000[57], un Glass-Steagall Act global[58]. Cette séparation des activités de banques consisterait en France à un retour à la loi 45-15 relative à la nationalisation de la Banque de France et des grandes banques et à l’organisation du crédit, du 2 décembre 1945, laquelle fut abrogée par la loi bancaire 84-46 du 24 janvier 1984[59] proposée par Jacques Delors, alors ministre de l'Économie et des Finances. Cette proposition est aujourd'hui reprise par plusieurs experts et politiques[60].

Interrogé en février 2010 sur les mesures qu'il prendrait s'il était « aux finances », Jacques Cheminade répond qu'il faut « faire une réorganisation du système monétaire et même abolir le système monétaire et passer à un système de crédit productif public, ce qu'interdisent les accords européens [...] Il faut que l'état puisse faire du crédit à long terme à faible taux d'intérêt pour les grands projets[61] ».

Éducation[modifier | modifier le code]

Concernant les Grandes écoles, il souligne qu'il faut commencer « par créer les conditions permettant de former un autre type d’homme, qui ne soit ni un grand prêtre de la science ni une star du traitement des dossiers, mais un être humain aimant créer plutôt que gérer, sensible aux solidarités sociales plutôt qu’aux réputations et à l’argent, et rejetant l’injustice ou l’ennui du système dominant »[62].

Politique étrangère[modifier | modifier le code]

Au début des années 2000, il s'oppose au « choc des civilisations » de Samuel Huntington, une doctrine inspirée selon lui de Bernard Lewis qu'il considère comme un « vétéran » des services secrets britanniques[63], et appelle, avec Lyndon H. LaRouche, à un dialogue des cultures et des civilisations. Il dénonce la « dérive néoconservatrice » de l'administration Bush-Dick Cheney et s'oppose à la guerre contre l'Irak. De même, il dénonce aujourd'hui la fuite en avant vers la guerre des nations occidentales, et accuse Barack Obama d'avoir poursuivi la doctrine stratégique néoconservatrice de l'administration précédente tout en abandonnant sa population aux conséquences de la crise financière.

Dans son programme pour l'élection présidentielle de 2012, Jacques Cheminade se prononce contre la réintégration de la France dans le commandement intégré de l'OTAN et pour le retrait des troupes françaises d'Afghanistan. Il « se bat pour un Pont terrestre eurasiatique, créant une zone de développement mutuel entre l'Europe et l'Eurasie ». Il donne également une dimension africaine à son projet et déclare : « Nous avons le devoir de développer l'Afrique pour la libérer du néocolonialisme financier qui l'opprime aujourd'hui ». S'opposant à la Françafrique, il promeut des projets comme la remise en eau du lac Tchad, l'irrigation en eau douce des chotts tunisiens et algériens et la construction d'axes de transport rapides en Afrique[64].

Immigration et codéveloppement[modifier | modifier le code]

Pour Cheminade, la France, compte tenu de sa démographie, ne peut se passer de l'immigration, qui est de surcroît un facteur de « dynamisme social ». À ce titre, il souhaite que l'immigration ne figure plus dans les compétences du ministère de l'Intérieur. Il préconise d'associer l'immigration à la coopération et au codéveloppement dans un grand ministère. Il explique que la « régulation de l’immigration ne peut être mise en place que de deux façons : en assurant le développement des pays du Sud pour y créer des emplois qualifiés, hors de la tutelle du Fonds monétaire international (FMI) et de l’ordre financier international actuel, et en créant avec eux de vraies formules de codéveloppement et de partenariat pour la formation et l’intégration ». Il ajoute : « Accueil et codéveloppement devront ainsi définir, comme un tout cohérent, la mission universelle de la France »[65].

Réchauffement climatique[modifier | modifier le code]

Il a conseillé en mars 2007 de regarder le film documentaire The Great Global Warming Swindle[66] qui critique le réchauffement climatique. Il dénonce par ailleurs Al Gore, l'accusant d'utiliser le réchauffement climatique pour des buts détournés[67].

Culture et médias[modifier | modifier le code]

Selon lui, les jeux vidéo ultra-violents entraînent la violence et font perdre les repères aux joueurs. Il regrette que le pouvoir créé par les réseaux sociaux ne soit pas utilisé pour que l'homme grandisse dans la tradition humaniste de progrès de l'homme et a comparé Myspace et Facebook à « un camp de concentration mental sans larmes »[68]. Dans son programme pour l'élection présidentielle de 2012, Jacques Cheminade demande l'interdiction des vidéos violentes, ainsi que des jeux de hasard[69].

Politique spatiale[modifier | modifier le code]

Jacques Cheminade considère son projet spatial comme un exemple de « crédit productif pour un grand dessein »[70]. Il préconise une « industrialisation de la lune », qui pourrait devenir « une base pour la production d’énergie par la fusion thermonucléaire contrôlée »[70]. Il recommande également l'exploration martienne, pour « y créer nous-mêmes les conditions d’une possible vie »[70]. Il considère donc comme un objectif de « réduire le temps des voyages de l’avenir entre la Terre et Mars à dix-quinze jours »[70] et préconise, à cette fin, « la fusion thermonucléaire [...] miniaturisée pour s’intégrer à un vaisseau spatial comme mode de propulsion »[70], ce que Lyndon LaRouche appelle un « corridor thermonucléaire entre la Terre et Mars, via la Lune »[71].

Affaires judiciaires[modifier | modifier le code]

Affaire Pazéry[modifier | modifier le code]

En 1987, Jacques Cheminade est accusé, avec trois autres militants, d'avoir, entre 1984 et 1986, poussé Mme Pazéry, dont les enfants et un expert judiciaire estimeront qu'elle était atteinte de la maladie d'Alzheimer, à donner 1 197 000 francs à trois associations dans lesquelles il avait des responsabilités : le POE, la Coalition anti-drogue et la Fondation pour l’énergie de fusion. Le 29 octobre 1990, après trois ans d'instruction, le juge rend une ordonnance de refus d’informer et clôt le dossier[n. 19] ; Le 30 octobre 1990, sur appel du parquet, la chambre de l'instruction renvoie Jacques Cheminade devant le tribunal de grande instance de Paris[réf. nécessaire], qui le condamnera pour vol en juin 1992 à quinze mois d'emprisonnement avec sursis et mise à l'épreuve durant trois ans[72],[73],[74]. Les quatre coaccusés seront également condamnés à rembourser 1,1 million de francs à la famille de la victime. En janvier 1996, la 13e chambre de la cour d'appel de Paris confirme la qualification de vol mais réduit la peine à neuf mois avec sursis, ce qui permet à Jacques Cheminade de bénéficier de la loi d'amnistie du 3 août 1995[72],[75].

Élections cantonales en 1989[modifier | modifier le code]

Selon Gilbert Laval, journaliste à Libération, « en 1989, trois personnes ­ qui avaient découvert par voie de presse, peu de temps après avoir signé une pétition contre le trafic de drogue, leur qualité de candidats du POE aux élections cantonales en Savoie et à Lyon - ont déposé plainte[12]. »

Affaire Mylène Farmer[modifier | modifier le code]

En février 1989, durant la campagne pour les élections européennes, le Rassemblement pour une France libre utilise une photographie tirée du clip Sans logique de Mylène Farmer pour une affiche représentant « Mylène avec les yeux révulsés »[76] et accompagnée du texte suivant : « Ils promeuvent la laideur et la drogue : Non à la sous culture des médias[76]! » La chanteuse assigne en référé Jacques Cheminade devant le tribunal de grande instance de Paris, considérant que « son image avait été utilisée à son insu et que les propos accompagnant l'affiche avaient un caractère impropre et injurieux, laissant supposer que la chanteuse se montrait favorable à l'utilisation de ces substances[77]. » Elle obtient gain de cause et l'affiche est retirée[77].

Invalidation des comptes de la campagne présidentielle de 1995[modifier | modifier le code]

Le , le Conseil constitutionnel rejette les comptes de campagne de Jacques Cheminade pour l'élection présidentielle de 1995, le privant entièrement du remboursement des frais de campagne[78]. Jacques Cheminade saisit la Cour européenne des droits de l'homme. La Cour rejette à l'unanimité son pourvoi, considérant que « l’éventuelle incidence patrimoniale d’une procédure portant sur les conditions d'exercice d’un droit de caractère politique ne confère pas pour autant à celle-ci une nature "civile" » et que « la décision du Conseil Constitutionnel n'a aucunement privé le requérant de la propriété d'une somme quelconque, mais a seulement entraîné l'obligation pour le requérant de rembourser à l'Etat l'avance d'un million de francs, parce qu'il ne remplissait pas les conditions légales pour pouvoir prétendre au remboursement forfaitaire de ses dépenses de campagne »[79]. Il fut soupçonné par le Trésor public d'avoir organisé son insolvabilité en ayant hypothéqué son appartement parisien, ainsi qu'une ferme et une part de forêt qu'il possédait dans le Puy-de-Dôme. Son parti, la Fédération pour une nouvelle solidarité est alors renommé en Solidarité et Progrès et domicilié dans les vestiges d'une ancienne usine de Clichy-la-Garenne[73]. En août 1996, ses biens sont saisis et en 1998 son appartement est placé sous hypothèque légale par les services de l'État ; cette mise sous hypothèque sera renouvelée puis étendue en février 2010[réf. nécessaire].

Pour Jacques Cheminade, cette procédure relève de l'« acharnement »[80]. Le , un huissier requis par l'État procède à la saisie-attribution du compte bancaire de Jacques Cheminade, destiné à alimenter son compte de campagne pour 2007. Le Trésor public réclame le remboursement des 171 525,46 euros, représentant le remboursement de l'avance consentie par l'État en sa faveur (un million de francs, plus des frais antérieurs) au titre de l'élection présidentielle de 1995, à la suite de l'invalidation des comptes de campagne. Jacques Cheminade y voit « le regain d'une campagne d'acharnement en raison de ses prises de position et de sa dénonciation sans ambiguïté d'initiatives visant à démanteler les moyens de l'État-nation France ». Les fonds seront finalement recouvrés par l’État sous forme d'une saisie de 171 325,46 euros sur le remboursement des frais de campagne pour l'élection présidentielle de 2012[81].

Affaire Miguet[modifier | modifier le code]

Le , le tribunal de grande instance de Paris (17e Chambre) condamne Nicolas Miguet, directeur de publication du magazine L'Hebdo (anciennement Minute l'Hebdo), à payer la somme de 7 500 euros à titre de dommages-intérêts, pour avoir diffamé publiquement Jacques Cheminade. Le tribunal souligne la « mauvaise foi caractérisée » du diffamateur[82].

Affaire Perben[modifier | modifier le code]

Le , le tribunal correctionnel de Lyon condamne Jacques Cheminade à 15 000 euros d'amende pour diffamation publique envers Dominique Perben. Un candidat de son mouvement avait dénoncé les lois Perben en juxtaposant la photo du garde des Sceaux serrant la main du procureur général américain John Ashcroft, avec celle de Pétain serrant la main d'Hitler le à Montoire-sur-le-Loir. Ce jugement est confirmé le par la cour d'appel de Lyon.

Critiques[modifier | modifier le code]

Un candidat inclassable[modifier | modifier le code]

Les commentateurs politiques évoquent fréquemment la difficulté à caractériser Jacques Cheminade et ses idées. D'un point de vue général, Nicolas Witkowski relève le caractère « absolument insituable » du discours larouchiste représenté en France qu'il représente, et propose de le ranger dans la catégorie des « technofascismes[83]. » Son programme lors des élections européennes de 1984 est jugé « peu clair », Cyril Le Tallec, auteur d'une étude sur les sectes politiques dans les années 1965-1995, estimant qu'« en dehors de références constantes à de Gaulle, d'idées résolument favorables aux technologies nouvelles, aux armes à rayonnement, à la bombe à neutron et à l'énergie solaire, on est en face d'une sorte d'auberge espagnole où l'électeur trouvera ce qu’il voudra bien lui-même apporter[84]. » Les Échos le qualifient en 1995 d'« inconnu incongru[85]. » Enfin, à l'occasion de la campagne présidentielle de 2012, Hervé Gattegno, qui voit en lui « le plus inquiétant des candidats », considère que ses propositions sont un mélange « de propositions lénifiantes  [...] et d'idées fumeuses[86]. », tandis que Le Journal du dimanche le qualifie d'« ovni » et le juge « indiscernable[87]. » et que Le Parisien le considère comme une « énigme[88]. »

Le Parti ouvrier européen des années 1980 de Cheminade est classé à l'extrême droite par la plupart des observateurs politiques[89]. Il rencontre cependant l'hostilité de la presse d'extrême droite, qui lui reproche « à la fois la filiation d'origine trotskiste de son fondateur américain et son éventuelle manipulation par le KGB et le Kremlin d'alors[90] »

En 2012, selon François Koch, journaliste à L'Express, Jacques Cheminade « se présente en gaulliste de gauche, mais camoufle un lobby politique américain d'extrême-droite »[91]. Cette accusation a été démentie à plusieurs reprises par Jacques Cheminade[92]. Selon Serge July, il est « le candidat de la parano »[93]. Sa proximité d'idées avec Lyndon LaRouche provoque également des polémiques[94],[95].

Accusations de dérives sectaires[modifier | modifier le code]

Comme le relève Jean-Paul Gautier[96], le mouvement Larouche-Cheminade est classé parmi les « sectes politiques » par certains auteurs : Cyril le Tallec, auteur d'une étude sur Les sectes politiques, 1965-1995[97], l'UNADFI[98], ainsi que le rapport 2005 de la MIVILUDES[99].

L'UNADFI estime que le mouvement de Jacques Cheminade a un « comportement sectaire » dans ses méthodes de recrutement destinées aux étudiants, ainsi que dans son fonctionnement interne[100],[101]. Le témoignage de parents d'un militant[102] confirmerait les descriptions de l'UNADFI.

Concernant l'accusation de dérive sectaire parfois portée contre son parti[103], Solidarité et progrès, la MIVILUDES, après avoir enregistré des signalements en 2005-2006[104], déclare cependant en janvier 2012 par la voix de son secrétaire général, Hervé Machi : « C’est un dossier qui pour nous aujourd'hui à la MIVILUDES n’est pas vivant. Les derniers signalements que nous avons reçus remontent à 5 ou 6 ans, donc grosso modo la période de la dernière élection présidentielle. Les personnes qui avaient fait ces signalements avaient été reçues à la Mission et ces témoignages n’ont pas débouché sur une saisine de l’autorité judiciaire par la Mission, sans doute parce qu’à l’époque la Mission a considéré que les critères de la dérive sectaire n’étaient pas caractérisés »[105].

Accusations de conspirationnisme[modifier | modifier le code]

Soulignant l'identification de Jacques Cheminade au mouvement larouchiste, Alexandre Moatti relève, à la suite de Pierre-André Taguieff, la permanence des appels à la théorie du complot au sein de ce dernier[106]. Selon l'historien Olivier Dard dans La Synarchie, le mythe du complot permanent, la théorie complotiste de la « synarchie » est un élément majeur des campagnes électorales de Jacques Cheminade, qui suit en cela Lyndon Larouche : Cheminade reprend pour sa part dans ce domaine les thèses d'Annie Lacroix-Riz, « tout en livrant sa propre interprétation d'une synarchie dont Joseph de Maistre serait un des inspirateurs tandis que Charles de Gaulle en aurait été un des pourfendeurs majeurs avec Roosevelt[107] ».

En 2007, à propos des attentats du 11 septembre 2001, Jacques Cheminade accuse des responsables haut placés de l'administration Bush d'être impliqués dans leur organisation et met nommément en cause le vice-président Dick Cheney[108].

Il est qualifié de « candidat conspirationniste » dans le journal Le Monde à l'occasion de l'élection présidentielle française de 2012. Abel Mestre relève alors que « dans les dossiers thématiques du site Solidarité et Progrès sont reprises les obsessions conspirationnistes "larouchiennes", comme la dénonciation de "l'empire britannique", ou la dénonciation des théories accréditant le réchauffement climatique[109] ».

Selon une tribune de Julien Giry publiée en mars 2012 par Rue89[110], « Cheminade se pose en victime d’un complot et, à la suite de LaRouche, pense que cette machination est l’œuvre d’un gouvernement occulte dirigé depuis Londres par la reine d’Angleterre et les banquiers de la City. De sorte qu’il apparaît que Jacques Cheminade n’est ni plus ni moins que le masque de Lyndon LaRouche en France, véritable dirigeant de Solidarité et Progrès. » L'article ajoute : « L’idéologie de Cheminade se confond avec celle de son maître : une anglophobie conspirationniste basée sur le mythe d’une synarchie mondiale à consonance antisémite, mâtiné de scientisme (aérotrain à échelle mondiale, colonisation de la Lune et de Mars, développement exponentiel du nucléaire civil, etc.), de racisme (LaRouche comparant Barack Obama à un singe), et d’homophobie (en 1986, LaRouche proposait de mettre en quarantaine les « sidéens »). » Le site du mouvement larouchiste réagit à cette tribune en déclarant que « bien sûr, présenter Cheminade comme une secte ou comme un simple agent d'une puissance étrangère qui tente de s'immiscer dans la politique nationale est une stratégie délibérée visant à créer un contexte et un soupçon où le financement de la campagne de Cheminade peut être visé, mis en cause et finalement supprimé[111]. »

En février 2013 il apparait dans le documentaire de Caroline Fourest, Les Obsédés du complot. Le Nouvel Observateur écrit à l'occasion : « Caroline Fourest rappelle que « ces obsédés du complot » ont eu un représentant à l’élection présidentielle française : Jacques Cheminade, président de Solidarité et Progrès. L’ex-candidat s’inspire beaucoup des thèses de Lyndon LaRouche, le pape des conspirationnistes américains, qui pensait par exemple que l’homosexualité était un complot du KGB ou que l’Empire britannique avait amené Hitler au pouvoir. »[112]. Le documentaire reprend une vidéo publiée en mai 2011 sur son site de campagne[113] à l'occasion de la mort d'Oussama ben Laden, Jacque Cheminade déclare, « un crime qui rapporte doit masquer quelque chose ».

Publications[modifier | modifier le code]

  • Jacques Cheminade, Un monde sans la City ni Wall Street : un grand chantier pour demain, L'Harmattan,‎ (notice BnF no FRBNF42592418)
  • L'exemplarité de l'œuvre de Henri Grégoire et de Lazare Carnot pour la France et l'Europe d'aujourd'hui (2006)
  • Enjeu d'un Franc polytechnique (2006)
  • Jacques Cheminade, Roosevelt, de Gaulle, Monnet : reprendre leur combat, Solidarité et progrès,‎ (ISBN 2-9515193-1-1)
  • La bise à la cantinière : Heine pour la France (1996)
  • Jean Jaurès et Jacques Cheminade (introduction), De la réalité du monde sensible, Paris, Ed. Alcuin,‎ (ISBN 9782907072076, OCLC 32430296)
  • Jacques Cheminade, Regard sur la France républicaine, Paris, Ed Alcuin,‎ (ISBN 290707203X, notice BnF no FRBNF35490096)
  • Laurent Rosenfeld (direction) et Jacques Cheminade (contribution), Louis Pasteur, source d'une nouvelle renaissance scientifique, Paris, Fondation pour l'énergie de fusion,‎ (ISBN 9782950155900, notice BnF no FRBNF35048955)
  • Jacques Cheminade et Lyndon LaRouche, La France après de Gaulle, Paris, Parti ouvrier européen,‎ (ISBN 9782903431020, OCLC 22274896)
  • Jacques Cheminade, Claude Albert, Dino de Paoli, Uwe Parpart et Lyndon LaRouche (préface), La Science de l'éducation républicaine : le secret de Monge et Carnot, Polytechnique et Arts et métiers., Paris, Nouvelle solidarité,‎ (notice BnF no FRBNFb34735477n)
  • (en) Hans Bandmann, Helmut Böttiger, Jacques Cheminade et André Dodin, The Industrialization of Africa, Wiesbaden, Fusion Energy Foundation,‎ (notice BnF no FRBNF35638157)
  • (de) Richard Sober, Michael Liebig et Jacques Cheminade, Friedrich List und die neue Weltwirtschaftsordnung, Wiesbaden, Campaigner Publications,‎ (OCLC 6041957)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. (en) Rank and file member
  2. (en) Works in the International Intelligence Section of the NCLC
  3. (en) According to Cheminade, his return to France was motivated by a desire to devote himself "full time to political activities and the advocacy of Mr. LaRouche's ideas and policies."
  4. (en) I call upon all my partisans and friends to vote for Giscard d'Estaing. Three reasons prescribe that choice : his nuclear policy, his conception of détente and his commitment to fight monetarism. Moreover, he is in the best position to defeat François Mitterrand, whose candidacy poses the gravest and most immediate danger
  5. (en) My party the POE is the pole of reference for all anti-Malthusian forces committed to reestablish economic growth and cultural morality. I am proposing a four-point program, similar to that of Lyndon LaRouche's National Democratic Policy Committee in the United States.
  6. (en) He supports such programs as freedom from what he calls British domination of American foreign policy, worldwide public works projects and such local projects as a deep-water port off New York, the development of nuclear energy to stop genocide in undeveloped nations that do not have access to cheap power projects, a crackdown on an international drug cartel and a return to classic education to counter the genocidalists' plan for our youth.'
  7. (en) France must destroy the enemy within, the oligarchic representatives of the “parti de l'étranger” — the forces of treason — by defeating them internationally with official support for debt moratorium for the developing sector countries and the creation of a new international monetary system that reorients credit towards productive investments.
  8. (en) During the period of time from 1982 to 1984, Cheminade asserts that he was involved in arranging a number of meetings between “French government, military and political leaders, and Mr. LaRouche […] primarily on the subject of the SDI [the Strategic Defense Initiative (“SDI”)] and its European compliment, the Tactical Defense Initiative (“TDI”).”
  9. (en) This Socialist opposition, corporatist and Malthusian, poses the danger of a “new fascism” […] The core of plotters against the French president is made up of the leader of the Socialist dominated trade-union federation CFDT, Edmond Maire, Finance Minister Jacques Delors, and Planning Minister Michel Rocard along with the recently fired Cooperation Minister Jean-Pierre Cot […] Each member of this foursome is intimately associated with the fascist policies of the Club of Rome, the International Monetary Fund, and those self-proclaimed adepts of "futurism"- a euphemism for plain old fascism.
  10. (en) Soviet agent of influence.
  11. (en) The servant of the “families” involved in the Swiss-promoted “synarchist” operations that launched the fascist movement back in the 1920s on an international scale.
  12. les préalables à l'obtention des parrainages ont été « En premier lieu, [la] levée en masse de courriers adressés aux quelque 36 500 maires de France. La logistique a été assurée grâce aux ordinateurs de la maison d'édition de la FNS (les Editions Alcuin) et à la liste informatique fournie par le ministère de l'intérieur. Résultat : chaque élu a reçu la profession de foi et le curriculum vitæ du candidat. Puis, ce fut le harcèlement téléphonique généralisé, à l'assaut des dizaines de milliers de parrains convoités. L'offensive décisive pour convaincre les hésitants a été lancée, en janvier et février, par des groupes de choc de militants de la FNS en mission deux par deux sur les routes du pays. Ultime étape : un porte-à-porte en mars, afin de recueillir les engagements définitifs des édiles convaincus »
  13. Ils avaient une « cible résolument privilégiée », les maires de petites communes rurales, présumés apprécier les « petits candidats » : il relève que 7 des 8 maires gersois ayant accepté de parrainer le candidat administrent des communes de moins de 165 habitants
  14. aux maires de gauche que « Delors absent, Monsieur Cheminade comblait un vide », en leur offrant De la réalité du monde sensible, thèse de doctorat de Jean Jaurès préfacée par Jacques Cheminade et publiée en 1994 par les éditions Alcuin(un éditeur lié à son parti selon L'Express) ; aux maires de droite, « qu'il fallait se défendre contre la Russie »; à ceux proches des écologistes, son engagement pour « la revalorisation du monde rural »
  15. Selon le journal El Pais, « personne en France n'insulte Cheminade ou ne s'intéresse à lui, mais la presse se demande d'où lui vient l'argent de sa campagne ». Selon le journaliste Didier Micoine dans Le Parisien, Jacques Cheminade « affirme vivre avec 6 000 francs par mois, avoir un revenu imposable avoisinant les 42 000 francs et rouler dans une Peugeot 305 vieille de 10 ans ». Selon les journalistes Renaud Leblond et Loïc Stavidrès dans l'Express, Jacques Cheminade dispose de « soixante mètres carrés dans le vingtième arrondissement de Paris, 3 000 francs par mois et [d]es restes d'un héritage familial ». Cependant, comme le rapporte Le Monde, Jacques Cheminade affirme : « j'ai moi-même mis une grande partie de ce que je possédais au service de la cause à laquelle je crois » et « le plus gros donateur de ma campagne, c'est moi »
  16. Trois maires de la Creuse estimeront cependant avoir été trompés sur le programme et le parcours politique de Cheminade,, tel le maire de Saint-Junien-la-Bregère, qui « regrette d'avoir signé pour un individu qui paraît ne pas être très honnête, bien que je n'en aie pas la preuve », ou le maire de Sannat qui déclare à France 3 qu'on lui a « raconté qu'ils étaient contre le racisme, ils semblaient de gauche et c'était un petit candidat. Mais quand j'ai appris qu'il était d’extrême droite et qu'il était condamné, j'ai bondi ».
  17. (en) The Paris elites did everything they could in 1995 to prevent Cheminade’s voice from being heard, even though the national media has the legal obligation to give all candidates equal access.
  18. (en) Cheminade was said to be “Saddam Hussein’s candidate", accused of “robbing elderly women” a dangerous “cult guru” an “anti-Semite” and a “racist” working for a “U.S. far-right extremist billionaire” as cowardly journalists followed the anti-LaRouche script dictated from London.
  19. Le 29 octobre 1990, Marie-Louise Lherault, Juge d'instruction au Tribunal de grande instance de Paris, délivre une ordonnance de refus d'informer, allant contre les réquisitions du Procureur de la République. Elle conclut après 3 ans d'instruction qu'il n'y a ni vol, ni escroquerie, et que si les plaignants (les héritiers) entendent invoquer la déficience mentale de leur mère, ils auraient d'abord dû commencer par lui porter assistance à l'époque (ce qu'ils ne firent pas).[réf. nécessaire]

Références[modifier | modifier le code]

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  89. Thierry Maricourt, Les Nouvelles passerelles de l'extrême droite, Syllepse, 1997, 199 p. (ISBN 978-2907993524) p. 179. Cet auteur relève que le POE imprimait L'Idiot international de Jean-Edern Hallier et souligne cet exemple de la confusion idéologique qui régnait autour de ce journal. Voir également à propos de François Bierre, gérant de la société éditrice de l'Idiot et cadre du POE, Jacques Leclercq, Dictionnaire de la mouvance droitiste et nationale, de 1945 à nos jours, L'Harmattan, 2008, 695 p. (ISBN 978-2296064768), p. 535.
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  94. Cheminade, le passager clandestin, Sophie de Ravinel, 7 mars 2012
  95. Jacques Cheminade - En guerre contre le « fascisme financier », Le Point, 30 mars 2007
  96. Jean-Paul Gautier, Michel Briganti, André Déchot, La galaxie Dieudonné : Pour en finir avec les impostures, Syllepse, 2011, 191 p. (ISBN 978-2849502853), p. 20.
  97. Cyril Le Tallec, Les sectes politiques : 1965-1995, L'Harmattan, 2006, 147 p. (ISBN 978-2296003477), p. 127-139.
  98. « Déclaration du groupe des parents français d'enfants membres de Solidarité et Progrès », Bulles, no 101, 1er trimestre 2009, p. 3-6.
  99. « Le parti Solidarité et Progrès mène une vaste campagne de recrutement depuis le début de l’année 2004, installant des stands et distribuant des tracts, des revues Nouvelle Solidarité 24 à proximité ou même dans les campus des universités, notamment à Paris (Sorbonne, Saint-Michel....), à Rennes, à Nantes, à Lyon. Les étudiants constituent une cible privilégiée pour ce parti qui, sous l’apparence d’une idéologie politique « anti-Bush » et avec une image alternative aux mouvements politiques constitués, joue sur la fibre engagée et idéaliste des étudiants. » Voir [PDF] Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES), Rapport au Premier Ministre, année 2005, La Documentation française, rapport remis en avril 2006, 177 p., p. 21.
  100. Descriptif du POE / Solidarité et Progrès par l'UNADFI
  101. Solidarité et progrès (Lyndon Larouche) par l'UNADFI
  102. Présidentielle : Jacques Cheminade accusé de dérive sectaire reportage sur la chaîne de télévision BFMTV diffusé le 24 mars 2012
  103. youtube.com/watch?v=gOWLDgAlo2o
  104. « Rapport au Premier ministre », Miviludes,‎ (consulté le 12 février 2012)
  105. entretien avec Claire Chaudière sur le site du Mouv'
  106. Alexandre Moatti, Alterscience: Postures, dogmes, idéologies, Odile Jacob, 2013, 336 p. (ISBN 9782738177797) p. 254-255, ainsi que Pierre-André Taguieff, La foire aux illuminés, Fayard, 2005, 612 p. (ISBN 9782755503944), note 37, p. 94.
  107. Olivier Dard, La synarchie : Le mythe du complot permanent , Perrin, 2012, 384 p. (ISBN 978-2262041014) p. 206, 220 et note 3 p. 327-328.
  108. Rudy Reichstadt, 11-Septembre/LaRouche : Cheminade joue sur les mots, conspiracywatch.info, 14 avril 2012.
  109. Abel Mestre, Qui est Jacques Cheminade, candidat conspirationniste ?, lemonde.fr, 20 mars 2012.
  110. Julien Giry, Jacques Cheminade est-il vraiment un candidat comme les autres ?, rue89.com, 17 mars 2012. Julien Giry est à cette époque l'auteur d'un mémoire de master en recherche en science politique, idées politiques et intelligence du monde contemporain à l'Université de Paris-Est Marne-la-Vallée, cité par la suite en bibliographie par Pierre-André Taguieff, Court traité de complotologie, Mille et une nuits, 2013, 160 p. (ISBN 978-2842057503) [EPUB] emplacement 4970 sur 9455. Voir Julien Giry, Université de Rennes 1.
  111. Update on Jacques Cheminade Campaign, larouchepac.com, 17 mars 2012.
  112. Maël Thierry, Les Réseaux de l'extrême : les obsédés du complot, teleobs.nouvelobs.com, 27 mars 2013.
  113. Ben Laden, 11 septembre : montage et lavage de cerveau, cheminade2012.fr, 5 mai 2011.

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