Lyon

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Lyon

Vue sur Lyon depuis la colline de Fourvière
Vue sur Lyon depuis la colline de Fourvière

Armoiries
Détail
logo
Détail
Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes (préfecture)
Département Rhône (préfecture)
Arrondissement Lyon (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de quatorze cantons
Code commune 69123 et 69381 à 69389
Code postal 69001 à 69009
Maire
Mandat en cours
Gérard Collomb (PS)
2008 - 2014
Intercommunalité Grand Lyon (siège)
Site internet www.lyon.fr
Démographie
Population 472 330 hab. (2007)
Densité 9 867 hab./km²
Aire urbaine 1 748 271 hab.
Gentilé Lyonnais, Lyonnaise
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 35″ Nord
       4° 50′ 32″ Est
/ 45.759723, 4.842223
Altitudes mini. 162 m — maxi. 305 m
Superficie 47,87 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Lyon (prononcé [ljɔ̃]) est une commune française située dans le quart sud-est, au confluent du Rhône et de la Saône. C'est le chef-lieu du département du Rhône et de la région Rhône-Alpes. Ses habitants s'appellent les Lyonnais.

Lyon est en situation de carrefour géographique, au nord du couloir naturel de la vallée du Rhône (qui s'étend de Lyon à Marseille). Située entre le Massif central à l'ouest, et le massif alpin à l'est, la ville de Lyon occupe une position stratégique dans la circulation Nord-Sud en Europe. Lyon se trouve à 470 km de Paris, 320 km de Marseille, 160 km de Genève, 280 km de Turin, 630 km de Barcelone. Ancienne capitale des Gaules au sein de l'Empire romain, Lyon est le siège d'un archevêché dont le titulaire porte le titre de primat des Gaules. Lyon devint une ville de foire à partir du Moyen-Âge, puis une place financière de premier ordre de la Renaissance à la fin du XIXe siècle. Sa prospérité économique a été portée successivement par le monopole de la soie, puis par l'apparition des industries notamment textiles et chimiques.

Lyon est historiquement une ville industrielle, et accueille de nombreuses industries pétrochimiques le long du Rhône, dans le couloir de la chimie. Après le départ et la fermeture des industries textiles, Lyon s'est progressivement recentrée sur les secteurs d'activité de haute technologie, telles que la pharmacie et les biotechnologies aux côtés de Grenoble. Lyon est également la deuxième ville étudiante de France, avec quatre universités (Claude Bernard Lyon 1, Lumière Lyon 2, Jean Moulin Lyon 3 et l'Université Catholique de Lyon) et plusieurs grandes écoles. Enfin, la ville a conservé un patrimoine architectural important allant de l'époque romaine au XXe siècle en passant par la Renaissance et, à ce titre, est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Par sa population, Lyon constitue la 3e commune de France[1], avec 472 330 habitants[2]. Lyon se trouve dans la 3e unité urbaine[3] et la 2e aire urbaine[4] de France. Elle est intégrée dans le 2e espace urbain de France, celui de Rhône et Alpes[5], qui s'élève à 4 808 976 habitants. Selon le critique littéraire d'entre-deux-guerres, Albert Thibaudet, « Si Paris est la capitale de la France, Lyon est la capitale de la province ». Préfecture de la région Rhône-Alpes, la ville de Lyon exerce une attraction d'importance nationale et européenne, et bénéficie ces deux dernières décennies d'un afflux de population. Avec 1 257 114 habitants en 2007, la communauté urbaine du Grand Lyon est la première de France[réf. nécessaire].

Sommaire

[modifier] Géographie physique

Vue de Lyon depuis le Rhône, en arrière-plan la colline de la Croix-Rousse

[modifier] Situation géographique

Lyon est située en Europe continentale du sud-est de la France, au confluent de la Saône et du Rhône. La ville est entourée de plusieurs massifs montagneux, le Massif central à l'Ouest et les Alpes à l'Est, et se situe dans la plaine lyonnaise. Lyon et sa région se situent à un carrefour de l'Europe de l’Ouest, reliant la mer du Nord à la Méditerranée, et l'Europe de l’Est à l'Atlantique, toutefois, Lyon se trouve bien plus près de la Méditerranée.

La région Rhône-Alpes, dont Lyon est la capitale administrative, couvre un territoire de 43 698km2. Historiquement, la ville de Lyon est la capitale de la province du Lyonnais, couvrant une partie des départements du Rhône et de la Loire actuels. Elle est intégrée à la RUL[6] (ou Région Urbaine de Lyon) qui correspond aux territoires organisés autour de la métropole (zone d'influence de 50 à 100 km de rayonnement - comptant 2,9 millions d'habitants (estimation 2004), et constitue la ville centre du Grand Lyon, la première communauté urbaine de France par l'importance de sa population.

[modifier] Topographie

Le mont Blanc, pourtant situé à 160 km, est parfaitement visible par temps clair, ici, vu depuis la place Colbert sur les pentes de la Croix-Rousse. Les tours de refroidissement à gauche sont celles de la centrale nucléaire du Bugey, située à une trentaine de kilomètres.

Située dans sa partie basse à une altitude de 170 mètres au confluent du Rhône et de la Saône, la cité est dominée par trois collines :

  • Fourvière d'une altitude de 275 mètres, surnommée par Jules Michelet la « montagne mystique »[7], qui deviendra à force de déformations la « colline qui prie », abrite le siège de l'évêché, plusieurs couvents et accueille à son sommet la basilique Notre-Dame de Fourvière. La colline se situe dans l'ouest de la ville et se prolonge au sud et vers l'ouest avec les quartiers de Saint-Just et du Point-du-Jour.
  • La Croix-Rousse d'une altitude de 240 mètres est la « colline qui travaille »[7] car elle était le lieu où résidaient et travaillaient les canuts, ouvriers qui ont fait la renommée soyeuse de la ville. La colline occupe le nord de la Presqu'île et se prolonge au nord par le plateau de Caluire-et-Cuire et de Rilleux-la-Pape jusqu'aux contreforts de la Dombes. Ces deux collines sont séparées par un défilé rocheux de la Saône : le défilé de Pierre Scize.
  • La Duchère se situe sur les contreforts des Monts-d'Or au nord-ouest de la ville. Elle est témoin d'une urbanisation dense à la fin des années 1960 et bénéficie aujourd'hui d'un programme de grand projet de ville.

Entre la colline de Fourvière et la Saône s'épanouit un quartier long et étroit, le Vieux Lyon, qui forme la partie médiévale et renaissance de Lyon. Le schéma urbain y est très dense mais compensé par des immeubles plus petits que dans le reste de Lyon, principalement dû à la sauvegarde de nombreux immeubles médiévaux, et les rues y sont sinueuses. Le Vieux Lyon se décompose en 3 parties, Saint-Georges au sud, Saint-Jean au centre, au niveau de la basilique de Fourvière et Saint-Paul au nord.

Sur la Presqu'île, entre le Rhône et la Saône, se trouve la place Bellecour, une des plus grandes places piétonnes d'Europe[8], au centre de laquelle trône la statue équestre de Louis XIV. C'est le point zéro des routes partant de Lyon.

Au-delà du Rhône, à l'est, s'étend la plaine, urbanisée suivant un plan orthogonal dans les quartiers des Brotteaux et de la Part-Dieu puis d'un plan plus désorganisé en se dirigeant vers le périphérique lyonnais, qui délimite Lyon intra-muros et sa banlieue.

[modifier] Sismicité

Lyon est dans une zone d'aléa sismique faible[9], selon le programme national de prévention du risque sismique, le Plan Séisme, datant du 21 novembre 2005[10].

[modifier] Hydrographie

Articles détaillés : Rhône, Saône et Ponts de Lyon.

Le Rhône et la Saône traversent la ville, en pénétrant dans la ville respectivement par l'est et par le nord. La Saône encercle au nord l'Île Barbe puis se jette dans le Rhône : la Presqu'île est la partie de la ville qui s'étend du confluent à la colline de la Croix-Rousse.

Le Rhône fut un fleuve difficile à maîtriser et il inonda à plusieurs reprises la ville par ses crues (la dernière très grande crue datant de 1856), notamment dans la plaine lyonnaise qui occupe la rive gauche du Rhône avec les quartiers des Brotteaux, Guillotière et Gerland. La construction de la grande digue de la Tête-d'Or, les creusements des canaux de Jonage et de Miribel qui vont créer les plans d'eau du Parc Miribel-Jonage et du Grand-Large et une requalification des berges, ont mis fin aux crues importantes du fleuve[11].

Le Rhône s’est assagi depuis le XIXème siècle avec le développement de nombreux aménagements le long de son cours. Les digues et chenaux de protection contre les inondations, puis les barrages et les centrales construites par la Compagnie nationale du Rhône au cours du XXème siècle, ont progressivement diminué le débit de certains tronçons, modifié les conditions hydrauliques et le fonctionnement du fleuve[12].

[modifier] Climat

Éclairs lors d'un orage estival sur Lyon.

Le climat de Lyon est de type semi-continental avec des influences méditerranéennes : les étés sont chauds et ensoleillés et les hivers rigoureux, la sensation de froid est renforcée par la bise. À Bron, la température moyenne annuelle a été, entre 1920 et 2008, de 11,7 °C avec un minimum de 2,8 °C en janvier et un maximum de 21 °C en juillet[13]. La température minimale y a été de -24,6 °C le 22 décembre 1938 et la plus élevée de 40,4 °C le 13 août 2003. [14]. Le 19 août 2009, la température enregistrée à Lyon Bron est 39,2° C[15]. La ville ce jour-là fut parmi les 5 villes les plus chaudes d'Europe[16].

L'ensoleillement y est de 1 976 heures par an en moyenne, soit environ 164 jours par an[17].

Malgré l'assèchement des zones marécageuses qui entraîne une diminution de l'évaporation des eaux, le nombre de jours de brouillard à l'automne, à l'hiver et au printemps reste important, notamment dans la vallée de la Saône. Les hivers sont relativement secs, et dépourvus de neige en plaine (toutefois de fortes précipitations ne sont pas exclues). Les frimas sont courants et les températures varient généralement d'une dizaine de degrés au plus pendant la journée. Les étés sont généralement chauds et secs : l'amplitude des températures en journée atteint parfois une vingtaine de degrés, et les températures maximales dépassent parfois les 35 degrés. Le mois d'août est parfois frais et pluvieux (2006,2007) avec quelques orages et une légère brise qui disperse les polluants de l'air. Les mois d'août 2003 et 2009 étant au contraire très chauds et secs avec respectivement 33 et 30 degrés de température maximale en moyenne. Le vent souffle souvent dû à a compression de l'air dans le sillon rhôdanien.

Un important complexe industriel dénommé couloir de la chimie, implanté le long du fleuve au sud de l'agglomération, constitue une menace de pollution. La qualité de l'air est surveillée par des détecteurs de niveau de pollution qui donnent l'alerte en cas de besoin. Le sud du quartier de Gerland (dont le stade) est d'ailleurs classé site à risque par la directive Seveso (directive européenne 96/82/CE) en raison d'usines implantées non loin.


mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) -0,4 0,5 3,1 5,7 9,6 13 15,2 14,7 11,8 8 3,5 0,6 7,1
Température moyenne (°C) 2,8 4,3 7,8 10,8 14,9 18,5 21 20,4 17,2 12,4 6,9 3,4 11,7
Température maximale moyenne (°C) 5,9 8 12,5 15,8 20,2 24 26,8 26,1 22,4 16,8 10,3 6,2 16,3
Précipitations (mm) 51,9 47,1 56,4 64,8 81,3 78,4 63,4 83,1 86,4 84,4 80,3 56,6 834,9
Record de froid (°C) -23 -22,5 -10,5 -4,4 -3,8 2,3 6,1 4,6 0,2 -4,5 -9,4 -24,6 -24,6
Record de chaleur (°C) 17,7 21,9 25,7 30,1 34,2 38,2 39,8 40,4 35,8 28,4 23 20,2 40,4
Source : Le climat à Lyon (en °C et mm, moyennes mensuelles 1920/2008 et records depuis 1920)[2]

[modifier] Histoire de la ville

Articles détaillés : Lugdunum et Histoire de Lyon.

L'histoire de Lyon est très riche[18], son lieu a été occupé dès la préhistoire mais la première ville date de la Rome antique. Une citation de l'historien Fernand Braudel résume à elle seule la complexité de l'histoire de Lyon :

« Le destin de Lyon n’est pas plus simple que celui du fleuve. Toute ville, sans doute, est un être compliqué, Lyon plus qu’une autre, qui frappe l’historien par sa richesse, ses brusques transformations, ses originalités, voire ses étrangetés. Elle n’est pas la même d’un siècle au siècle suivant et, plus contrainte qu’allant de son plein gré, elle passe sans fin d’une originalité à une autre. Elle est, à elle seule, un difficile problème de l’historien de France, peut-être le problème clef, sûrement l’indicateur clef[19]. »

[modifier] Préhistoire et Antiquité

Statue de Lucius Munatius Plancus, fondateur de Lyon.
Maquette de Lugdunum, ancienne capitale des Gaules conservée au musée gallo-romain de Fourvière.

Du Néolithique jusqu'au Second âge du fer, les différentes découvertes de nombreuses traces d'habitat et d'objets en tout genre attestent l'existence d'un relais de commerce de vin entre le littoral méditerranéen et le nord (VIe siècle). En l'absence d'artéfacts plus élaborés, on ne peut à ce stade parler de village ou de ville[20].

[modifier] Capitale des Gaules

Lucius Munatius Plancus fonde la ville sous le nom de Colonia Copia Felix Munatia Lugdunum en 43 av. J.-C.[21]. Les débuts de la colonie sont mal connus. Elle n'est pas pourvue de muraille, tout au plus une levée de terre avec fossés et palissades à l'image des camps romains[22]. Mais la ville de terre et de bois laisse la place à des bâtiments aux soubassements en maçonnerie de pierres[23]. L'essor de la cité est rapide du fait de son emplacement éminemment stratégique. Le nom de la cité évoluera en Colonia Copia Lugdunum. En -27, le général Agrippa, gendre et ministre d'Auguste divise la Gaule. Lugdunum devient la capitale de la province de Gaule lyonnaise et le siège du pouvoir impérial pour les trois provinces gauloises et devient la Caput Galliarum, la « Capitale des Gaules ». Dès -19, Auguste aménage le réseau urbain qui accueille les quatre voies ouvertes à travers la Gaule à partir de Lugdunum[24]. La ville avec la venue des différents empereurs successifs va s'agrandir, s'embellir et s'enrichir. Deux empereurs romains sont nés à Lyon : Claude, né en 10 av. J.-C. et Caracalla, né en 186. En 64, les notables de Lugdunum ont connaissance de l’incendie qui a ravagé Rome, et envoient quatre millions de sesterces d’aide pour la reconstruction. L’année suivante en 65, Lugdunum est victime d’un terrible incendie ; Néron fait à son tour un don de quatre millions de sesterces à Lugdunum pour sa reconstruction[25].

La position clé de Lugdunum, au confluent de l'Arar (Saône) et du Rhodanus (Rhône), en fait un important port fluvial. C'est aussi un nœud routier, relié au sud de la Gaule (la Narbonnaise), à l'Aquitaine, la Bretagne, la Germanie et bientôt l'Italie. Cette double position met Lugdunum en contact avec l'ensemble de l'Empire. Son statut de colonie romaine accordé par le Sénat et le rôle de capitale des Gaules favorisent l'essor de la ville. Sous les Flaviens (de 69 à 96), puis sous les Antonins (de 96 à 192) Lugdunum prospère et connaît la paix à l'instar du monde romain. Sa population est estimée entre 50000 et 80000 habitants[26], ce qui en fait l'une des plus grandes villes de la Gaule avec Narbo Martius (Narbonne). La ville s'étale principalement sur quatre zones particulièrement délimitées : la ville haute (lieu où a été fondée la colonie originelle), le bourg celtique de Condate, les Canabae et la rive droite de la Saône en contrebas de la ville haute. Les nécropoles sont situées le long des voies d'accès à la cité.

[modifier] Déclin

Sous les Sévères (193-235), la ville va commencer à décliner en raison des martyrs chrétiens et des querelles de successions[27].

À la fin du IIIe siècle lors des réorganisations de la Tétrarchie, Lugdunum perd son rang de capitale des Gaules en 297, au profit de Trèves, plus proche de la frontière du Rhin. Lugdunum n'est plus que le siège administratif de la petite province de Première Lyonnaise (Lyonnais, Bourgogne et Franche-Comté). Dans les premières années du IVe siècle, la cité reçoit le coup de grâce[28]. Les pouvoirs municipaux n'ont plus les moyens de surveiller les aqueducs et leurs indispensables tuyauteries de plomb. Une quelconque bande de pillards aura tôt fait de voler ce fabuleux trésor. C'est ce qui arrive un jour bien que l'on ne connaisse pas l'année exacte. La fière cité haute se voit privée de son alimentation en eau et les habitants sont contraints de descendre vers la Saône pour trouver une source pérenne : la colline de Fourvière est désertée. Du jour au lendemain, l'opulente cité se voit réduite à néant. Seuls deux endroits sont susceptibles de satisfaire cette demande nouvelle de sécurité contre les pillards et les troubles politiques : l'île Saint-Jean dont le bras occidental ne sera comblé qu'au milieu du IVe siècle et le secteur des Canabae où l'on sait qu'on continue, vers 360, à embellir des demeures du quartier[29]. Ce drame préfigure le Lyon médiéval où ce nouvel embryon urbain deviendra progressivement le cœur historique de la cité (Vieux Lyon), ce qu'il est toujours aujourd'hui. La campagne alentour traverse une période de troubles attestée par la découverte de plusieurs trésors monétaires (enfouis dans le sol par leur propriétaire).

En 437, des tribus germaniques burgondes sont installées en Savoie et Romandie comme troupes auxiliaires par le général romain Aetius après la destruction de leur royaume de Worms par les Huns. En avril 457 le général romain Ægidius, envoyé par l'empereur Majorien, reprend provisoirement la ville aux Burgondes. Ceux-ci l'enlèvent à nouveau et en font une capitale de leur royaume en 461, avec Vienne et Genève[30]. Le 4 septembre 476 marque la fin de l'Empire romain avec l'abdication de l'empereur Romulus Augustule. À l'automne 840, le forum de Fourvière s'écroule, les colonnes roulent jusqu'aux pieds de la la colline[31]. Vers 1080, la construction du pont sur la Saône marque le début de l'utilisation du site antique comme carrière de pierres par exemple la construction de la basilique Saint-Martin d'Ainay ou du pont de la Guillotière.

[modifier] Christianisation et Moyen-Âge

Armes du Primat des Gaules

Seulement un siècle après la mort de Jésus-Christ, des chrétiens venus du Levant s'y installent. Saint Pothin et Sainte Blandine figurent parmi les premiers martyrs, morts en 177 sous le règne de Marc Aurèle dans une période incertaine pour l'Empire, marquée par la peste et les invasions barbares. Saint Irénée, successeur de Saint Pothin, est l'un des premiers théologiens chrétiens. Lyon devient l'un des centres intellectuels de la chrétienté, illustré au Ve siècle par Sidoine Apollinaire[32].

Agobard de Lyon sauvant des accusés lors de l'épisode des « navires »

La ville, au centre du royaume des Burgondes de 470-474 à 534, puis du royaume de Bourgogne, est un foyer de la renaissance carolingienne, sous l'impulsion de son archevêque Leidrade, ami d'Alcuin, du diacre Florus, puis d'Agobard[33]. Après le traité de Verdun et la succession de Charlemagne, la ville revient, avec le royaume de Bourgogne amputé de la Basse Bourgogne, futur duché de Bourgogne, à Lothaire, comme le reste de la rive orientale de la Saône[34]. Lyon devient dès lors une ville de Francie médiane. Elle restera, au cours des démantèlements successifs du royaume, du côté de la Haute-Bourgogne. Aux IXe et Xe siècles Lyon est victime de raids de pillages : les Normands remontent le Rhône et en 911 les Hongrois ravagent la Bourgogne.

La ville revint en 1032, de même que l'ensemble du Royaume d'Arles (Royaume de Bourgogne), au Saint-Empire romain germanique. À la Renaissance, Lyon connut, en raison de son commerce de la soie, un fort renouveau de croissance. En 1310, la ville fut occupée par les troupes françaises. La peste la ravagea en 1348.

La ville, bien que restant modeste par sa taille, rayonne sur le plan religieux. Tandis que l'archevêque de Lyon est élevé au rang de Primat des Gaules par le pape Grégoire VII dès 1078, le marchand lyonnais Pierre Valdo se met, vers 1170, à prêcher la pauvreté évangélique après avoir vendu tous ses biens. D'abord toléré, puis suspecté d'hérésie, il est excommunié en 1184 par le pape Lucius III. Ses partisans fuient Lyon, après avoir incendié la trop luxueuse église de Saint-Nizier, et deviennent l'Église vaudoise. De nos jours, Lyon est toujours une ville d'importance majeure pour les vaudois. La ville accueille deux conciles en 1245 et 1274 et le couronnement de deux papes Clément V et Jean XXII. Le prince-archevêque exerce les pouvoirs laïque et religieux sur la ville, au détriment du roi de France ou de la Maison de Savoie.

Pendant la guerre de Cent Ans, Lyon reste fidèle aux rois de France. À partir de Louis XI, les rois de France en font le centre des activités françaises en Italie. Lyon profite ainsi très tôt du développement économique et culturel italien. C'est à cette époque que Lyon obtient les franchises pour ses quatre foires annuelles.

[modifier] Renaissance et Guerres de religions

Brocart de soie lyonnaise

C'est l'âge d'or de la ville, économiquement elle se développe surtout à partir du XVIe siècle avec la venue de banquiers florentins, de marchands attirés par les franchises royales et la tenue de quatre foires par an, l'installation d'imprimeurs, et le maintien de liens commerciaux avec l'Allemagne. Le commerce de la soie se développe particulièrement, par le travail des canuts, les ouvriers en soie. Ceux-ci influencent également l'architecture, car ils ont besoin de pièces de plus de 4 mètres sous plafond pour y loger leurs métiers à tisser. De cette époque restent de nombreux immeubles de style Renaissance, témoins de la richesse d'une ville qui atteint une envergure européenne.

À cette époque la ville est extrêmement prospère. C'est la première place bancaire européenne, devant Genève[réf. nécessaire], et l'une des plus grandes cités européennes. Le métissage y est très important, ce qui lui vaut le surnom de « Myrelingues ». La Cour y réside à de nombreuses reprises, et le roi François Ier envisage très sérieusement de s'y sédentariser et donc de faire de Lyon sa capitale mais il retournera finalement au Louvre à Paris. À l'avènement d'Henri II, Lyon est au faîte de sa puissance. C'est la deuxième ville la plus peuplée du royaume avec ses 50 000 habitants. La présence fréquente des derniers rois a entraîné une activité économique et culturelle intense. Cependant l'endettement est énorme et la vie des gens simples reste difficile (la Grande Rebeyne, révolte de la faim qui eut lieu le 18 avril 1529) vont signer un lent déclin.

Mais les guerres de religion vont déchirer la ville, elle sera marquée notamment par l'expédition du baron des Adrets qui organise des massacres de catholiques, des pillages et des destructions d'édifices religieux (église de Saint-Just, les statues de la cathédrale St-Jean). La ville mettra du temps à s'en remettre et ne retrouvera pas le prestige antérieur aux guerres : la plupart des imprimeurs ont émigré à Genève ; de même, les grandes familles bancaires fuient Lyon à cette époque pour n'y jamais revenir (la ville abrite 75 banques italiennes en 1568, mais seulement 21 en 1597).

[modifier] Les XVIIe et XVIIIe siècles

La Saône à Lyon au XVIIIe siècle

Au cours des deux siècles d'absolutisme royal, l'administration de la ville passe entre les mains des officiers royaux : d'abord les gouverneurs (recrutés notamment dans la famille Villeroy), puis lorsque ceux-ci résideront plus souvent à la Cour qu'en province, les Intendants. (Voir également la Liste des Prévôts des marchands de Lyon) À partir des années 1630, La tolérance règne et est même soutenue par l'archevêque Camille de Neuville de Villeroy sous son épiscopat (1653-1693). Vers 1630, sous l'impulsion du collège des jésuites (actuel lycée Ampère) Lyon devient un centre intellectuel de la République des Lettres. La richesse des notables lyonnais en fait des amateurs éclairés de tableaux, médailles, et livres. La ville s'embellit avec la construction de l'hôtel de ville, Lyon bénéficie des largesses royales grâce à sa fidélité à la couronne lors de la Fronde. Dans le dernier quart de ce siècle, la fabrique de soie accapare l'essentiel des forces économiques de la ville au détriment du négoce et de la banque, laissés aux étrangers, Genevois et Suisses.

Au XVIIIe siècle la ville de Lyon est à l'étroit dans ses frontières historiques. En effet, la ville se limite à l'actuelle presqu'île et au Vieux-Lyon. Les pentes de Fourvière et de la Croix-Rousse sont inconstructibles, car il s'agit de terrains appartenant à l'Église, et la rive gauche l'est également dans sa grande majorité (à l'exception du faubourg de la Guillotière) car elle est située en zone inondable (Brotteaux). C'est ce qui explique la propension des immeubles lyonnais de l'époque à gagner en hauteur.

Deux personnes vont mettre en place des plans pharaoniques pour agrandir la ville de Lyon. Morand, tout d'abord, prévoit d'assécher une partie des marais de la rive gauche et de lotir ces terrains suivant un plan en damier. Il relie ce nouveau quartier à la Presqu'île par un pont, le pont Morand. Le deuxième projet est celui de Perrache, qui projette de doubler la surface de la presqu'île en l'étendant au sud. Il mettra ce projet à exécution, mais n'eut pas le temps de le lotir et le quartier projeté ne fut pas construit.

Le XVIIIe siècle lyonnais est marqué par deux inventions majeures qui furent testées chacune en 1783 : le bateau à vapeur et la montgolfière.

[modifier] La Révolution française et l'Empire

Le siège de Lyon en 1793

Sous la Constituante, Lyon devient chef-lieu du département de Rhône-et-Loire qui sera scindé en deux après l'insurrection lyonnaise.

Pendant la Révolution française, Lyon prend en 1793 le parti des Girondins et se soulève contre la Convention. La ville subit un siège de plus de deux mois avant de se rendre. La répression de la Convention est féroce. Le 12 octobre 1793, le conventionnel Barère se vante de son succès en ses termes : Lyon fit la guerre à la liberté, Lyon n'est plus. Lyon prend ainsi le nom de Ville-affranchie. Environ 2000 personnes sont fusillées ou guillotinées, et plusieurs riches hôtels particuliers autour de la place Bellecour détruits.

Le 21 août 1794 La Convention nationale envoie à Lyon deux représentants Louis Joseph Charlier et Pierre Pocholle pour apaiser les conflits.

La prise de pouvoir par Bonaparte est perçue favorablement, comme la fin de la période noire et le retour à la paix civile. Le consulat et l'Empire favorisent l'industrie de la soierie et portent intérêt aux inventions de Jacquard. Bonaparte fait désigner son oncle Joseph Fesch au siège archiépiscopal en 1802.

En 1804 est lancé un projet de palais impérial à Lyon (comme dans les autres grandes villes de France). En 1811, une lettre du duc de Cadore, alors ministre d'État, précise : « le palais impérial sera élevé sur la gare d'eau, le jardin sera dans la presqu'île, entre les deux fleuves, jusqu'au pont de la Mulatière ». Mais le projet n'aboutira jamais.[35]

Lyon accueille favorablement Napoléon lors de son retour de l'île d'Elbe (voir Cent-Jours) le 10 mars 1815. Ce dernier dira, avant de repartir vers Paris : « Lyonnais, je vous aime »[36]. Ce dernier décida même de faire construire un palais impérial au niveau de Perrache dans le but d'avoir une résidence dans le quart sud-est de la France, mais les finances de l'Etat étaient à court d'argent pour cause des récentes guerres dans toute l'Europe.

Cet accueil vaudra à Lyon une réaction royaliste lors de la seconde Restauration.

[modifier] La Restauration et la Monarchie de Juillet

Article détaillé : révolte des Canuts.
La révolte des ouvriers de la soie, les canuts en 1834

Grâce aux compétences héritées de la soie, la ville entre dans la révolution industrielle avec l'industrie textile. Elle devient au XIXe siècle une importante ville industrielle, en grande partie grâce aux canuts.

La ville est reliée à Saint-Étienne par l'une des premières voies ferrées au monde (la première ligne de transport de voyageurs en France) par l'ingénieur Marc Seguin de 1827 à 1832. La mécanisation entraîne de nombreuses luttes sociales avec des crises insurrectionnelles, comme la révolte des Canuts en 1831.

L'implantation du métier à tisser de Jacquard marqua l'essor d'une culture sur les systèmes mécaniques complexes. Les inventions de la machine à coudre par Thimmonier et, ultérieurement celle du cinéma par les frères Lumière sont redevables des astuces mécaniques du métier à tisser enchaînant des séries d'actions successives, dont les progressions de bande par à-coup.

[modifier] Le Second Empire

Lyon en 1869 depuis la Croix-Rousse
Plan des projets réalisés sur la Presqu'île de Lyon en 1863
Lyon au XIXe siècle

Lors de la fête de l'Immaculée Conception du 8 décembre 1852 débute la coutume des lampions aux fenêtres. L’histoire du 8 décembre est intimement liée à l’histoire religieuse lyonnaise.

En 1850, les autorités religieuses lancent un concours pour la réalisation d’une statue, envisagée comme un signal religieux au sommet de la colline de Fourvière. Un an plus tard, ce concours est remporté par le sculpteur lyonnais Fabisch, et la date du 8 septembre 1852 est choisie pour son inauguration. Mais au mois d’août, la Saône sort de son lit et envahit le chantier où la statue doit être réalisée.

L’inauguration est donc reportée au 8 décembre, fête de l'Immaculée Conception. Le jour même, les journaux annoncent le programme de la soirée et toute la ville se prépare pour l’événement. Quelques-uns prévoient même d’illuminer les façades de leurs habitations à l’aide de bougies. Mais le mauvais temps va à nouveau contrarier les réjouissances, contraignant les autorités religieuses à remettre l’inauguration au 12 décembre. Malgré ce contrordre, l’enthousiasme des Lyonnais ne fut pas éteint.

Dès 18h, les premières fenêtres s’allument, et à 20h, la ville entière est illuminée. Une grande partie de la population descend dans la rue, joyeuse et attendrie, s’étonnant de ce geste spontané et communicatif. Les autorités religieuses suivent le mouvement et la chapelle de Fourvière apparaît alors dans la nuit.

Ce soir-là, une véritable fête est née ! Chaque année désormais, le 8 décembre, les Lyonnais déposent des lumignons à leurs fenêtres et se retrouvent pour déambuler dans les rues de la ville.

Sur le plan économique, Lyon est encore la première place financière française, ce qu'illustre la création du Crédit lyonnais en 1863, par Henri Germain. La modification de la structure économique qui va intervenir sous ce régime va remettre en cause cette prééminence à l'avantage de Paris. Toutefois la ville s'enrichit réellement sous le Second Empire, avec la poursuite de la révolution industrielle, notamment grâce aux capitaux lyonnais investits dans les usines et mines de la région stéphanoise. L'industrie chimique se diversifie et le textile est toujours aussi florissant.

À l'instar du baron Haussmann à Paris, Claude-Marius Vaïsse, maire de Lyon et préfet du Rhône, est à l'origine d'une mise en place d'une politique de Grands Travaux : en 1848, le tissu urbain de la presqu'île est considéré comme obsolète. Trois grandes percées sont réalisées pour aérer cet espace : la rue Impériale (rue de la République) et la rue de l'Impératrice (rue de l'Hôtel de Ville, puis rue Président-Herriot). Des places sont également créées : la place Impériale (place de la République) et la place des Cordeliers.

C'est également à cette époque que le parc de la Tête d'Or est aménagé sur la rive gauche. Il s'agit d'un magnifique parc de 116 hectares.

Enfin, Lyon est dotée d'une grande gare, la gare de Perrache, reliant les voies ferrées en provenance de Saint-Étienne (dès 1832 achèvement du tronçon Givors-Lyon qui permet dès lors la liaison Saint-Étienne-Lyon première ligne de transport de voyageurs de France). La gare de Perrache permet aussi la liaison Paris-Lyon-Méditerranée. Elle crée aussi une coupure au milieu de la Presqu'île.

[modifier] Lyon contemporain

Jean Moulin arrêté dans la banlieue de Lyon

Le début du siècle dernier est marqué par le mandat d'Édouard Herriot (1905-1957), dont les grands projets d'urbanisme, mis en œuvre par Tony Garnier, conduisent à l'aménagement du quartier des Brotteaux, autour de la gare du même nom et du grand lycée du Parc, désormais emblématique du rayonnement intellectuel de la ville. Dans le quartier de Gerland la Grande Halle (auj. halle Tony-Garnier) et le stade de Gerland, édifié en 1914 et originellement prévu pour les jeux Olympiques de 1924 (qui se déroulèrent finalement à Paris). À Monplaisir est construit l'hôpital de Grange-Blanche (1910) qui devait remplacer le vieil Hôtel-Dieu. Après la première guerre mondiale, d'autres projets vont être réalisés : L'hôpital de la Charité est détruit, laissant sa place à la poste centrale et à une place en continuité de la place Bellecour (auj. Place Antonin-Poncet). Le quartier des États-Unis, quartier fortement inspiré de la cité idéale rêvée par Tony Garnier, est construit dans le VIIe arrondissement (cette partie de l'arrondissement deviendra plus tard le VIIIe).

Durant la Seconde Guerre mondiale, étant située en zone libre jusqu'en 1943, et très proche de la ligne de démarcation, la ville accueille les réfugiés et devient un foyer de résistance. Les traboules, très liées à l'histoire de Lyon, y contribuent beaucoup car elles permettent de fuir la Gestapo facilement. Jean Moulin est capturé à Caluire, dans sa banlieue. La ville est bombardée le 26 mai 1944 par l'aviation alliée, peu avant sa libération le 3 septembre 1944 par la 1re DFL et les FFI[37]. Le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation, ancien siège de la Gestapo (voir Klaus Barbie, Paul Touvier), rend aujourd'hui hommage à ce passé. Lyon d'ailleurs possède le titre de « capitale de la Résistance ». Un mémorial Tata sénégalais de Chasselay rend hommage à l'action des tirailleurs sénégalais pour la défense de Lyon en 1940.

Le mandat du successeur d'Édouard Herriot, Louis Pradel, est marqué par la construction du quartier de la Duchère, du centre d'échange de Perrache, du quartier de la Part-Dieu et du métro de Lyon notamment. La ville est ensuite dirigée par Francisque Collomb entre 1976 et 1989, Michel Noir entre 1989 et 1995 et Raymond Barre, ancien Premier ministre, entre 1995 et 2001.

Gérard Collomb est élu à la mairie en 2001 puis réélu au 1er tour en 2008. Il aménage les berges du Rhône, dote Lyon et Villeurbanne d'un système de location urbain de vélos (Velo'v) et poursuit l'aménagement du quartier de la Confluence.

Lyon est une des métropoles françaises à la croissance la plus rapide. Dans les années à venir, de grands projets doivent être mis en place, tels que la tour Incity à la Part-Dieu, haute de 200 mètres, le stade OL-Land ainsi qu'un réaménagement total et futuriste du quartier de la Confluence, à la pointe de la presqu'île.

[modifier] Histoire des symboles

Blason et devise de la ville de Lyon

[modifier] Étymologie

Le nom de la ville de Lyon a changé à plusieurs reprises, depuis sa fondation à l'époque de l'Empire romain. L'étymologie du nom Lugdunum dérive de deux anciens mots gaulois, Lug désignant le dieu suprême de la mythologie celtique et dunos (la « forteresse » ou la « colline »), l'ensemble désignant donc « la forteresse de Lug ». Le titre officiel de la ville à l'époque romaine fut Caput Galliae, la Capitale des Gaules, surnom qui perdure aujourd'hui pour la désigner, et pour qualifier l'archevêque de Lyon de Primat des Gaules. Au fil des siècles, le nom de Lugdunum se simplifie : « Loudoun » est cité par un géographe arabe du VIIIe siècle, et « Lion » ou « Lyon » apparaît au XIIIe siècle. Sous la Terreur, elle devint « Commune Affranchie ».

[modifier] Héraldique

Article détaillé : Armoiries de Lyon.

Les habitants de Lyon sont les Lyonnais. Le parler lyonnais donne également aux jeunes personnes le surnom de gones (garçons) et de fenottes (filles). La devise de la commune (en francoprovençal) est Avant, Avant, Lion le Melhor[38]. La sainte patronne est Sainte Blandine, fidèle de la première communauté chrétienne de Lugdunum et décédée en martyre.

Les armoiries de Lyon[39] remontent au Moyen-Âge et étaient celles des comtes de Lyon. Elles sont constituées de gueules au lion d'argent rampant (prêt à bondir) et lampassé (la langue est clairement identifiable). C'est aux environs de 1320 que le chef d'azur à trois fleurs de lys d'or est ajouté au lion symbolisant la protection royale. À la Révolution, les armoiries disparaissent. Napoléon Bonaparte les restaure en 1809 avec quelques modifications : les fleurs de lys sont remplacées par trois abeilles symbole du nouvel empire. C'est à cette période qu'apparaît la couronne murale aux sept créneaux d'or, symbole des villes fortifiées de l'antiquité. Au début de la Restauration, la Ville reprend ses armes traditionnelles. En 1819, elle obtient du roi Louis XVIII l'ajout d'une épée dans la patte supérieure du lion, signe de reconnaissance au roi lors des événements de 1793 (notamment avec le soulèvement de Lyon contre la Convention nationale et ensuite contre la Convention montagnarde). La Monarchie de Juillet en 1830 rejette les fleurs de lys, sans reprendre les abeilles et les remplace par des étoiles qui se veulent neutres. À partir de ce moment, les plus libres fantaisies sont livrées sur le blason, des reproductions sont appelées « fausses armoiries ». Au début du XXe siècle la municipalité décide de reprendre le blason au lion sans épée, avec les trois fleurs de lys, emblème de la cité pendant six siècles. Ce sont des armes parlantes, c'est-à-dire que le blason se lit non pas comme un symbole, mais comme un rébus : le lion d'argent est une métonymie du phonème "Lyon".

[modifier] Électorat lyonnais

De tradition bourgeoise, la ville de Lyon serait susceptible d'être gouvernée par la droite. Or il n'en est rien ; Gérard Collomb, membre du Parti socialiste a en effet été réélu en 2008 [40] (seulement 2 arrondissements sont dirigés par des maires de droite). L'on remarque cependant un schisme dans l'électorat du Grand Lyon, les communes et arrondissement aisés du nord et du nord ouest (les communes des Monts-d'Or, Caluire, etc.) sont davantage tournés à droite, tandis que les communes plus populaires du sud-est à tendance industrielle sont davantage de gauche (Villeurbanne, le maire de Vénissieux est un membre du Parti communiste français[41]).

Il est difficile de trancher la question d'une identité électorale tant les habitants semblent s'orienter différemment selon les élections : tandis que la droite l'a largement remportée en 2007 lors des élections présidentielles ou lors des européennes de juin 2009, la gauche s'est imposée lors des cantonales de 2008, et Gérard Collomb, maire socialiste, a largement été réélu en 2008.

On remarque cependant une évolution marquée à Lyon depuis une décennie. Bastion radical durant la IIIème république, très orientée à gauche, Lyon se mue en fief centriste durant la IVème République, à l'instar du Parti Radical qui glisse vers la droite à partir de cette époque. Jusqu'à l'aube du XXIème siècle cette tendance se renforcera, allant jusqu'à faire de Lyon la "Capitale de l'UDF" (dixit Valéry Giscard d'Estaing), ce qui signifie une place forte du centre-droit. Aux élections municipales de 1983 et 1989, le centre-droit et la droite enlèvent la totalité des arrondissements, en récoltant les deux tiers des suffrages. La gauche est à cette époque inexistante à Lyon, réduite à quelques ilôts de résistance (Vaise, les Etats-Unis).

Après un premier coup de semonce aux municipales de 1995, la retraite politique de Raymond Barre et les profondes divisions du centre droit en 2001 amorcent en fait la montée en puissance d'un courant de centre-gauche, incarné par Gérard Collomb. Un temps démenti à l'occasion des élections législatives de 2002 (3 UMP et 1 UDF), le mouvement reprend dès les cantonales de 2004, où le PS enlève des cantons dans des arrondissements plutot favorables à la droite (dans le 3ème notamment). Il s'amplifie lors des élections législatives de 2007, où le PS prend deux sièges à la droite, et lors des cantonales de 2008 où le repli de la droite sur ses arrondissements inexpugnables (2nd et 6ème) se confirme. Les municipales de 2008 parachèvent le virage.

Toutefois, s'il y a mutation sociologique, il n'y a pas de révolution politique. Lyon reste dominée par le centrisme, seul le curseur s'est déplacé du centre-droit vers le centre-gauche. Lyon n'a jamais été une ville "de droite", comme peut l'être par exemple Nice, ni "de gauche" comme Toulouse par exemple. Le recentrage politique de Gérard Collomb, qui était beaucoup plus marqué à gauche durant les années 1980, a permis à ce dernier de devenir maire et de confirmer cette implantation de façon éclatante en 2008.

[modifier] Organisation de la ville

[modifier] Administration

Lyon et ses 9
arrondissements
Blason de Lyon
Histoire de Lyon
Lugdunum · Quartiers de Lyon
1er arrondissement de Lyon 2e arrondissement de Lyon 3e arrondissement de Lyon 4e arrondissement de Lyon 5e arrondissement de Lyon 6e arrondissement de Lyon 7e arrondissement de Lyon 8e arrondissement de Lyon 9e arrondissement de LyonArrondissements de Lyon
À propos de cette image
Article détaillé : Administration de Lyon.

En 1852, quatre faubourgs de Lyon et un village ont été rattachés à la ville :

  • Le plateau de la Croix-Rousse, partie sud de l'ancienne commune de Cuire-La-Croix-Rousse et devenue commune à part entière en 1802 (actuel 4e arrondissement).
  • La Guillotière, s'étendant sur les actuels 3e, 6e, et 7e arrondissements.
  • Vaise (partie sud de l'actuel 9e arrondissement)
  • Le village de Monplaisir (Monplaisir et Monplaisir-La-Plaine), partie ouest et sud-est de l'actuel 8e arrondissement.

En 1963, c'est au tour du quartier de Saint-Rambert-l'Île-Barbe d'être intégré au 9e arrondissement, dont il forme aujourd'hui la partie nord.

Aujourd'hui, la ville de Lyon est divisée en neuf arrondissements municipaux, créés à partir de 1852. Depuis la loi PLM, l'organisation municipale est comparable à celle de Paris. Des 3 villes concernées par la loi PLM, Lyon est la commune disposant du plus petit nombre d'arrondissements, quand Paris en contient 20 et Marseille 16. Cette différence est principalement due à la petite superficie de Lyon (47,87 km² contre 240,62 km² pour Marseille par exemple)[42]

Ci-dessous, un tableau répertoriant les 9 arrondissements de Lyon et les quartiers qui les composent, plus significatifs que le numéro de l'arrondissement en lui-même :

Les 9 arrondissements de Lyon
1er arrondissement Les Terreaux, les pentes de la Croix-Rousse, quartier de l'Opéra. 2e arrondissement Les Cordeliers, les Jacobins, la Presqu'île, Ainay, Bellecour, Perrache, le Confluent.
3e arrondissement Moncey, la Part-Dieu, la Villette, Montchat, le Dauphiné, lacassagne, Grange Blanche. 4e arrondissement la Croix-Rousse, quartier Serin Saint-Charles
5e arrondissement le Vieux Lyon (Saint-Jean, Saint-Paul, Saint-Georges), Saint-Just, Fourvière, Le Point-du-Jour, Ménival, Champvert et Saint-Irénée. 6e arrondissement Brotteaux, Bellecombe, la Tête d'Or, Cité internationale.
7e arrondissement La Mouche, la Guillotière, Jean Macé, Gerland 8e arrondissement Monplaisir, le Bachut, Mermoz, Les États-Unis, le Grand Trou, le Moulin-à-Vent, Laënnec, Transvaal.
9e arrondissement Vaise, Industrie, Champvert, Gorge de Loup, La Duchère, Rochecardon, Saint-Rambert-l'Île-Barbe et Île Barbe.
  • Le 1er arrondissement : c'est le plus petit des 9 arrondissements. Très animé de jour comme de nuit, il accueille une population moyenne et contrastée, on y trouve en effet de beaux immeubles, mais aussi des habitats plus dégradés, notamment vers les pentes de la Croix-Rousse. La jeunesse lyonnaise l'affectionne tout particulièrement pour son ambiance particulière. Plus de la moitié de la population de l'arrondissement habite en ZUS.[43]
  • Le 2e arrondissement : situé sur la majeure partie de la Presqu'île, le 2e arrondissement est un des plus prestigieux de la ville. S'y concentrent de nombreuses enseignes de luxe, des rues et des places célèbres (place Bellecour, rue Mercière…). La population qui y vit est issue principalement de la bourgeoisie lyonnaise, principalement entre la place Carnot et Bellecour, dans le quartier d'Ainay. À la pointe de la Presqu'île, le quartier de la Confluence fait actuellement l'objet d'une grande restructuration.
  • Le 3e arrondissement : le 3e arrondissement est souvent considéré comme le 2e centre-ville de Lyon. En effet, avec ses larges avenues animées (avenue de Saxe, cours Lafayette…) et le quartier d'affaires de la Part-Dieu, le 3e est un des poumons économiques de la ville.
  • Le 4e arrondissement : légèrement excentré, au nord de la ville, le 4e se compose principalement du célèbre quartier-village de la Croix-Rousse. Berceau d'une culture singulière et de traditions très anciennes, le 4e accueille historiquement une population peu aisée, issue des ouvriers de la soie (canuts). De nos jours, la Croix-Rousse voit s'établir en son sein une nouvelle population que l'on dit bobo.
  • Le 5e arrondissement : situé à l'ouest de la ville, il est notamment composé du Vieux-Lyon, quartier très touristique, et de la colline de Fourvière, sur laquelle se dresse la majestueuse basilique Notre-Dame de Fourvière.
  • Le 6e arrondissement: bordé par le Rhône et par le magnifique Parc de la Tête d'Or, le 6e est un arrondissement particulièrement huppé. On y trouve de beaux immeubles haussmanniens, ainsi que des hôtels particuliers. Cet arrondissement est réputé pour son calme, même si le quartier des Brotteaux accueille nombre de bars et de restaurants prestigieux.
  • Le 7e arrondissement : le 7e est le plus vaste arrondissement de Lyon. Il accueille une population très cosmopolite. C'est aussi un pôle scientifique important, autour du quartier de Gerland.
  • Le 8e arrondissement : principalement résidentiel, le 8e intègre le quartier-village de Monplaisir, berceau du cinéma. Il est plus populaire au sud, autour des quartiers de Mermoz et des États-Unis.
  • Le 9e arrondissement : situé à l'extrême nord-ouest de la ville, le 9e naquit en 1964 par la scission de la partie nord du 5e en regroupant les quartiers de Vaise, La Duchère et l'ancienne commune de Saint-Rambert-l'Île-Barbe, cette dernière annexée à Lyon en 1963. Il fait aujourd'hui l'objet d'une réhabilitation. Hier vaste banlieue industrielle, il est aujourd'hui dédié à l'habitat et au tertiaire, et jouit d'une croissance significative.

[modifier] Vie militaire

Lyon est le siège militaire de la région Sud-Est (Auvergne, Languedoc-Roussillon, PACA et Rhône-Alpes) et accueille à ce titre l'État-Major de la Région Terre Sud-Est. C'est aussi le siège de la zone de défense de l'Auvergne et du Rhône-Alpes[44] et accueille le 22e Bataillon d'infanterie et le 7e Régiment du matériel. L'hôpital militaire Desgenettes s'y trouve boulevard Pinel. Enfin, la commune voisine de Bron accueille l'École du service de santé des armées de Lyon-Bron. Il existe une autre école à Bordeaux mais en 2010 les deux écoles se regrouperont à Bron[réf. nécessaire].

À Lyon, le traditionnel défilé militaire du 14 juillet se déroule le 13 juillet.

[modifier] Justice

Lyon abrite la Cour d'appel de l'Ain, de la Loire et du Rhône. Lyon possède un tribunal de Grande Instance, un tribunal d'Instance, un conseil de prud'hommes, un tribunal Administratif, un tribunal de Commerce et un bureau d'Aide Juridictionnelle. Tous ces tribunaux se trouvent dans le 3e arrondissement, au sein du Nouveau palais de Justice construit en 1995. Seules la Cour d'appel et la Cour d'Assises sont encore présentes dans le Palais de Justice historique, dans le Vieux-Lyon.

Lyon est le second barreau de France après Paris, avec 2200 avocats[45].

La ville n'accueille plus aucun prisonnier. En effet, le 2 mai 2009, les détenus des prison Saint-Paul et Saint-Joseph ont été transférés à la prison de Corbas, moderne et technologique. Ce transfert aura alors eu pour effet de vider Lyon de ses prisonniers, puisque même la prison Montluc a été vidée en février 2009[46]. Si l'avenir de cette prison, classée monument historique, est préservé, il en est autrement des prisons Saint-Paul et Saint-Joseph ; aucun projet concret n'a en effet été encore dévoilé.

[modifier] Projets urbains du Grand Lyon

Futur siège du Conseil régional dans le quartier Confluence
Nouveaux immeubles à la Confluence

Lyon jouit d'une politique d'expansion portée par son attrait économique croissant. Elle attire les investisseurs, le monde des affaires mais aussi les habitants, dont le nombre augmente à nouveau depuis les années 1990. Lyon est, à l'échelle française et européenne, une des villes à la croissance la plus rapide[réf. nécessaire]. Pour répondre à cette demande et surtout pour satisfaire ses exigences, la ville de Lyon s'est dotée de projets répondant à plusieurs thématiques : l'économie, le cadre de vie, l'urbanisme, la médecine ou encore le sport.

[modifier] Économie et emplois

L'économie est portée par des projets ou des réalisations en cours, notamment en termes de constructions de tours de bureaux avec la tour Oxygène, un gratte-ciel de 115 mètres de hauteur pour 28 étages dont l'inauguration est prévue pour mars 2010 [47]. En partie réservée par la direction informatique de la SNCF, elle symbolise la croissance économique de la ville de Lyon au cœur du quartier de La Part-Dieu. La construction de cette tour est une étape dans l'élaboration d'une ligne d'horizon lyonnaise qui devrait accueillir en 2013, le projet de la tour Incity de 200 mètres de hauteur, plus haute que la tour Part-Dieu. Écologique, la tour accueillera en son sommet un système éolien qui lui fournira une partie de l'énergie dont elle aura besoin [48]. Gérard Collomb a également pour projet de faire de la rue Grôlée, située en plein cœur du quartier des Cordeliers sur la Presqu'île, une rue dédiée au commerce de luxe[49].

Enfin, sur le plan de la recherche médicale, le Grand Lyon crée le Centre d'infectologie, dont une première tranche a été livrée en avril 2009, avec ses 8 400 m2 de laboratoires et ses 450 chercheurs.

[modifier] Aménagements urbains

Les aménagements urbains laissent une place importante à la requalification des berges des deux cours d'eau : achevé, l'aménagement des berges du Rhône a permis de transformer de vastes parkings et autres quais simples en une promenade constituée d'espaces végétalisés, de lieux de détente, de fontaines et de jardins[50]. Ce projet préfigure l'aménagement des rives de la Saône que la ville de Lyon souhaite transformer en un lieu de détente propice à la culture et aux retrouvailles[51].

Les grands projets de villes initiés par le Grand Lyon touchent le territoire municipal, comme la réhabilitation en cours du quartier de la Duchère[52] et le renouveau du quartier de Vaise[53]. Le grand projet urbain Lyon Confluence, en cours entre Rhône et Saône doit transformer ce qui était hier un site dédié à l'industrie en une véritable extension du centre-ville au-delà de la gare de Perrache. À terme, 13 000 m² de logements, 12 000 m2 d'hôtels, services, commerces et 13 000 m2 de bureaux doivent remplacer les friches industrielles. À la pointe de la Presqu'île est prévue la construction d'un musée aux allures futuristes nommé Musée des Confluences. Le projet, très en retard sur son planning[54], doit suivre son cours dans le respect des grands principes du développement durable[55].

Des projets plus ponctuels sont au stade de l'étude : Jacqueline Osty s'est vue confier la transformation de la place des Jacobins en plein cœur du deuxième arrondissement, un espace aujourd'hui très fréquenté par les voitures où elle voit un réaménageant des abords de la place grâce à des trottoirs plus larges et un embellissement de la statue qui trône en son centre. La reconversion de l'Hôtel-Dieu prévu pour 2010 après le départ des Hospices Civils de Lyon devrait laisser place à un espace de 30 000 m2 dont la moitié resterait consacrée à des activités médicales, tandis que le reste du bâtiment pourrait accueillir un hôtel de luxe, des boutiques ou encore des grandes enseignes telles que Pathé ou la FNAC[56]. Gérard Collomb souhaiterait également aménager les multiples cours intérieures pour en faire de hauts lieux du luxe, à l'image de l'avenue Montaigne à Paris.

D'autres projets du Grand Lyon, malgré leur éloignement du centre et situés hors du territoire municipal contribuent au rayonnement de la ville-centre : requalification en cours du Carré de Soie, à cheval entre Villeurbanne et Vaulx-en-Velin, bien que longtemps délaissé par le Grand Lyon, est aujourd'hui au cœur d'un projet de réaménagement et de restructuration de grande ampleur, dont l'échéance n'interviendrait pas avant 2030. La création d'un pôle de loisirs, l'extension de l'offre immobilière, l'émergence d'un centre tertiaire de renommée européenne, la construction de 30 000 m2 d'hôtels[57]. La Zone d'activités et commerciale de Lyon - Porte des Alpes, partiellement achevée a été lancé en 1996. Ce projet a pour but de faire de la Porte des Alpes un véritable pôle tertiaire. Le parc technologique, symbole du projet, est quasiment achevé et doit à terme permettre environ 6 000 emplois. La Porte des Alpes est aussi le lieu d'implantation des « maisons passives ». Au nombre de 31, ces maisons sont des prototypes de maisons ultra-écologiques, destinées à l'habitat[58].

[modifier] Enceintes sportives

Le projet d'un grand stade de 60 000 places , l'OL Land à Décines-Charpieu, en remplacement de l'actuel stade de Gerland est en cours d'étude[59] ainsi qu'une nouvelle salle pour accueillir l'équipe de basketball de Villeurbanne, l'ASVEL.

[modifier] Démographie

[modifier] Ville de Lyon

Évolution démographique
(Source : INSEE[60] et Cassini[61])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
102 167 88 919 102 041 131 258 149 733 150 814 155 939 177 976 177 190
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
292 721 318 803 323 954 323 417 342 815 376 613 401 930 438 077 466 028
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
459 099 472 114 523 796 561 592 570 840 579 763 570 622 460 748 471 270
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007  
528 535 527 800 456 716 413 095 415 487 445 452 472 305 472 330  

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Dans les années 1970-1980, la ville Lyon a perdu plus de 100 000 habitants. On peut attribuer cette diminution à l'essor de la périurbanisation, au détriment de certains quartiers dégradés de la ville centre[réf. nécessaire].

La ville de Lyon retrouve un dynamisme démographique depuis les années 1980 passant de 413 000 habitants en 1982 à 472 000 en 2007, soit 59 000 habitants de plus en 25 ans, mais la remontée spectaculaire a réellement commencé dans les années 1990, en raison de la rénovation de plusieurs quartiers (Gerland, Part-Dieu, Vaise, Saint-Rambert) : près de 57 000 habitants en 16 ans. Au-delà des raisons techniques, cette augmentation doit être mise en contexte avec l'augmentation de la population du centre-ville de toutes les villes européennes. La problématique du transport devient aussi de plus en plus importante, rendant de plus en plus obsolète la périurbanisation[réf. nécessaire].

L'augmentation de la population de Lyon devrait s'accélérer suite à la construction du nouveau quartier de la Confluence au sud de Perrache, qui devrait faire passer la population du quartier de 7000 à 25000 habitants à l'horizon 2020 et densifier le 7e arrondissement[réf. nécessaire].


[modifier] Démographie de l'aire urbaine de Lyon

  • 1999 : 1 648 216 habitants
  • 2006 : 1 748 271 habitants

En 1999, les 1 648 216 habitants de l'aire urbaine sont répartis en 296 communes :

  • Ain, 65 communes, 105 554 habitants
  • Isère, 60 communes, 130 772 habitants
  • Loire, 2 communes, 1 005 habitants
  • Rhône, 169 communes, 1 410 885 habitants

[modifier] Démographie de la région urbaine de Lyon

  • 2004 : 2 936 193 habitants[62]

[modifier] Sociologie

Lyon est une ville de tradition bourgeoise[réf. nécessaire]. Actuellement, le revenu moyen des ménages lyonnais s'élève à 17 887 euros par an (2005), montant supérieur à la moyenne nationale qui est de 15 027 euros par an avec des disparités entre les arrondissements, disparités qui restent cependant moins marquées qu'à Paris et Marseille.

La bourgeoisie lyonnaise historique se concentre principalement dans le 6e arrondissement (Brotteaux), surtout autour du Parc de la Tête d'Or, avec un revenu fiscal moyen de 22 800 euros par an [63], sur la Presqu'île (1er et 2e arrondissements), surtout dans les quartier d'Ainay et Auguste Comte, entre la place Bellecour et la place Carnot. Les 4ème (Croix-Rousse) et 5ème (Vieux-Lyon, Fourvière) accueillent également une population aisée, davantage considérée comme bobo.

Les quartiers dits plus populaires sont en périphérie de la ville, parmi eux : la Guillotière (7e arrondissement), la Duchère (aux frontières ouest du 9e arrondissement), Mermoz (8e arrondissement) avec un revenu fiscal moyen de moins de 13 700 euros par an [63].

Quant au reste de l'agglomération, les villes du nord et de l'ouest (les communes situées sur les Monts d'Or) sont des communes aisées (Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, Saint-Didier-au-Mont-d'Or), alors que le sud et l'est sont plus populaires (Bron, Vénissieux).

[modifier] Transports et communications

Par sa situation géographique, Lyon est le point de convergence de nombreuses infrastructures routières, et le point de passage obligé des lignes ferroviaires vers le sud de l'Europe. Traditionnellement reliée à Paris et Marseille, la ville de Lyon tend aujourd'hui à renforcer ses connexions vers l'est, notamment les villes de Genève en Suisse, et de Turin en Italie, et l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry connaît une croissance régulière de sa fréquentation et de ses dessertes. L'agglomération lyonnaise dispose enfin d'un tissu dense de transports en communs urbains et interurbains, à tarification unique au sein du Grand Lyon.

[modifier] Infrastructures routières

Infrastructures autoroutières

Lyon et Villeurbanne, les deux communes formant l'intra-muros de Lyon, sont encerclées par un boulevard périphérique, appelé « boulevard de ceinture » par les locaux. Il est inachevé à l'ouest et au sud-ouest. Il se termine au nord-ouest à la porte du Valvert et au sud à la porte de Gerland. La ville contient une voie express en son intérieur : l'axe nord-sud qui remonte les quais du Rhône (rive droite), jusqu'à Perrache. L'installation du tramway en centre-ville, et la réduction conséquente des voies de circulation, ont favorisé la déviation du trafic est-ouest par le tunnel de la Croix-Rousse au nord, et par le boulevard périphérique au sud. Les contraintes géographiques et l'étalement urbain réduisent les moyens d'accès au centre-ville, notamment au nord dans le val de Saône. Des parkings-relais sont installés en périphérie de la ville pour favoriser l'abandon de la voiture au profit des transports en commun.

Des autoroutes permettent de rejoindre Lyon depuis Chambéry et Grenoble au sud-est (A43/A41), Genève et Bourg-en-Bresse au nord-est (A42/A40), Valence et Marseille au sud (A7), Saint-Étienne au sud-ouest (A47), et Dijon, Paris et Reims au nord (A6). Dans son pourtour, la banlieue est entourée par la rocade est (N346), qui longe toute la zone industrielle Mi-Plaine. L'ensemble N346 et A46 nord/A46 sud forment le contournement est entre Villefranche et Ternay. Le projet de grand contournement de Lyon par l'ouest est à l'étude (Autoroute française A44 ): il permettrait de déclasser les parties urbaines de l'A6 et de l'A7, de réduire le trafic du tunnel de Fourvière, et d'éviter la saturation de la rocade est.

[modifier] Transports urbains

Rame de la ligne D du métro.
Rames du tramway à la station Porte des Alpes.

Lyon dispose du premier réseau de transports en commun hors Île-de-France[64] avec 1,4 millions de voyages par jour[65] (dont 681 000[65] pour le seul réseau métro), et 195 millions de déplacements par an [65].

Géré par Keolis Lyon, qui exploite la marque TCL, il comprend quatre lignes de métro, quatre lignes de tramway, deux funiculaires, sept lignes de trolleybus (dont deux lignes fortes Cristalis), et quelques 115 lignes de bus et de cars départementaux (accessibles avec un titre TCL à l'intérieur du Grand Lyon). De même, les TCL ont la charge d'une centaine de lignes scolaires.

En septembre 2008 a démarré la mise en chantier d'une ligne de tramway express nommée Rhônexpress (anciennement LESLY (Ligne express Lyon Saint-Exupéry)). Cette ligne a pour objectif de permettre un trajet de la gare de Lyon-Part-Dieu à l'aéroport Lyon-Saint-Exupery, distant de 23 kilomètres, en 25 minutes, toutes les 15 minutes en heures de pointe. Elle atteindra une vitesse de 100 km/h maximum et ne comportera que peu d'arrêts comparé aux tramways conventionnels. [66]. De plus, en 2009 ont commencé les travaux d'un tram-train, reliant la gare Saint-Paul à plusieurs communes du Rhône (Tram-train de l'Ouest lyonnais). Enfin, un projet de « RER à la lyonnaise » appelé REAL (réseau express de l'aire urbaine lyonnaise) est en cours de déploiement. Il consiste principalement en un cadencement des TER, en la réorganisation des gares, et en la création de la Gare de Lyon-Jean Macé. Une tarification en « zones » sera également mise en place. Le REAL devrait s'achever en 2010.

Par ailleurs, en mai 2005, le Grand Lyon met en place avec l'entreprise JCDecaux un système de bicyclettes en location, dénommé Vélo'v, dans l'intra-muros (Lyon et Villeurbanne). Système informatisé de location de vélos en libre-service, Vélo'v fut à son lancement, et jusqu'au lancement du Vélib' à Paris, le plus important service de vélos en libre service[67]. 33 701 Vélo'v sont loués chaque jour et 315 712 Vélo'v ont été loués en février 2009. 343 stations de vélos en libre-service sont répartis dans le Grand Lyon.

Il y a enfin plus de 50 stations de taxi dans la commune de Lyon.

[modifier] Desserte ferroviaire

Les chemins de fer autour de Lyon

Lyon intra-muros est desservie par six gares SNCF :

  • La gare de Lyon-Part-Dieu a été construite entre 1978 et 1983 et a remplacé Lyon-Brotteaux pour l'arrivée du TGV Paris-Lyon. C'est la première gare de Lyon en termes de voyageurs avec 36,5 millions de voyageurs annuels et une grande gare de correspondance.
  • Lyon-Perrache, inaugurée en juin 1857 et située en plein cœur de la Presqu'île est la première gare lyonnaise historiquement, construite par la Compagnie du PLM, aujourd'hui la seconde en termes de fréquentation, avec 7 millions de voyageurs [68].
  • Des TER desservent également Lyon-Vaise, Lyon-Saint-Paul, Lyon-Gorge-de-Loup et Lyon-Jean Macé, ouverte en décembre 2009[69].

230 TGV passent chaque jour par Part-Dieu et Perrache. Une troisième gare TGV, Lyon-Saint-Exupéry TGV, se trouve au sein de l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry, en dehors de Lyon. L'agglomération lyonnaise est ainsi un véritable nœud ferroviaire relié aussi bien à l'axe principal Paris - Marseille (par LGV ou réseau classique) qu'à d'autres nombreuses lignes. D'autres gares (Lyon-Saint-Clair, Lyon-Brotteaux et Lyon-Saint-Rambert-L'Île-Barbe) ont elles été déchargées de tout trafic, au profit de la Part-Dieu et de Perrache. En outre, Lyon accueille depuis le 31 mars 2009, le seul Technicentre TGV de Province.

[modifier] Aéroports

Lyon est dotée de deux plateformes aériennes gérées par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Lyon. L'aéroport de Lyon-Bron a été inauguré dès 1924 et a vu se développer l'Aéropostale et le trafic des voyageurs pendant la période de l'entre-deux-guerres. Devenu trop exigu, le premier aéroport se voit déchargé en 1975 des activités aéroportuaires en faveur de l'aéroport international Lyon-Saint-Exupéry, situé à 25 km plus à l'est. Lyon-Bron est aujourd'hui dédié à l'aviation privée et d'affaires.

Aujourd'hui, Saint-Exupéry relie Lyon à la plupart des capitales et des grandes métropoles européennes. Plus d'une centaine de villes sont reliées une ou plusieurs fois par semaine, certaines jusqu'à cinq fois par jour, comme Londres. Depuis 2008, une ligne transatlantique quotidienne supplémentaire, assurée par les compagnies Air France et Delta Airlines relie de nouveau Lyon à New York. En 2009, l'Saint-Exupéry a traités 7,7 millions de passagers. Une étude est actuellement menée pour délester l'aéroport de Genève d'une partie de son trafic, au profit de Saint-Exupéry, en assurant un service de navettes[réf. souhaitée].

[modifier] Ports

Le Rhône est géré par La Compagnie nationale du Rhône. Le seul port qui se trouve au bord du fleuve est le port Édouard Herriot, dans le 7e arrondissement.

[modifier] Santé

Les hôpitaux de Lyon sont structurés par les Hospices civils de Lyon, qui regroupent 17 établissement hospitaliers, parmi lesquels on peut notamment citer l'Hôpital Édouard-Herriot, l'Hôtel-Dieu ou encore l'Hôpital de la Croix-Rousse. Lyon est le 2e CHU de France[70], et le siège de la Sécurité Sociale du Rhône-Alpes.

Lyon est bien pourvue au niveau médical, tant au niveau des places en milieu hospitalier que de la démographie médicale. Ainsi, d'après une étude d'octobre 2007, la ville arrive en 1re place des villes offrant la meilleure qualité de soin en France[71] . Le Grand Lyon possède une concentration supérieure à la moyenne nationale de médecins avec 11 généralistes et 18 spécialistes pour 10 000 habitants [72]. Ces moyennes recouvrent néanmoins des disparités très importantes suivant les arrondissements.

[modifier] Cadre de vie

La ville de Lyon est reconnue en France pour offrir un cadre de vie très plaisant, parce qu'elle serait un bon compromis entre une grande ville de l'envergure de Paris et une ville plus proche de la nature. Lyon a d'ailleurs été primée en 2007 d'un « Liveable Communities », à Londres, prix qui récompense les villes où il fait bon vivre.[73] Lyon est devenu la 7e ville d'Europe sur la qualité de vie, en novembre 2008[74].

[modifier] Patrimoine

Vue de la Saône de la superposition de la Cathédrale Saint-Jean et de la Basilique Notre-Dame de Fourvière

Lyon possède un patrimoine historique, architectural, culturel et gastronomique remarquable, comme l'attestent ces nombreux titres officiels décernés à la ville :

[modifier] Patrimoine architectural, 2000 ans d'architecture

[modifier] Le site historique de Lyon, patrimoine mondial de l'UNESCO

427 hectares du site historique de Lyon sont classés patrimoine de l'humanité par l'UNESCO depuis 1998 : c'est l'un des plus vastes espaces inscrits avec Bordeaux[78]. La ville est membre de l'organisation des villes du patrimoine mondial. Dans les espaces classés, on notera la colline de Fourvière et ses sites antiques, le Vieux Lyon médiéval et renaissance, la Presqu'île classique et haussmanienne; la colline de la Croix-Rousse, patrimoine urbain du XIXe siècle associé aux Canuts, et la rive gauche témoignant des évolutions industrielles et technologiques de la ville (Brotteaux, Part-Dieu, Gerland). La cité en elle-même présente donc une véritable continuité urbaine, un livre d'architecture à ciel ouvert que la plupart des villes d'Europe n'ont pas (car reconstruites au même endroit).

[modifier] Édifices civils et lieux remarquables

Forte de ses 2000 ans d'histoire, Lyon a conservé des traces de ses différentes phases de développement, ses quartiers ont donc chacun gardé un patrimoine riche et diversifié avec de nombreux musées.

[modifier] Rive droite de la Saône : Fourvière et Vieux Lyon

La colonie romaine s'est implanté sur la colline de Fourvière, les vestiges de l'ancienne Lugdunum sont remarquables : le théâtre antique de Fourvière et l'Odéon gallo-romains forment un site archéologique remarquable et où se déroulent régulièrement concerts et spectacles en été. On pourra aussi admirer des restes d'aqueducs (L'aqueduc du Gier), le sanctuaire de Cybèle, les grands thermes, le tombeau de Turpio. De part et autre de ce site archéologique, on distinguera la tour métallique de Fourvière, tour d'antenne et point culminant de Lyon. Au sud dans le quartier Saint-Just, le lycée du même nom occupe un ancien séminaire du XVIIIe siècle.

Le Rhône, Pont Lafayette
La Saône, Quai des Célestins

En descendant la colline soit par le funiculaire (« la ficelle ») ou soit à pied par les nombreuses pentes à forte dénivellation (montée du Gourguillon, montée Saint-Barthélemy, montée des Carmélites…) ou par les Jardins du Rosaire (ces deux moyens offrent d'excellents points de vues sur la ville) on atteint le quartier renaissance du Vieux Lyon, constitué d'immeubles et d'hôtels particuliers renaissance (tour Rose, maison des avocats, maison du Chamarier, maison Thomassin, maison Claude-Debourg, hôtel du gouvernement, hôtel Paterin, hôtel de Gadagne, l'hôtel de Bullioud…) et de ruelles médiévales (dont les artères principales sont les rues Saint-Jean et rue du bœuf). Ces ruelles sont animées par la présence de nombreuses boutiques d'artisans et des célèbres bouchons, lieu convivial par excellence pour prendre goût à la gastronomie lyonnaise. Ce dédale de rues sont reliées entre elles par les fameuses traboules, passages ouverts à l'intérieur des îlots (on en dénombre près de 320 dans tout le site historique). Sur les bords de Saône se trouve le palais de Justice de style néoclassique, surnommé les « 24 colonnes ». Enfin le palais Saint-Jean construit sur l'ancienne Manécanterie (façade du XIe siècle sur la place Saint-Jean) abrite le trésor de la cathédrale.

[modifier] Entre Rhône et Saône

En traversant la Saône par des ponts ou des passerelles on atteint la Presqu'île, le vrai centre de Lyon de style classique. Néanmoins les façades des quais de Saône et de la Rue Mercière de style renaissance font écho à celles du Vieux-Lyon. Les deux grandes places de la Presqu'île, la place Bellecour et la place des Terreaux sont reliées par la Rue de la République, une large artère piétonne de style haussmanienne concentrant des magasins de luxes et des bars-restaurants chics. En outre on pourra contempler les plus grands monuments classiques de la ville : l'Hôtel-Dieu, premier hôpital de Lyon, dévoile sa superbe façade dessinée par Soufflot sur près de 400 mètres au bord du Rhône; le théâtre des Célestins reconstruit plusieurs fois suite à de nombreux incendies comporte une belle salle et façade à l'italienne. Aux Cordeliers, trône le Palais de la bourse dans le style du Second Empire. Enfin aux Terreaux, trônent côte à côte l'hôtel de ville, sans doute le plus beau bâtiment historique de la ville; et l'Opéra National, avec son dôme caractéristique, a été rénové par Jean Nouvel dans les années 1990. De nombreuses places agrémentent le quartier: la place Bellecour, quatrième plus grande place de France[79] et première plus grande place piétonne d'Europe[79], comporte en son milieu une statue équestre de Louis XIV. À proximité immédiate, la place Antonin-Poncet occupe l'espace de l'ancien hôpital de la Charité dont il ne subsiste aujourd'hui que le clocher. Face à l'Hôtel de Ville, la place des Terreaux, rénovée par Daniel Buren abrite notamment une fontaine de Bartholdi. La place des Jacobins occupant un ancien couvent du même nom abrite en son centre une belle fontaine du XIXe siècle. Face au théâtre, la petite place des Célestins avec sa terrasse en bois, ses bancs et ses cerisiers offre un charme pittoresque. À deux rues d'ici, la place de la République, située sur la rue du même nom, permet d'offrir une belle perspective sur les façades haussmaniennes de la rue de la République et de la rue Carnot. Enfin, l'Opéra national est cerné par la place de la Comédie et de la place Louis-Pradel, lieux favoris des danseurs de hip-pop et des skateurs. Enfin comme pour le Vieux-Lyon, le quartier abrite de nombreux hôtels particuliers: hôtel de Villeroy, Lacroix-Laval, Couronne, Poulaillerie, etc.

Au nord de la Presqu'île se trouve le quartier-village de la Croix-Rousse caractérisé par ses pentes (dont la fameuse Montée de la Grande Côte qui offre un large panorama au sommet), ses immeubles canuts, ses traboules (la Cour des Voraces, le passage Thiaffait), son gros-caillou et son marché populaire. C'était un quartier occupé dès l'époque gallo-romaine, en témoigne les restes de l'amphithéâtre des Trois Gaules (Au centre de cet amphithéâtre antique un poteau évoque les supplices des Martyrs de Lyon). Le quartier constituant la limite nord de la ville était donc ceinturée d'édifices à vocation défensive, parmi eux seuls les forts Saint-Jean et Saint-Nicolas ont subsisté.

[modifier] Rive gauche du Rhône

De l'autre côté du Rhône, on trouve les nouvelles berges récemment rénovées, lieux de détente et de flânerie. Dans le quartier classique et haussmanien des Brotteaux se trouve la Gare des Brotteaux, la belle place du Maréchal-Lyautey et sa fontaine. Au nord on retrouve le Parc de la Tête d'Or, le plus grand parc de la ville et le premier parc urbain de France ; un véritable poumon vert au cœur de la cité avec son lac, sa roseraie, ses arbres centenaires, son parc zoologique, ses trains, ses spectacles de guignols... Le parc borde la Cité internationale (1983 - 2007) ; pôle tertiaire, culturel et touristique regroupant bureaux, salles de conférences, hôtels, casino, le Musée d'Art contemporain, cinémas et un auditorium. Cet ensemble est l'œuvre de Renzo Piano, architecte urbaniste génois, et de Michel Corrajoud, paysagiste. Plus au sud on retrouve le quartier de l'ancien faubourg de la Guillotière avec son palais de la Préfecture, les Facultés du quai Claude-Bernard (universités Lumière-Lyon 2 et Jean-Moulin-Lyon 3). Surnommé le « petit Chinatown lyonnais », le quartier par sa tradition cosmopolite présente une grande mixité sociale et raciale par la présence de nombreux commerces et restaurants asiatiques, nord-africains et antillais. À l'extrême sud on retrouve le quartier de Gerland, d'où l'on peut observer les œuvres architecturales de Tony Garnier : le stade municipal de Gerland, dont le locataire principal est l'Olympique lyonnais, l'équipe de football élite de Lyon; la halle Tony Garnier, anciens abattoirs du quartier de La Mouche transformés aujourd'hui en vaste salle de concerts et d'expositions. Dans une architecture plus contemporaine l'École normale supérieure (ENS) Lettres et Sciences humaines, par Henri Gaudin.

Enfin à l'est, au XXe siècle l'extension urbaine s'est mise en marche grâce aux nombreuses réserves foncières disponibles : on découvrira le quartier de La Part-Dieu et ses tours, deuxième quartier d'affaires de France dominé par la tour Part-Dieu, encore parfois appelée tour du Crédit lyonnais (sa dénomination jusqu'en 2008), ou surnommée « le crayon » par les Lyonnais. Dans le quartier de Monplaisir on remarquera la Manufacture des tabacs, bâtiment aux teintes polychromes hébergeant aujourd'hui une partie des composantes de l'université Jean-Moulin - Lyon-III; le Château des frères Lumière (transformé aujourd'hui en musée vivant du cinéma) et l'hôpital Édouard-Herriot constitué de multiples pavillons, œuvre de Tony Garnier. Toujours dans l'est, mais dans la périphérie de Lyon les amateurs d'architecture contemporaine pourront découvrir la Maison du livre, de l'image et du son, par Mario Botta à Villeurbanne; la médiathèque de Vénissieux par Dominique Perrault; ainsi que la Gare TGV de l'aéroport international Saint-Exupéry réalisé en 1997, par Calatrava.

À travers de l'ensemble de la ville on remarquera également les célèbres fresques murales, grande spécialité lyonnaise ; à voir entre autres La Fresque des Lyonnais représentant certains des Lyonnais célèbres, sur les bords de la Saône, le mur des Canuts[80], la fresque Lumière et les fresques dédiées à Tony Garnier, notamment dans le quartier des États-Unis. Enfin à la nuit tombée, l'ensemble des monuments de Lyon sont mis en valeur par des jeux d'éclairages. La ville étant un des pionniers et spécialistes dans ce domaine (Plan Lumière).

[modifier] Patrimoine religieux
Article détaillé : Édifices religieux de Lyon.

Lyon possède un important patrimoine religieux : églises, monastères, couvents, congrégations religieuses et autres statues d'angle de rues. Ses bâtiments les plus remarquables se trouvent quasiment tous dans le site historique :

[modifier] Patrimoine culturel et artistique

La Sucrière, un des principaux lieux d'expositions de la Biennale d'Art Contemporain de Lyon

Lyon possède un patrimoine culturel et artistique d'une grande valeur. En effet, deux arts sont nés à Lyon : le cinéma inventé par les frères Lumière et le théâtre de Guignol dont les personnages de Guignol et de son compère Gnafron ont été inventés par Laurent Mourguet. Lyon est également un centre de musique rock, car plusieurs groupes lyonnais ont été influents dans l'hexagone (Rock à Lyon). La ville possède des infrastructures culturelles modernes et renommées comme la Maison de la danse de Lyon, l'Auditorium dans le quartier de la Part-Dieu qui abrite l'Orchestre national de Lyon, le théâtre des Célestins et l'Opéra national de Lyon où se sont produits les plus grands chanteurs d'opéra. Par ailleurs, Lyon est la seule ville française avec Paris à disposer de deux orchestres permanents; un symphonique et un autre lyrique, constituant un privilège culturel rare. Aujourd'hui la créativité artistique est toujours présente avec l'enseignement à l'École nationale des beaux-arts aux Subsistances (anciens entrepôts militaires reconvertis en laboratoire de création artistique consacré aux nouveaux langages du spectacle vivant), mais aussi par de nombreuses expositions dans les différents musées de la ville ou l'organisation de grands évènements culturels.

Disposant ainsi d'un patrimoine culturel important, la ville brigue en 2008 le titre de « Capitale européenne de la culture » pour l'année 2013. Cependant, la ville de Marseille lui est préférée lors d'un vote tenu le 16 septembre à Paris.

[modifier] Musées et galeries
Le palais Saint-Pierre (musée des Beaux-Arts de Lyon)

La ville de Lyon possède une des plus importantes collections françaises de peintures après le musée du Louvre à Paris au musée des Beaux-Arts de Lyon[81] ainsi qu’un important musée d'Art contemporain et un grand nombre de galeries d'art concentrées dans le quartier au sud de la place Bellecour.

La ville possède un grand nombre de musées qui reflètent les particularités et les richesses historiques de la cité[82].

L’histoire de la ville se retrouve au musée de la Civilisation gallo-romaine qui surplombe le site des théâtres antiques ainsi qu’au musée Gadagne dont la réouverture est prévue courant 2008 et qui regroupera le musée d'histoire de Lyon et le musée international de la marionnette. L’histoire de la médecine lyonnaise se parcourt au musée des Hospices civils de Lyon (HCL) rappelant que le premier hôpital aurait été fondé par Childebert[83]. L’histoire est encore présente au Musée de l'Imprimerie et de la Banque dont la ville fut une des capitales européennes pendant la Renaissance ainsi qu’au musée des Tissus et des Arts décoratifs où l’on rencontre les chefs-d’œuvres des soyeux lyonnais. Le Musée africain, plus ancien musée consacré à l’Afrique en France, possède une riche collection d’art de l’ouest du continent. L’histoire du XXe siècle se découvre à l'Institut Lumière qui retrace l'histoire du début du cinéma crée à Lyon et au musée de l'Automobile Henri Malartre situé à Rochetaillée-sur-Saône et appartenant à la Ville de Lyon. L’urbanisme visionnaire se trouve au musée urbain Tony Garnier tandis que le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation (CHRD) rappelle que la ville fut la capitale de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.

Parmi les curiosités lyonnaises, il faut citer le musée des Sapeurs Pompiers, le Musée international de la miniature, l'Aquarium du Grand Lyon ainsi que La Friche, d'anciens entrepôts de l'usine de RVI reconvertis en un lieu d'espace libre pour les artistes mais aussi des œuvres monumentales de l'artiste Guillaume Bottazzi[84].

Le Muséum d'Histoire naturelle ou musée Guimet a fermé ses portes en 2007 mais ses collections seront visibles à l’horizon 2012 dans le futur musée des Confluences.

[modifier] Cinémas
Auguste et Louis Lumière, inventeurs du cinéma à Lyon

La ville possède un grand nombre de salles de cinéma qui rappellent que le septième art fut inventé à Lyon par les frères Lumière dans la Rue du Premier Film en 1895. L’Institut Lumière, l'ancienne demeure de ces premiers ingénieurs qui ont joué un rôle primordial dans l'histoire du cinéma et de la photographie est aujourd'hui à la fois un musée et un cinéma spécialisé dans les rétrospectives et les festivals. Afin de promouvoir ce patrimoine, le Grand Lyon a lancé en 2009 Festival Lumière ainsi que le Prix Lumière associé.

La Presqu'île regroupe un nombre important de salles : deux cinémas de la firme Pathé (Cordeliers, anciennement les 8 NEF, et Bellecour), les deux cinémas du groupe CNP (Cinéma National Populaire) : Bellecour, et Terreaux, et un cinéma indépendant composé de deux salles : le Cinéma Opéra, situé comme son nom l'indique à proximité de l'Opéra de Lyon, et le Cinéma, situé un peu plus au nord. La Part-Dieu regroupe deux cinémas UGC : Part Dieu 2 et Part Dieu 4. La rive gauche du Rhône (3e, 6e et 7e arrondissements) accueillent le Fourmi Lafayette, le CIFACE Bellecombe, le Comœdia, l’UGC Astoria et l’UGC Ciné Cité à la Cité internationale. La Croix-Rousse possède son CIFA Saint-Denis[85] et le 9e arrondissement son Ciné Duchère et un cinéma Pathé à Vaise. La ville de Lyon dispose ainsi de plus de 21500 sièges de cinéma[86].

Enfin, La ville sert de sujet ou de cadre à de nombreux films dont les plus marquants sont L'Armée des ombres (1969), L'Horloger de Saint-Paul (1974), Lucie Aubrac (1994) et plus récemment La fille coupée en deux (2007).

[modifier] Bibliothèques
Entrée de la bibliothèque municipale à La Part-Dieu et le silo à livres.

La bibliothèque municipale de Lyon est organisée en réseau, et regroupe 15 établissements. La bibliothèque de La Part-Dieu constitue le pôle central du réseau. C'est la plus grande bibliothèque municipale de France[87]. Elle contient 1,8 millions de documents.

[modifier] Culture populaire

La ville de Lyon qui, durant toute son histoire, a résisté à la tutelle de Paris dans tous les domaines (économiques, politiques, traditions, institutions…) s'est démarquée avec une identité propre :

  • Le 8 décembre est marqué par la fête des lumières (ou les illuminations) ; c'est la véritable fête qui identifie les lyonnais. À l'origine de la célébration de la Vierge Marie, également devenue de nos jours fête touristique, pendant laquelle les Lyonnais mettent des lampions appelés lumignons à leurs fenêtres. Cette tradition remonte au XIXe siècle, bien que la célébration annuelle de la Vierge Marie date de l'épidémie de peste de 1643.
  • Lyon est un haut lieu de la pratique du jeu de boules (la fameuse boule lyonnaise), notamment sur les quais du Rhône et de la Saône, ainsi que dans des clos dédiés à ce sport, comme au Clos Jouve de la Croix-Rousse.
  • C'est pour désaltérer les joueurs que le pot (bouteille de 46 cl à fond épaissi) aurait été créé, permettant ainsi de contenir les vins locaux sans crainte que la bouteille ne se renverse.
[modifier] Langue et accent lyonnais
Articles détaillés : Parler lyonnais et Lyonnais (langue).

La ville de Lyon (en francoprovençal lyonnais Liyon) fait partie de l'aire de locution du francoprovençal. Cependant, le français a doucement remplacé la déclinaison locale qui s'est maintenue jusqu'au XIXe siècle dans les faubourgs (Croix-Rousse, Guillotière, Vaise), et surtout en zone rurale (le patois). Cependant, le parler lyonnais, qui est une variante régionale du français, conserve certains particularismes de vocabulaire et d'accent réputé traînant et chantant : le son « eu » serait ajouté à chaque fin de mot et prononcé par ailleurs de manière plus fermée que dans le reste de la France. L'utilisation intempestive du « y » pour remplacer le « le » complément d'objet direct inanimé est également caractéristique, exemple : « fais-y » au lieu de « fais-le » mais « va le voir » ne change pas. Ce phénomène est hérité directement du francoprovençal, qui possède ce pronom neutre.

En outre, la langue a gardé certains particularismes de vocabulaire, qui proviennent eux aussi directement du francoprovençal et qui ont été adaptés à la prononciation française.

La plaisante sagesse lyonnaise est un recueil de maximes lyonnaises.

[modifier] Festivités et évènements
Lyon s'illumine chaque 8 Décembre

De nombreux évènements culturels ponctuent la vie des habitants, parfois de renommée internationale comme la traditionnelle Fête des lumières (ou Illuminations) qui s'y tient chaque 8 décembre pendant laquelle les lyonnais illuminent leurs fenêtres avec des bougies. Les origines de cette fête remontent au XIXe siècle et est liée à l'inauguration de la vierge dorée placée au sommet de la Chapelle de Fourvière. Aujourd'hui, elle a pris une dimension touristique avec l'embrasement des monuments de la ville par des techniciens professionnels venus du monde entier pour cette occasion. Cette fête est désormais étirée sur quatre jours avec comme épicentre le soir du 8 décembre, les lyonnais restent cependant attachés à la tradition avec les fenêtres illuminées et les déambulations le soir du 8 décembre. La fête est aujourd'hui de rayonnement international et attire chaque année près de 4 millions de visiteurs.

L'été à Lyon est ponctué de festivals culturels tels que Les Nuits de Fourvière qui s'y déroulent dans le cadre du théâtre antique de Fourvière. Ce festival proposant de la musique, du théâtre et du cinéma est l'évènement culturel de l'été. Citons également le festival littéraire Quais du polar fin mars, ainsi que les Nuits sonores, un festival de musique électronique fin mai ou encore le festival de Salsa Y Salsa festival, fin juin. La ville accueille également deux biennales internationales : l'une dédiée à l'art contemporain et l'autre à la danse. Du 13 au 18 octobre 2009 aura lieu la première édition du Festival de Cinéma.

[modifier] Patrimoine gastronomique

Lyon est une ville où l'on mange bien (Rue Mercière, la rue des restaurants)
Article détaillé : Cuisine lyonnaise.

Lyon est réputée pour sa gastronomie, Curnonsky dans son ouvrage Principe des gastronomes consacra Lyon, « Capitale mondiale de la gastronomie ». La ville compte des chefs mondialement connus, notamment Paul Bocuse et Eugénie Brazier, une des mères de cette profession où les hommes sont majoritaires. Georges Blanc, dont le fief est à Vonnas, dans l'Ain, tient cependant aussi un restaurant à Lyon. On peut goûter à la riche cuisine locale dans des restaurants lyonnais, dont une vingtaine sont certifiés authentiques, les Bouchons, concentrés surtout dans les ruelles du Vieux-Lyon et la Rue Mercière sur la Presqu'île. Parmi les plats typiques, voici ce qu'on vous proposera pour un menu typique : en entrée la salade lyonnaise, le tablier de sapeur, les grattons, la rosette de Lyon, le saucisson à cuire ou saucisson brioché ou encore le jésus. En plat principal les quenelles de brochet, les pommes dauphines, l'andouillette, le poulet Célestine ou encore le gratin de cardons. En dessert la pogne, la tarte à la praline ou des confiseries tels que les coussins de pâte d'amande, les bugnes (beignets consommés plutôt vers Mardi-gras) ou la papillote (confiserie des fêtes de noël). En fromage les typiques Saint-marcellin (fromage de l' Isère), Saint-félicien (fromage du Dauphiné), Le Mont-d'Or, ou la Cervelle de canut. Lyon est situé au centre des grandes régions viticoles du Beaujolais et des Côtes-du-Rhône riches en Appellations d'origine contrôlée. La gastronomie lyonnaise a inspiré certaines maximes encore entendues aujourd'hui :

  • « Lyon est une ville arrosée par trois grands fleuves : le Rhône, la Saône et le Beaujolais. » Léon Daudet
  • « La Légion d'honneur de Lyon ? La rosette ! » Boris Vian

[modifier] Environnement

Malgré une forte concentration urbaine, la ville de Lyon est agrémentée de nombreux espaces verts et d'aménagements naturels. Ville fleurie avec 3 fleurs au concours des villes et des villages fleuris, Lyon dispose de nombreux parcs et jardins urbains appréciés des Lyonnais, et d'un arrière-pays riche en contrastes, entre les Monts du Lyonnais au sud, le val de Saône, les Monts d'Or et le plateau des Dombes au nord.

[modifier] Parcs et jardins urbains

Les grandes serres du Parc de la Tête d'Or

Le parc de la Tête d'Or, classé jardin remarquable, est le plus grand parc urbain de France[88]. Il dispose de vastes étendues de pelouse ombragées, d'un lac et d'une île, et de plusieurs jardins botaniques, dont le jardin alpin et le jardin floral. Desservi par de nombreuses lignes de transport en commun, ce parc est situé dans la ville de Lyon, entouré par le Rhône et la Cité Internationale au nord et à l'ouest, et par la ville de Villeurbanne à l'est.

D'autres espaces verts sont proposés en différents points de la ville, tels que le jardin du Rosaire et le parc des hauteurs sur les pentes de la colline de Fourvière, le jardin des plantes et le jardin Rosa Mir sur les pentes de la colline de la Croix-Rousse, et le parc de Gerland dans le sud de la ville. Enfin dans la proche périphérie, Lyon dispose du plus grand parc péri-urbain de France, le grand parc de Miribel-Jonage avec ses 2 200 hectares de nature préservée, son plan d'eau de 350 hectares[89]. Et enfin le grand parc de Parilly, au sud-est de Lyon, constitue un des poumons verts de l'agglomération et accueille de nombreuses espèces animales protégées. Il dispose de nombreuses infrastructures sportives et d'un hippodrome[90].

[modifier] L'arrière-pays lyonnais

Au nord de Lyon, les Monts d'Or
Articles détaillés : Monts du Lyonnais et Région lyonnaise.

La ville de Lyon est entourée de différentes régions à moins de 30 km du centre-ville. Au nord-ouest de la ville, la vallée de l'Azergues traverse une partie boisée et vallonnée du département du Rhône, et s'étend jusqu'aux vignobles du Beaujolais. Au sud-ouest, la région des Monts du Lyonnais désigne les premiers contreforts du Massif Central, une région elle aussi viticole avec les Coteaux du Lyonnais, et se poursuit jusqu'au Forez et au parc naturel du Pilat. Enfin, la vallée du Rhône s'étend au sud de la ville de Lyon, et le vignoble des Côtes-du-Rhône commence entre Lyon et Vienne.

À l'est de Lyon, la plaine s'étend de la Côtière au Dauphiné vers le nord-est, et vers les communes de Crémieu, Pont-de-Chéruy et de Bourgoin-Jallieu au sud-est. Les lônes du Rhône sont des zones fluviales protégées afin de préserver la faune et la flore, notamment de nombreux castors). La Dombes, plateau aux mille étangs et abritant de nombreuses espèces animales, débute aux portes de Lyon et s'étend également vers le nord-nord-est de la région lyonnaise. Enfin, le val de Saône s'étend au nord de Lyon jusqu'à la commune de Villefranche-sur-Saône, et est bordée à l'ouest par les sommets des Monts d'Or.

[modifier] Recherche

Lyon abrite le laboratoire P4 Jean Merieux où se trouvent des virus de classe 4, les plus dangereux au monde notamment Ebola, Marburg, Nipah, Hendra ou encore Congo-Crimée. Classe 4 signifiant que 90% des sujets infectés sont destinés à la mort, que le virus est très contagieux et qu'il n'existe aucun moyen de le guérir.[91]

Sanofi Pasteur va construire une usine de production du vaccin contre la dengue, à Neuville-sur-Saône. Ce centre, d'une valeur de 350 millions d'euros, ouvrira en 2014.

[modifier] Enseignement

Facultés et Pont de l'Université

[modifier] Primaire et secondaire

Tous statuts confondus (public/privé), il existe plus de 250 écoles maternelles ou primaires[92], une cinquantaine de collège[93] (110 dans le département) ainsi qu'une cinquantaine de lycées[94] (57 dans le département) sur le territoire de la ville.

Par le passé, tous les lycées (dépendants des conseils régionaux) étaient situés en préfecture, ceci explique qu'une écrasante majorité des lycées du département soit située à Lyon, tandis que les collèges (dépendants des conseils généraux) sont plus uniformément implantés sur le territoire.

[modifier] Supérieur

Article détaillé : Études supérieures à Lyon.

Environ 126 000[95] étudiants fréquentent les trois universités publiques et autres établissements supérieurs de l'agglomération lyonnaise (plus de 73 000 dans des établissements situés sur la ville de Lyon, les différences d'effectifs se justifiant par la présence de campus à l'extérieur de la ville sur les communes de Villeurbanne et Bron), ce qui fait de Lyon la deuxième ville étudiante de France.

Universités


Lyon (et sa banlieue) abrite également plusieurs grandes écoles et établissement spécialisés (liste non-exhaustive).

Établissements publics dépendant du ministère de l'enseignement supérieur et de la Recherche :

Établissements publics hors ministère de l'enseignement supérieur et de la Recherche :

À ceci s'ajoutent de nombreux établissements d’enseignement supérieur privés spécialisés.

[modifier] Media

Siège des médias locaux à la Confluence

La ville de Lyon possède une chaîne de télévision : TLM. Cette chaîne, aussi appelée « la 7 » par les Lyonnais, offre reportages (« Vie de quartier ») et actualités de la vie lyonnaise. Le Progrès est l'un des grands quotidiens. Créé en 1859, le journal n'a interrompu sa parution que lors de la Seconde Guerre Mondiale, les journalistes ayant préféré saborder le journal plutôt que de collaborer.

[modifier] Chaînes de télévision

[modifier] Presse écrite

[modifier] Religion

Article détaillé : Édifices religieux de Lyon.
  • Anglicanisme : une église est située rue de Créqui, dans le 6e arrondissement.
  • Bouddhisme : Il y a 2 temples dans le 2° et le 7°.
  • Catholicisme : Lyon est le siège d'un des plus anciens diocèses catholiques de France. Le titulaire de cet archidiocèse porte le titre de Primat des Gaules.
  • Islam : La ville possède plusieurs mosquées dont la plus importante est la Grande Mosquée de Lyon qui se situe dans le 8e arrondissement, sur le boulevard Pinel. Elle fut inaugurée en septembre 1994. Plusieurs autres lieux de cultes sont à mentionner : Mosquée El Houda (5°), Mosquée Koba (1°), Centre culturel Tawhid (6°) et Association culturelle (3°).
  • Judaïsme : La Grande Synagoque de Lyon se situe dans le 2e arrondissement, sur les quais de la Saône. Elle fut construite en 1864.
  • Orthodoxisme : Il existe deux églises orthodoxes : l'église de l'Annonciation, rue d'Athènes (7e arr.) et une autre dans le 5e.
  • Protestantisme : Lyon possède quatre temples protestants, un quai Augagneur, un rue Bancel, un place du Change et un rue Lanterne.
  • Spiritisme : Lyon, ville où est né Allan Kardec, codificateur du spiritisme, possède un centre d'études spirite Jeanne d'Arc place des Terreaux (1e arr.) et deux centres d'études spirites en banlieue.
  • Il y a également quatre lieux dévolus au culte des Témoins de Jéhovah, ainsi qu'une antenne de l'Église de Scientologue.

[modifier] Loisirs

La ville de Lyon est située aux portes du plus grand domaine skiable du monde[réf. nécessaire]. Lyon permet ainsi de gagner les premières pistes de ski en deux ou trois heures de train ou de voiture.

Détente, balades familiales, randonnées sportives, loisirs en eau vive, découverte de la nature sont accessibles en moins d’une demi-heure. La proximité permet la diversité : montgolfière, canyoning, équitation, spéléologie, vélo, randonnée…

[modifier] Activités sportives

Depuis 2002,[103] la ville de Lyon accueille le semi-marathon, qui fait partie des dix plus beaux évènements de course à pied retenus pour la tournée nationale du France Running Tour. En 2008, cet évènement sert de support aux championnats de France.

[modifier] Clubs

Équipe Sport Ligue Stade Création Titres
Olympique lyonnais Football Ligue 1 Stade de Gerland 1950 7
ASVEL Lyon-Villeurbanne Basket-ball Pro A Astroballe 1948 17
LOU Rugby à XV Pro D2 Stade Vuillermet 1896 2
Lyon Hockey Club Hockey sur glace D2 Patinoire Charlemagne 1997 0
Lyon Villeurbanne XIII Rugby à XIII Elite Stade Georges Lyvet 1934 2
AS Lyon-Duchère Football CFA Stade de la Duchère 1964 0
Rink Hockey Club de Lyon Rink hockey Nationale 1 Skating de la Duchère 1983 0
Lyon Glace Patinage Patinage artistique - Danse sur glace Fédération Française des Sports de Glace Patinoire Charlemagne 1955
  • LFU (Lyon Foot US), équipe de football américain évoluant en IIIe Division[104].
  • Olympique lyonnais (féminines)[105], équipe féminine de football, championne de France 2007 et 2009, demi finaliste Ligue des Champions 2007/2008
  • Villeurbanne Handball Association[106], VHA, club de handball évoluant en 2e division
  • Lyon Athlétisme[107], club d'athlétisme regroupant le LOU Athlétisme et l'ASPTT Grand Lyon Athlétisme.
  • OL Superleague Formula F1, écurie de Formule Superleague de l'OL. L'écurie participe à la Superleague Formula 2009 avec Milan AC, Liverpool ou encore FC Barcelone. Le 1er Grand Prix des 6 se déroule à Magny-Cours, le 27 juin 2009.
  • Lyon Basket Féminin, qui évoluera en 1ère divison, championne de N1 (2ème division) et de la Coupe de France 2009.
  • St Fons Gerland Savate, club de savate avec lequel, Safia Benbala a été championne de France 2009, catégorie légères, à Paris.
  • AUNL (Aviron Union Nautique Lyon), club d'aviron et de sports nautiques qui a été championne du Monde et a remportée la médaille d'or à Athènes.
  • Masque de Fer, club d'escrime qui gagna le premier titre européen (1974) pour un club lyonnais.

[modifier] Enceintes sportives

[modifier] Événements sportifs

Lyon a accueilli 16 fois le Tour de France. Le Stade de Gerland a accueilli en partie la Coupe du Monde 1998 de football et la Coupe du Monde 2007 de rugby. Les championnats du monde de gymnastique artistique 1926, les championnats du monde de hockey sur glace 1974 et les championnats du monde d'escrime 1990 se sont déroulés aussi à Lyon. Les championnats d'Europe de partinage artistique 2006 se sont déroulés dans la ville.

[modifier] Jeux olympiques

Lyon a été candidate aux Jeux olympiques de 1920, de 1968 et de 2004.

[modifier] Économie

Le quartier des affaires de la Part-Dieu
La cité internationale
Article détaillé : économie lyonnaise.

Le PIB de Lyon et de son agglomération est de 52 milliards d'euro[108], ce qui la classe au 2e rang français devant Toulouse et Marseille. La ville détient une forte propension à devenir de classe mondiale selon le classement des villes mondiales créé par l'université de Loughborough[109]. Elle se place ainsi au même niveau que Philadelphie, Athènes ou encore Bombay. C'est la 2e ville française du classement, après Paris. La ville constitue un pôle de développement de niveau européen. Sa position de carrefour de communication favorise son attraction et son rayonnement. La région lyonnaise a une longue tradition d'initiatives économiques et technologiques : banque et imprimerie à la Renaissance, puis génie mécanique et recherche scientifique en médecine, physique, virologie… Tous les secteurs industriels sont représentés, mais on peut mettre en exergue plusieurs domaines dans lesquels Lyon jouit d'une réputation internationale : la mécanique, le textile, la santé, la chimie et la pharmacie.

La ville de Lyon travaille en partenariat avec les acteurs publics locaux pour faciliter la création et l'installation des entreprises sur son territoire, l'ADERLY, la Chambre de Commerce et d'Industrie, et le Grand Lyon. La ville a aussi une tradition d'innovation sociale. De nombreux instigateurs d'action sociale se sont engagés par le biais religieux (Père Chevrier) ou en initiant le mouvement humanitaire (nombreuses ONG) et en cherchant à concilier dynamisme économique et progrès social. Lyon est le siège de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie Rhône-Alpes. Elle est aussi le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon qui gère, outre les aéroports de Lyon (voir Communications extérieures plus haut), des zones d'activités. Le classement ECER-Banque Populaire a élu Lyon, 14ème ville européenne préférée des entrepreneurs.

[modifier] Grandes entreprises

La ville accueille le siège de plusieurs sociétés cotées en Bourse au CAC Mid 100 (April Group, BioMérieux, Boiron) et au CAC Small 90 (CEGID, GL Events, Infogrames, LVL Medical, Toupargel) et les sièges sociaux de groupes nationaux et internationaux (Aéroports de Lyon, Alptis, Apicil, Babolat, Brossette, Compagnie nationale du Rhône, Descours & Cabaud, Irisbus, LCL, Mérial, Panzani, Renault Trucks, Sanofi Pasteur, Voisin). Euronews et Groupe SEB ont leur siège dans la ville voisine d'Écully.

[modifier] Quartiers d'affaires

La spécialisation de certains secteurs de la ville font émerger plusieurs pôles tertiaires :

  • La Part-Dieu : C'est le deuxième quartier d'affaires français, après la Défense[110]. Véritable poumon économique de la ville et de l'agglomération, il allie plusieurs vocations : tertiaire, culturelle, communication, commerciale. Son emblème est la Tour Part-Dieu, surnommée le « Crayon ».
  • La Cité internationale de Lyon : Créé de toutes pièces par l'architecte italien Renzo Piano et achevé en 2006, ce quartier, situé au bord du Parc de la Tête d'Or accueille aujourd'hui des commerces et de grandes entreprises prestigieuses.
  • Le quartier de Lyon Confluence : ce secteur de la presqu'île, au sud du centre historique est un nouveau pôle de développement tertiaire et commercial dont la vocation est de doubler la superficie du centre-ville[111]. En constante évolution depuis la fin des années 1990, ce secteur, appelé à devenir un pôle d'affaires majeur, est actuellement le théatre de nombreux travaux de construction.

[modifier] Tourisme

La ville de Lyon dispose de son propre organisme touristique appelé Lyon Tourisme et congrès[112], proposant des visites organisées par des guides conférenciers. Ces guides sont aptes à communiquer dans plusieurs langues. Depuis août 2009, il est désormais possible de prévoir sa visite guidée en totalité depuis internet[113].

Le tourisme, très intense en France, profite beaucoup à Lyon en particulier : il a généré 1 milliard d'euro de retombées économiques en 2007 pour une durée de séjour moyenne de un à deux jours (au total, 3,5 millions de nuitées en 2006). Le chiffre d'affaires du tourisme provient à 60% du tourisme d'affaires et 40% du tourisme de loisirs. En janvier 2009, Lyon décroche la première place du marché hôtelier français.

En ce qui concerne le tourisme d'affaires[114], 42 évènements internationaux ont été organisés en 2006. La ville occupe la 2e place au classement français pour le nombre de manifestations internationales (classement UAI 2006, derrière Paris et devant Strasbourg et Nice). Toujours selon ce classement, la ville occupe la 30e place mondiale devant Hong-Kong, Sydney, Chicago et Shanghai (+47 places par rapport au classement 2004). Un touriste d'affaires dépense en moyenne 200 € par jour. 250 rendez-vous artistiques auront lieu pendant l'été 2009.

Parmi les principaux évènements touristiques, on peut citer :

  • la Fête des Lumières (4 millions de visiteurs en 2006), fête annuelle (le 8 décembre) proposant des animations basées sur des œuvres lumineuses et pyrotechniques.
  • les Nuits de Fourvière (118 680 spectateurs en 2009[115]), festival annuel se déroulant entre juin et août
  • la Biennale de la Danse (88 000 touristes en 2006)
  • la Biennale d'Art Contemporain (145 790 spectateurs en 2007 [114])
  • les Nuits Sonores (54 740 touristes en 2008[116]), un festival de musique électronique se déroulant sur 4 jours en mai. En 2009, les Nuits Sonores ont accueilli 65 000 personnes.
  • Quais du polar, festival du polar, 30 000 visiteurs en 2009.

[modifier] Échanges et partenariats

[modifier] Attractivité internationale

Le siège d'Interpol
Cité Scolaire Internationale, Lyon 7ème

Pour promouvoir son image internationale, tant sur le plan économique que touristique, la ville a créé sa marque : Onlylyon.

Lyon occupe la 19e place au classement 2009 Cushman and Wakefield portant sur l'attractivité des métropoles économiques européennes[117], et compte 50 000 expatriés parmi ses habitants[118]. Gérard Collomb a évoqué l'objectif d'intégrer le top 15 des villes européennes.

On peut ainsi noter la présence de grandes entreprises ou organismes internationaux :

Deuxième ville étudiante de France, Lyon, accueille plus de 125 000 étudiants, dont environ 13% sont étrangers, faisant de Lyon une des villes européenne attractive en ce qui concerne les études supérieures[120].

Par ailleurs, Lyon a inspiré plusieurs projets immobiliers. Le projet Lyon Dubaï City, résulte d'un attachement personnel de l'émir Buti Saeed al Gandhi à Lyon, combiné à une attractivité de la ville sur le plan culturel et commercial. Ce projet, qui devrait être inauguré début 2012, consiste en la reconstitution, en plein cœur de Dubaï, de quartiers typiques de la ville de Lyon. Des partenariats culturels sont également envisagés. De même, pour les 50 ans du jumelage Lyon-Yokohama, Yokohama a crée un vrai quartier lyonnais avec les principaux monuments lyonnais et il y a eu, en juin 2009, un concours du meilleur cuisinier japonais, présidé par un jury de cuisiniers lyonnais.[réf. nécessaire].

Des assemblées internationales se tiennent à Lyon :

[modifier] Jumelages

À ce jour, 36 villes étrangères ont signé un accord de partenariat avec la ville de Lyon.

  • Autres réseaux de villes
    • Eurocities : Lyon a été membre fondateur en 1986 du réseau Eurocities qui regroupe 121 villes de 32 pays européens
    • Cités et gouvernements locaux unis : Lyon est membre du bureau exécutif, et préside la commission « Coopération Décentralisée »
    • Citynet : Lyon est l'unique membre européen de Citynet, et dispose d'un siège à son comité exécutif

[modifier] Personnalités liées à la commune

Article détaillé : Lyonnais célèbres.

Lyon est le lieu de naissance de nombreuses célébrités et a été marquée par de nombreuses figures de l'histoire nationale.

L'empereur romain Claude y nait ainsi que lointain successeur Caracalla. La période romaine est marquée par les martyrs chrétiens de Sainte Blandine et Saint Pothin avant d'être marquée par la renaissance carolingienne et l'évêque Leidrade.

La Renaissance voit naitre la littérature lyonnaise des auteurs Maurice Scève et Louise Labé appuyés par l'imprimerie et ses artistes Barthélemy Buyer et les Jean de Tournes. Le XVIIe siècle voit la venue au jour des artistes Guillaume et Nicolas Coustou et celle du sculpteur Coysevox. Le XVIIIe siècle est marquée par la présence des architectes ou urbanistes Delamonce, Perrache et Morand. Tandis que la fin du XIXe siècle et le tournant du XXe siècle voient la naissance des architectes ou urbanistes Hector Guimard (1867), Tony Garnier (1869) et celle...du cinéma par les frères Lumière (1895). Jean-Jacques Ampère, historien, écrivain, y est né en 1800.

La période contemporaine voit la naissance de musiciens et de gens du spectacle : Maurice Jarre (1924) et son fils Jean Michel Jarre (1948), Jacques Martin (1933), Bernard Pivot (1935), Bertrand Tavernier (1941) avant d'être croquée par Dubouillon (1943). La politique du XXe siècle est marquée par le long mandant d'Édouard Herriot, auquel succèdent Louis Pradel, Francisque Collomb, Michel Noir et Gérard Collomb, tous marqués par les figures de proue de la gastronomie locale Eugénie Brazier et Paul Bocuse et celles du sport, Jean-Michel Aulas et les joueurs emblématiques de l'Olympique lyonnais, le champion de patinage Gwendal Peizerat (1972) ou le cycliste Sylvain Calzati (1979).

[modifier] Notes et références

  1. Villes de France de plus de 100 000 habitants classées par population sur http://france.ousuisje.com
  2. Populations légales 2007 - 69123-Lyon sur http://www.insee.fr
  3. Les 57 unités urbaines de plus de 100 000 habitants sur http://www.insee.fr
  4. Les 25 premières aires urbaines sur http://www.insee.fr
  5. Site sur la population et les limites administratives de la France
  6. Région Urbaine de Lyon - Carte d'identité sur http://www.regionurbainedelyon.fr
  7. a et b Je vis bien dès ce jour l'opposition des deux montagnes, de la montagne mystique et de celle du travail : mais je ne sentis pas leur guerre. Jules Michelet dans Le Banquet, 1878.
  8. Discours de madame Christine Boutin lors de la conférence de consensus sur la diversité sociale dans l'habitat sur le site du ministère français du Logement et de la Ville
  9. L'échelle comporte cinq niveau : très faible, faible, modéré, moyen et fort
  10. La nouvelle carte d'aléa sismique sur site du Plan Séisme
  11. http://www.cemagref.fr/Informations/Presse/InfMedia/im92/im92_rech1.htm
  12. http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rhone/lyon/article/1951107,185/1840-et-1856-quand-les-digues-lachent-et-noient-la-ville-en-aval.html
  13. Température à Lyon-Bron de 1921 à 2002 sur http://www.lameteo.org
  14. Pierre Bessemoulin, Nicole Bourdette, Philippe Courtier et Jacques Manach, « La canicule d'août 2003 en France et en Europe », dans La Météorologie, no 46, août 2004, p. 25-33 [[pdf] texte intégral] 
  15. Météociel, données climatiques mensuelles Lyon - Bron
  16. WeatherOnline Current weather Europe
  17. Lyon - Rhône sur http://www.linternaute.com
  18. Dictionnaire de l'histoire de Lyon , éditions Bachès, 2009
  19. Fernand Braudel, L’identité de la France, tome 1, Espace et histoire, p.260, 1986.
  20. Mathieu Poux, Hugues Savay-Guerraz, Lyon avant Lugdunum, 2003, Infolio, p. 70
  21. Selon une thèse aujourd'hui contestée, Amable Audin dans son ouvrage Lyon, miroir des Rome dans les Gaules, p. 50, place cette fondation le 9 octobre
  22. Armand Desbat, ouvrage collectif, Lugdunum, naissance d'une capitale, Infolio éditions, 2005, p. 64
  23. Armand Desbat, ouvrage collectif, Lugdunum, naissance d'une capitale, Infolio éditions, 2005, p. 111
  24. Amable Audin, Lyon, miroir de Rome dans les Gaules, Fayard, 1965, p. 79
  25. Tacite, Annales, XVI, 3
  26. Amable Audin, Lyon, miroir de Rome dans les Gaules, Fayard, 1965, p. 133
  27. Amable Audin, Lyon, miroir de Rome dans les Gaules, Fayard, 1965, p. 189
  28. Amable Audin, Lyon, miroir de Rome dans les Gaules, Fayard, 1965, p. 200
  29. Amable Audin, Lyon, miroir de Rome dans les Gaules, Fayard, 1965, p. 202
  30. Ouvrage collectif, Histoire de Lyon, des origines à nos jours, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 2007, p. 117
  31. Amable Audin, Lyon, miroir de Rome dans les Gaules, Fayard, 1965, pp. 205 à 211
  32. Ouvrage collectif, Histoire de Lyon, des origines à nos jours, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 2007, pp. 111 à 115
  33. Ouvrage collectif, Histoire de Lyon, des origines à nos jours, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 2007, pp. 148 à 155
  34. Ouvrage collectif, Histoire de Lyon, des origines à nos jours, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, 2007, p. 165
  35. Lyon 2e arrondissement, Confluent, Palais impérial
  36. Déclaration faite le 13 mars 1815, et rapporté dans le Journal du Département du Rhône du 16 mars 1815. Sources : Correspondance de Napoléon Ier, publiée par ordre de Napoléon III, tome XXVIII, Imprimerie impériale, 1869
  37. Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (ISBN 2-7467-0495-1), p 32
  38. Histoire - Site Officiel de la Ville de Lyon
  39. Blason lyonnais au fil des siècles
  40. Inédit à Lyon, Collomb réélu dès le premier tour sur http://tf1.lci.fr
  41. Site officiel du député maire André Gerin
  42. Informations générales sur Lyon sur http://www.toutes-les-villes.com
  43. INSEE population communale 2006 en ZUP (population arrondissement 28 210 habitants, population ZUS 14 971 habitants)
  44. Quid 2002
  45. Union des Jeunes Avocats de Lyon - Bulletin d'adhésion 2009
  46. Un avenir se dessine pour la prison Montluc
  47. Grand Lyon, Tour Oxygène, Un nouveau repère dans la ville
  48. Tour Incity : un nouveau projet emblématique pour Lyon - Part-Dieu sur http://www.entreprendre.grandlyon.com
  49. http://www.lyoncapitale.fr/lyoncapitale/journal/univers/Actualite/Economie/Le-quartier-Grolee-va-t-il-reprendre-vie
  50. Grand Lyon - Berges du Rhône : aménagement du fleuve et travaux
  51. Aménagement des berges de Saône : la carte du projet sur http://www.leprogres.fr
  52. Grand Lyon - La Duchère
  53. Grand Lyon - Vaise
  54. http://www.leprogres.fr/fr/permalien/article/1942506/Musee-des-Confluences-la-note-grimpe-a-175-millions-d-euros.html
  55. Grand Lyon - Lyon Confluence
  56. Projet de reconversion de l'Hôtel-Dieu
  57. Grand Lyon - Carré de Soie
  58. Grand Lyon - Porte des Alpes
  59. [1]
  60. Lyon sur le site de l'INSEE
  61. Lyon sur le site de Cassini
  62. http://www.regionurbainedelyon.fr/images/653-1-fiche-atlas-rul-population.pdf
  63. a et b Marie-Andrée Buisson et Dominique Mignot, Concentration économique et ségrégation spatiale, 2005 
  64. Grand Lyon - La Duchère
  65. a, b et c Chiffres clés TCL
  66. Leslys : le tramway de l'Est
  67. Chronologie du vélopartage
  68. http://www.lyon-webzine.com/lyon/event-4238-le-nouveau-visage-de-la-gare-lyon-perrache.html
  69. Grand Lyon - Halte ferroviaire Jean Macé
  70. http://www.reseau-chu.org/_new/docs/activite_lyon_2006.pdf
  71. Lyon et Paris en tête du palmarès de la santé
  72. [pdf]Agenda 21 - Quel accès aux soins et à la santé pour les habitants du grand Lyon ?
  73. Lyon primée pour ses berges et son cadre de vie
  74. Lyon Citoyen - n°68
  75. Voir l'article sur Lugdunum
  76. voir l'ouvrage de Curnonsky : Lyon, capitale mondiale de la gastronomie, publié en 1935
  77. Lyon « Capitale de la Résistance »
  78. http://whc.unesco.org/fr/list/872
  79. a et b De la place Bellecour à Terreaux
  80. Le mur des Canuts sur http://www.visitelyon.fr
  81. Site du musée des Beaux-Arts
  82. Actualité des musées et expositions à Lyon - Portail culture de la ville de Lyon
  83. Louis Maynard, Rues de Lyon avec indication de ce qu’on peut y remarquer en les parcourant, éditiond des traboules, p.92
  84. Vidéo sur le travail de l'artiste sur un mur du 9e arrondissement de Lyon
  85. Le site du cinéma
  86. http://www.lexpress.fr/palmares/villes_etudiantes/resultats.asp
  87. Site officiel de la bibliothèque de Lyon
  88. Stéphane Autran, Les infrastructures vertes à l'épreuve des plans d'urbanisme, CERTU, 2004, (ISBN 2-11-094125-1), p. 247
  89. Le grand parc
  90. Le parc de Parilly
  91. http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/06/05/le-laboratoire-p4-menagerie-virale_1202866_3244.html
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  95. [pdf] Atlas régional effectif d'étudiant 2007-2008
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  102. http://www.lyon-france.com/accueil/only-you-profils/p-990/gay-friendly.php
  103. L'an 1 d'une renaissance, Le Progrès du 22-09-2002
  104. http://www.lou-footus.com
  105. http://www.olweb.fr/index.php?lng=fr&pid=204001
  106. http://www.villeurbanneha.fr/index.php?option=com_content&task=blogcategory&id=1&Itemid=32
  107. http://www.lyon-athletisme.fr/lyonathle/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=1&Itemid=4
  108. LYON-BUSINESS.ORG - Chiffres-clés Lyon & sa région
  109. http://www.lboro.ac.uk/gawc/citylist.html
  110. http://www.grandlyon.com/La-Part-Dieu.2315.0.html
  111. http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article3639
  112. Communiqué de presse Onlylyon
  113. Site du Progrès
  114. a et b [pdf]Bilan touristique 2007
  115. Site Internet des Nuits de Fourvière
  116. Communiqué officiel
  117. http://www.cushwake.com/cwglobal/jsp/globalHomeSSO.jsp
  118. Expatriés à Lyon, ils jugent la ville agréable, mais chère sur http://www.leprogres.fr
  119. Présentation sur le site officiel de la Cité Scolaire Internationale
  120. Lyon métropoles universitaires européennes attractives

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

[modifier] Livres à propos de Lyon

  • Nicolas Jacquet, "Façades Lyonnaises, 2000 ans de création architecturale et de confluence culturelle", Edition Les Beaux Jours, Paris 2008, 240 pages.
  • Bruno Benoit, L'identité politique de Lyon [Livre] : entre violences collectives et mémoire des élites, 1786-1905, 1999.
  • Bruno Benoit et Roland Saussac, Histoire de Lyon, édition des Traboules, 2005, ISBN 2-915681-00-7.
  • Patrice Béghain, Bruno Benoit, Gérard Corneloup, Bruno Thévenon Dictionnaire historique de Lyon, Édition Stéphane Bachès, 2009
  • Gilbert Bouchard, Histoire de Lyon en BD, éditions Glénat (en plusieurs tomes).
  • Vincent Formica (photographies) et Xavier Delalaing (texte), Lyon, Déclics, 2005, 112p.
  • Éric-Emmanuel Schmitt, Guignol aux pieds des Alpes, National Geographic, 2002, ISBN 2-84582-053-4.
  • André Latreille, Histoire de Lyon et du Lyonnais, Privat, 1975, avec Richard Gascon & al. ISBN 2-7089-4701-X
  • Marie Josèphe Moncorgé, Lyon 1555, capitale de la culture gourmande au XVIe siècle, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, 2008, 240p.

[modifier] Livres dont l'action se déroule à Lyon

  • Calixte ou L'introduction à la vie lyonnaise, Jean Dufourt, Plon (1926) (réédité 1941,1992, 2002)
  • Laurette ou Les amours lyonnaises, Jean Dufourt, (réédité, ELAH 2003)
  • Brumerives, Gabriel Chevalier, éditions Flammarion (1968).
  • Claudine de Lyon, Marie-Christine Helgerson, éditions Flammarion, collection castor poche (réédité en 1998).
  • Dame de Lyon, Joseph Jolinon, éd. Les Éditions de Rieder (1932).
  • Les deux étendards, Lucien Rebatet, éditions Gallimard (1951, réédité en 1991).
  • Félicité de la Croix-Rousse, Charles Exbrayat, éd. Librairie des Champs-Élysées, collection Club Des Masques no 215 (1974) (ISBN 2-702400-28-0).
  • La gerbe d'or, Henri Béraud, éditions de France (1932).
  • Un mariage à Lyon, Stefan Zweig, contient sept nouvelles (1901 à 1929).
  • Les mystères de Lyon, Jean de La Hire, éditions Tallandier Jules (1938) et éditions Marabout, collection Bibliothèque Marabout no 1045 (1979).
  • Place des Angoisses, Jean Reverzy, éditions Flammarion, collection Points Roman (1982).
  • Sales Mioches !, Éric Schiavinato, Skiav, Olivier Berlion, Éric Corbeyran, éditions Casterman.
  • San-Antonio chez les « Gones », Frédéric Dard, éditions Fleuve Noir (1968).
  • Les six compagnons, Paul-Jacques Bonzon.
  • Le Voyage du père, Bernard Clavel, collection J'ai Lu no 300 (1969).
  • Astérix le tour de Gaule par René Goscinny et Albert Uderzo.
  • Sur la terre comme au ciel, René Belletto, éditions Hachette (1982), réédition éditions P.O.L. (2006).
  • Ils partiront dans l'ivresse, Lucie Aubrac (1984)
  • L'Enfer, René Belletto, éditions P.O.L. (1986), prix Fémina.
  • La fin des temps, et après', Dominique Douay, éditions Denoël (1990).
  • La Salamandre, Marc Paillet, 10/18 (1995).
  • Ville de la peur, René Belletto, éditions P.O.L. (1997).
  • Les Chiennes savantes, Virginie Despentes, éditions J'ai Lu (1999).
  • Éthique en toc, Le Poulpe, Didier Daeninckx, éditions Baleine (2000).
  • 120, Rue de la Gare, Léo Malet, éditions Pocket (2001), et l'adaptation par Jacques Tardi, éditions Casterman (1997)
  • L'Irrésolu, Patrick Poivre d'Arvor, éditions Albin Michel (2000), prix Interallié.
  • Lyon : Les gones en noir, Collectif, recueil de 6 nouvelles, éditions Autrement (2002)
  • Le Guignol sanglant des Traboules, Ewan Blackshore, Édition de la Sentinelle (2002)
  • Le Gone du Chaâba, Azouz Begag, éditions du Seuil, Collection Points Virgule, (1986)
  • Trottoir noir, Claude Tamet de Bayle, (2003)
  • Tout ce qu'il voulait, Albert Élyse, éditions Amalthée (2007)
  • Les Douceurs Amères, Arno Couturier, éditions Amalthée (2007)
  • "DiS", Mirko Vidovic, éditions Lulu.com (2006) (ISBN 978-1-8472879-9-1).
  • "Dyl", Mirko Vidovic, éditions Lulu.com (2007) (ISBN 978-1-8475333-2-6).
  • Le serment des catacombes, Odile Weulersse, (1986)
  • Trois Enfants, un destin de Didier Poudiere, éditions des Ardillats ( 2001).
  • Le signe de saturne de Jean-Yves Loude, édition magnard jeunesse (ISBN 978-2-210-98469-1)

[modifier] Lien connexe

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